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Plus un homme fait le ménage, plus il risque le divorce.


Les risques de divorce augmentent entre les couples où les tâches ménagères sont partagées de manière équitable par rapport à ceux où l'essentiel du travail est accompli par la femme.
Les couples où ces tâches ménagères sont assez bien réparties, dits "modernes", sont aussi ceux qui ont une perception plus lâche du mariage.

 
Dans ces couples modernes, les femmes ont aussi souvent un niveau d'éducation élevé et un emploi bien rémunéré, ce qui les rend moins dépendantes économiquement de leur mari. Elles peuvent donc s'en sortir plus facilement en cas de divorce.
 
 
En conclusion, plus un homme travaille beaucoup à la maison, plus la proportion de divorces augmente

L’ALOE VERA EST TRES CONNUE A AIN DEFALI SOUS LE NOM DE « SABRA ».

Bien que s'invitant dans le domaine du textile, l'Aloe Vera est cependant plus connue dans le secteur du bien-être et de la médecine. Elle se reconnaît à ses feuilles épineuses qui peuvent atteindre 60 centimètres de haut et ses fleurs jaunes ou orange disposées en épis.

Elle possède de massives feuilles arborescentes, aux extrémités pointues pourvues d’épines de couleur jaune clair qui font la particularité de l’Aloe Vera. Charnues, ses feuilles sont munies d’une cuticule, d’une couche épidermique, d’un derme cellulosique et d’un parenchyme mucilagineux appelé « jus » qui, en réalité, se présente sous forme de liquide gélatineux. Son gel est le plus utilisé, que ce soit en médecine ou en cosmétique. La raison en est que les principes actifs de celle-ci sont concentrés dans ce « jus ». Son jus est très utilisé en boisson, en inhalation et en crème.


L’Aloe vera est avant tout médical. La feuille d'Aloe vera contient plus de 75 éléments nutritifs et 200 autres composants, ainsi que 20 minéraux, 18 acides aminés et 12 vitamines . L’Aloe Vera est riche en sels minéraux :
- calciulm et phosphore essentiels pour la croissance osseuse,
- du fer indispensable pour le sang,
- du magnésium et du manganèse nécessaires pour les muscles et le système nerveux,
- le cuivre qui maintient l’équilibre de l’organisme, - le chrome utile pour l’activité enzymatique.
L’aloe vera regorge de vitamines : - A : nécessaire pour la croissance du foetus intra-utérin et la protection des cellules en général, - B1 : nécessaire pour la production d’énergie et le développement des tissus, - B2 : essentielle à la vision, la peau et les cheveux, - B3 et B12 : nécessaires au flux sanguin,
- B6 : joue un rôle dans l’assimilation des protéines,
- B9 : utile pour la constitution de L’ADN,
- C : augmente la résistance de l’organisme, - E : excellent antioxydant). L’aloe vera a une composition riche en acides aminés, qui participent à la régulation de l’équilibre chimique ainsi qu'à la régénération des tissus et enfin, à l’emmagasinage d’énergie. L’Aloe vera est très utilisée en textile pour produire de très belles étoffes aux reflets soyeux.


Si vous optez pour une médecine traditionnelle, opérez une entaille dans la feuille de sabra et laissez couler le jus sur la plaie ou la brûlure, ça guérit vite et ça donne de bons résultats car il s’agit d’une plante anti-inflammatoire et désinfectante.

Cette plante qui porte le nom de « sabra » se trouve un peu partout dans nos douars mais n’est utilisé ni en médecine ni en textile mais ses épines servent surtout pour piquer l’échine de nos pauvres ânes et mulets pour les stimuler à bien galoper.

Trente sept lettres de différence entre ces deux communes !


Avec une simple et unique lettre, la commune de France au nom le plus court est sans conteste Y, dans le département de la Somme.

Le nom se prononce “i” mais la centaine d’habitants a droit à un gentilé d’inspiration helléniste : les Ypsiloniennes et Ypsiloniens.

Avec 38 lettres et 7 tirets, la commune de France au nom le plus long est attribué à Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson, dans le département de la Marne.


Située dans le bocage champenois, cette commune, de 600 habitants environ, est en fait née en 1836, de la réunion de trois villages dont elle reprend tout simplement les noms : Saint-Remy-en-Bouzemont, Saint-Genest et Isson.

Le portrait idéal d'un élu communal.

Quelles sont les qualités essentielles d'un élu communal ?
Être orienté vers l’action.
• Avoir de l’ambition politique.
• Prendre des décisions aux bons moments.
• Prendre des décisions de qualité.
• Avoir le sens politique.
• Avoir une pensée stratégique.
• Décorum : savoir-vivre, savoir être et savoir-faire.
• Capacité de chef, de leadership, de rassembler les gens.
• Grande capacité de travail.
• Honnêteté intellectuelle et intégrité.
• Faire preuve de créativité.
• Habileté à travailler et à respecter les organismes du milieu.

Et les élus d’Ain Défali, ont-ils ces qualités essentielles ?
A part EL Kasri Ahmed, tous les élus de notre commune ne présentent aucune de ces qualités.
L’élu doit mieux connaître les problèmes de ses électeurs.
Il est choisi par des citoyens qu’il représente et qui lui ont donné mandat à cet effet. A ce titre, il doit connaître profondément les problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels de ses électeurs. Cela lui permet, pour mieux les représenter, d’exprimer leurs aspirations profondes. Il joue un grand rôle dans la société parce qu’il est à son écoute, à celle des préoccupations profondes des citoyens de divers milieux.
Dorénavant, il faut bien choisir nos vrais élus, des élus honnêtes, bien cultivés, à la hauteur de leur tâche et capables de nous représenter.
C’est fini le bon vieux temps des Doghmi, Liahi, Mehdi, etc… Ces gens nuisibles nous ont ruiné et continuent de rôder autour de nous pour s’enrichir d’avantage sur nos dos. Laissez-nous tranquilles et allez-vous en !

