Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

La Lune a disparu en l’an 1110, on sait désormais pourquoi

Pendant plusieurs mois, en l’an 1110, la Lune est devenue invisible aux yeux de l’humanité. Cette semaine, les chercheurs de l’Université de Genève ont publié une étude dans la revue Scientific Report pour expliquer le phénomène. La raison invoquée ? Une éruption volcanique, qui aurait engendré un immense nuage de soufre, cachant ainsi la Lune.
Les chercheurs suisses ont résolu une énigme millénaire. La disparition de la Lune en l’an 1110.

Premier suspect : le volcan islandais Helka

Cet incroyable phénomène a fait l’objet de nombreuses hypothèses. Jusqu’ici, les scientifiques supposaient que la Lune avait disparu à cause d’une éruption volcanique. Le coupable désigné ? Le mont Helka en Islande, aussi surnommé « la Porte de l’enfer ».

Son éruption en 1104 aurait généré un immense nuage de soufre. Assez épais pour que la Lune ne puisse plus être distinguée dans le ciel plusieurs mois d’affilée.

Pour l’affirmer, les scientifiques s’étaient alors basés sur des traces de sulfate retrouvées dans la glace. Seulement, le paléoclimatologue Sébastien Guillet de l’Université de Genève, estime, lui, que le volcan islandais ne peut pas être à l’origine du phénomène.


La datation des carottes glaciaires décalée

Comment peut-il l’affirmer ? Le chercheur a trouvé des traces de sulfate au Groenland datant de 1107 à 1113. Trop longtemps après l’éruption du volcan islandais. Et sachant qu’il existe, d’après une autre étude publiée l’an dernier, un décalage de sept ans entre la datation de la glace et notre calendrier, il est en fait impossible que l’Helka soit à l’origine du nuage.

Après ces analyses, l’Université de Genève a décidé d’approfondir l’enquête. Le but ? Retrouver le volcan coupable de la disparition de la Lune.


Les chercheurs se sont appuyés sur de nombreux témoignages d’époque. Car cette disparition de la Lune a fasciné les hommes dans le monde entier.

Le coupable est un volcan japonais

« Les phénomènes associés aux volcans de haute altitude ont attiré l’attention des chroniqueurs depuis l’Antiquité », se réjouit Sébastien Guillet dans Scientific Report. Résultat : un suspect s’est rapidement dessiné. Il s’agit du mont Asama, au Japon.

Ce volcan, qui a connu une autre grande éruption en 1793, serait à l’origine de la disparition de la Lune. L’étude des chercheurs suisses s’appuie notamment sur les écrits d’un haut fonctionnaire japonais, qui décrit la situation de 1108 : « Il y a eu un incendie au sommet du volcan, une épaisse couche de cendres dans le jardin du gouverneur, partout où les champs et les rizières sont rendus impropres à la culture. Nous n’avons jamais vu cela dans le pays. C’est une chose très étrange et très rare », rapportent les chercheurs de l’Université de Genève.

Le Mont Asama, au Japon, serait à l’origine de la disparition
temporaire de la lune en 1110.

Pour vérifier cette hypothèse, Sébastien Guillet a étudié les cernes d’arbres japonais. Ces anneaux présents à l’intérieur des troncs se forment chaque année et donnent des informations sur leur croissance. Il a ainsi pu déduire que l’année 1109, soit un an après l’éruption, a été plus froide d’un degré que les autres. Un élément qui vient donc accréditer la thèse d’une éruption volcanique d’ampleur. Et donc de la culpabilité du mont Asama.

Une éruption aux conséquences désastreuses

Aucun commentaire: