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Le 11 mars 1911, les Français ont dormi 9 minutes et 21 secondes de plus et perdu leur méridien


Les horloges et montres du monde entier
 se calent désormais sur l’heure définie
par le méridien de Greenwich.

Si aujourd’hui le méridien de Greenwich est la référence internationale pour l’heure et les longitudes, ce ne fut pas toujours le cas. Au XIXe siècle, la France aurait bien voulu imposer au monde son méridien de Paris. Sans succès, ce qui l’a rendue boudeuse.
11 mars 1911. Cette date n’est peut-être pas inscrite dans les livres d’histoire, mais ce matin-là, les Français ont dormi 9 minutes et 21 secondes de plus. Cette petite faille spatio-temporelle repose sur une réalité très concrète : la France alignait enfin son heure sur celle du méridien de Greenwich…
Pour comprendre le pourquoi du comment, il faut retourner au XIXe siècle. La France vit avec une multitude d’heures locales, régies par les cadrans solaires et donc la longitude des lieux. Quand il est 10 h à Paris, il n’est par exemple que 9 h 44 à Rennes.
Rien de très grave dans une société où on se déplace à pied ou à cheval, mais avec le développement des télégraphes et chemins de fers à la Révolution industrielle, une harmonisation devient nécessaire. En 1891, la loi du 14 mars institue en France et en Algérie l’heure de Paris. Et ce, malgré les réticences de la province.

La France défend très mal son méridien
Sauf que cette heure de 1891 n’est pas alignée sur le méridien de Greenwich, pourtant établie comme référence internationale quelques années plus tôt. « En 1883, une Conférence géodésique internationale se réunit à Rome, rappelle Jacques Gapaillard, auteur d’une Histoire de l’heure en France, parue en 2011 chez Vuibert. En prélude à la Conférence internationale de Washington prévue en 1884 pour choisir un unique méridien de référence, le sujet est discuté dans la capitale italienne. Mais la France y a très mal défendu le méridien de Paris qu’elle voulait pourtant imposer au monde contre Greenwich. »
En 1884, aux États-Unis, pour le choix officiel donc, le combat est perdu d’avance. Nos compatriotes le savent d’ailleurs bien, mais ils veulent à tout prix éviter Greenwich pour ne pas perdre la face : « Au lieu de défendre la candidature du méridien de Paris, ils tentent d’imposer un autre méridien de référence, un méridien neutre qui ne passerait pas par un observatoire international. »
Peine perdue : parmi les 25 puissances présentes, seul un État vote contre le favori Greenwich (Saint-Domingue), le Brésil et la France s’abstenant. Greenwich, du nom d’une ville de la banlieue de Londres, bénéficie du fait que la navigation internationale s’opérait déjà très majoritairement à l’aide de cartes marines se référant à ce méridien. Le port de Londres occupait d’ailleurs le premier rang mondial.

L'observatoire de Greenwich 
sur lequel est basé le méridien

Le méridien de Greenwich ...
même si cela reste bien sûr imaginaire.

La France boude
Dans les années suivantes, les États se choisissent donc des heures légales en référence à Greenwich et le système des 24 fuseaux horaires, sur lequel la conférence de Washington ne s’était pourtant pas prononcée, se met en place… Sauf en France qui, dans sa vieille rivalité avec les Anglais, institue son heure légale de 1891 axée sur le méridien de Paris – non reconnu pour les questions d’heures – en décalage de 9 bonnes minutes sur Greenwich !

Jusqu’en 1911 où enfin nos compatriotes s’alignent. Pourquoi donc ? « La Tour Eiffel a joué un rôle essentiel, reprend notre interlocuteur, qui a enseigné les mathématiques et l’histoire de l’astronomie à l’université de Nantes. On y avait développé des expériences de TSF. Ce qui, par la transmission de signaux horaires sur de grandes distances, permettait notamment une détermination précise de la longitude en mer. Mais si la France voulait jouer un rôle international de premier plan dans le domaine de l’heure, un préalable évident était de s’aligner elle-même sur l’heure mondiale. »

Ce qui fut réalisé par la loi du 9 mars 1911, laquelle évite pourtant toute référence à Greenwich puisque la nouvelle heure française devient celle de Paris, retardée de 9 minutes et 21 secondes… Il ne fallait surtout pas reconnaître la capitulation face aux Anglais !

Extrait du journal Excelsior en 1911.

Le méridien de Paris ou d'Arago a été matérialisé 
par des médaillons dans les rues de Paris.

Le vrai-faux échange du système métrique
Une légende tenace parcourt le temps. Si les Français ont cédé sur le méridien de Greenwich, c’est parce que les Anglais ont promis de se convertir à notre système métrique. « Le gouvernement anglais s’était montré disposé à traiter sur la base de concessions réciproques, promettant d’adopter le système métrique, contre l’adoption du méridien de Greenwich par la France », écrit ainsi un journaliste dans Excelsior en janvier 1911.
Sauf que c’est bien exagéré, rétablit Jacques Gapaillard : « L’adoption du système métrique français par les Anglais a bien été évoquée lors de la conférence de Rome de 1883, mais nos voisins ne se sont jamais engagés à rien. » De quoi remettre les pendules à l’heure.

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