Pendant plusieurs mois, en l’an 1110, la Lune est devenue invisible aux yeux de l’humanité. Cette semaine, les chercheurs de l’Université de Genève ont publié une étude dans la revue Scientific Report pour expliquer le phénomène. La raison invoquée ? Une éruption volcanique, qui aurait engendré un immense nuage de soufre, cachant ainsi la Lune.
Premier suspect : le volcan islandais Helka
Cet incroyable phénomène a fait l’objet de nombreuses hypothèses. Jusqu’ici, les scientifiques supposaient que la Lune avait disparu à cause d’une éruption volcanique. Le coupable désigné ? Le mont Helka en Islande, aussi surnommé « la Porte de l’enfer ».
Son éruption en 1104 aurait généré un immense nuage de soufre. Assez épais pour que la Lune ne puisse plus être distinguée dans le ciel plusieurs mois d’affilée.
Pour l’affirmer, les scientifiques s’étaient alors basés sur des traces de sulfate retrouvées dans la glace. Seulement, le paléoclimatologue Sébastien Guillet de l’Université de Genève, estime, lui, que le volcan islandais ne peut pas être à l’origine du phénomène.
La datation des carottes glaciaires décalée
Comment peut-il l’affirmer ? Le chercheur a trouvé des traces de sulfate au Groenland datant de 1107 à 1113. Trop longtemps après l’éruption du volcan islandais. Et sachant qu’il existe, d’après une autre étude publiée l’an dernier, un décalage de sept ans entre la datation de la glace et notre calendrier, il est en fait impossible que l’Helka soit à l’origine du nuage.
Après ces analyses, l’Université de Genève a décidé d’approfondir l’enquête. Le but ? Retrouver le volcan coupable de la disparition de la Lune.
Les chercheurs se sont appuyés sur de nombreux témoignages d’époque. Car cette disparition de la Lune a fasciné les hommes dans le monde entier.
Le coupable est un volcan japonais
« Les phénomènes associés aux volcans de haute altitude ont attiré l’attention des chroniqueurs depuis l’Antiquité », se réjouit Sébastien Guillet dans Scientific Report. Résultat : un suspect s’est rapidement dessiné. Il s’agit du mont Asama, au Japon.
Pour vérifier cette hypothèse, Sébastien Guillet a étudié les cernes d’arbres japonais. Ces anneaux présents à l’intérieur des troncs se forment chaque année et donnent des informations sur leur croissance. Il a ainsi pu déduire que l’année 1109, soit un an après l’éruption, a été plus froide d’un degré que les autres. Un élément qui vient donc accréditer la thèse d’une éruption volcanique d’ampleur. Et donc de la culpabilité du mont Asama.
Une éruption aux conséquences désastreuses
Les chercheurs suisses ont résolu une énigme millénaire. La disparition de la Lune en l’an 1110.
Cet incroyable phénomène a fait l’objet de nombreuses hypothèses. Jusqu’ici, les scientifiques supposaient que la Lune avait disparu à cause d’une éruption volcanique. Le coupable désigné ? Le mont Helka en Islande, aussi surnommé « la Porte de l’enfer ».
Son éruption en 1104 aurait généré un immense nuage de soufre. Assez épais pour que la Lune ne puisse plus être distinguée dans le ciel plusieurs mois d’affilée.
Pour l’affirmer, les scientifiques s’étaient alors basés sur des traces de sulfate retrouvées dans la glace. Seulement, le paléoclimatologue Sébastien Guillet de l’Université de Genève, estime, lui, que le volcan islandais ne peut pas être à l’origine du phénomène.
Comment peut-il l’affirmer ? Le chercheur a trouvé des traces de sulfate au Groenland datant de 1107 à 1113. Trop longtemps après l’éruption du volcan islandais. Et sachant qu’il existe, d’après une autre étude publiée l’an dernier, un décalage de sept ans entre la datation de la glace et notre calendrier, il est en fait impossible que l’Helka soit à l’origine du nuage.
Après ces analyses, l’Université de Genève a décidé d’approfondir l’enquête. Le but ? Retrouver le volcan coupable de la disparition de la Lune.
Le coupable est un volcan japonais
« Les phénomènes associés aux volcans de haute altitude ont attiré l’attention des chroniqueurs depuis l’Antiquité », se réjouit Sébastien Guillet dans Scientific Report. Résultat : un suspect s’est rapidement dessiné. Il s’agit du mont Asama, au Japon.
Ce volcan, qui a connu une autre grande éruption en 1793, serait à l’origine de la disparition de la Lune. L’étude des chercheurs suisses s’appuie notamment sur les écrits d’un haut fonctionnaire japonais, qui décrit la situation de 1108 : « Il y a eu un incendie au sommet du volcan, une épaisse couche de cendres dans le jardin du gouverneur, partout où les champs et les rizières sont rendus impropres à la culture. Nous n’avons jamais vu cela dans le pays. C’est une chose très étrange et très rare », rapportent les chercheurs de l’Université de Genève.
Le Mont Asama, au Japon, serait à l’origine de la disparition
temporaire de la lune en 1110.
Une éruption aux conséquences désastreuses
Les scientifiques sont même allés plus loin. Ils ont regardé les impacts de cet événement sur l’ensemble de la planète. Ils ont ainsi découvert que cette éruption volcanique avait provoqué des dégâts plus importants que la seule disparition de la Lune.
Les preuves rassemblées suggèrent que les difficultés de subsistance, qui ont commencé en 1109, se sont transformées en famine dans plusieurs régions d’Europe occidentale.
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