KASRI Ahmed, un ex-fonctionnaire modèle apprécié de tous.

De son vrai nom OULD ALAMI Mohamed, marié et père de huit enfants, est l’un des rares citoyens encore très motivé à accomplir sa tâche au sein de la commune d’Ain Défali.
Son assiduité, sa régularité et son honnêteté suscitent l’admiration de tout le monde.
Ayant le sens des relations humaines, il est à l'aise avec le public et il sait rester courtois même lorsque la situation est tendue.
Rigoureux, volontaire, dynamique, à conscience professionnelle reconnue, il pense avoir le profil nécessaire pour être un employé communal efficace.

Mise en bouteille de l’eau naturelle de la source d’Ain Défali qui est une eau naturelle et limpide.

L'eau naturelle de source d’Ain Défali est une eau potable qui satisfait aux normes, sans aucun traitement chimique. Pourquoi ne pas prévoir un projet d’exploitation de cette eau à valeur inestimable et fera l’apparition d’« Ain Défali » sur le marché de l'eau embouteillée au Maroc ?


Réunissant tous les critères de sélection requis pour une exploitation industrielle optimisée notamment en ce qui concerne le débit et la qualité de cette source d’eau, le marché de l'eau naturelle au Maroc et nos responsables doivent dôter notre commune d'une unité d'embouteillage dont les retombées socio-économiques sur les habitants de notre région sont plus qu’encourageants.
Le débit moyen de la source doit être réparti entre les usagers à hauteur de 40% du débit et le domaine public hydraulique à hauteur de 60%.

N’oubliez surtout pas qu’une idée avancée peut devenir, un jour, une réalité !

Un sac de plastique, fabriqué en une seconde et utilisé pendant 20 minutes, demande 400 ans pour se dégrader !

Chaque année, les Marocains consomment 1,5 milliard de sacs de plastique, soit un équivalent de 250 000 tonnes, ce qui représente 9 kilogrammes par habitant.

Ces sacs, issus du polyéthylène (matière produite à partir du pétrole), peuvent persister dans la nature pendant des années, voire 300 à 400 années et 1200 ans en mer selon leurs épaisseurs ! La biodégradation n’est jamais totale , mais il s’agit seulement d’une dégradation mécanique, qui détruit le sac sans pour autant faire disparaître les molécules de plastique.

Ces sacs de plastiques génèrent ainsi des conséquences et des impacts négatifs sur la santé humaine et l'environnement, notamment, la couverture végétale et animale.
Il y a bien évidemment la pollution visuelle que tout le monde peut constater au quotidien (sacs éparpillés un peu partout), mais aussi le danger que représentent ces sacs pour les animaux, qui risquent l’étouffement en les avalant, et les problèmes d’engorgement que provoque l’amoncellement de ces emballages dans les canalisations d’assainissement. Pire encore, l'incinération des sacs plastiques émet du dioxyde de carbone, qui est un gaz à effet de serre.

Outre ces pollutions, les sacs plastiques représentent un danger pour les grands organismes marins (tortues, cétacés, thons...) en provoquant leur étouffement ou leur étranglement lorsqu'ils les absorbent. Chaque année, ils tuent 1 million d'oiseaux de mer et 100 000 mammifères marins. Ils modifient aussi l'écosystème marin en empêchant la pénétration de la lumière dans l'eau et gênent le développement des micro-organismes.
Et pour compléter cette liste peu réjouissante de nuisances, il faut citer les problèmes d'hygiène occasionnés par l’utilisation des sacs pour stocker des aliments dans le réfrigérateur. Enfermés dans ces emballages hermétiques, les produits frais fermentent et développent des moisissures, qui constituent une menace pour la santé des consommateurs.
Un arrêté est entré en vigueur pour interdire les sacs de plastique noir au Maroc.

En attendant la fabrication de sacs biodégradables et recyclables dans un proche avenir, une campagne de collecte et d’élimination de ces sacs s’avère obligatoire, avec comme objectif de sensibiliser toutes les composantes de la société marocaine, surtout les jeunes, sur cette problématique. La campagne vise également à mobiliser les collectivités, aussi bien locales que nationales, pour l’éradication des sacs plastique et inciter les populations à leur utilisation de façon rationnelle.

Le bidonville géant du douar Ain Défali, une dure réalité, un habitat insalubre, est soustrait du regard des étrangers.

Le bidonville géant du douar Ain Défali, une dure réalité, un habitat insalubre, est soustrait du regard regard des étrangers parce qu’il est caché par la forêt d’eucalyptus et le souk.
Ce bidonville, marqué par une absence d’assainissement et un entassement de petites maisons construites de briques et de plaques de métal, des abris de fortune, des cabanes de tôles. Ici, un fort taux de promiscuité et de chômage accentuant la marginalité sociale, constitue les symptômes criants de la pauvreté d’Ain Défali.
Il n’y a pas d’eau, en dehors de quelques bornes-fontaines. Beaucoup de foyers manquent d’électricité. Les eaux usées et les ordures ménagères sont rejetées dans les ruelles, souvent creusées de caniveaux par le ruissèlement des eaux de pluie. En dépit des contraintes de cet environnement, les femmes font tout leur possible pour entretenir la propreté du ménage et de leurs nombreux enfants.
« Ain Defali », la citadine, a avalé des vagues de migrants venus des campagnes avoisinantes pour fuir la pauvreté. C’est le taux de croissance naturelle mélangé à un taux de mortalité en baisse qui engendre une forte augmentation dèmographique., aussi bien à l’échelon local qu’à l’échelon national. Dés lors, de nombreux problèmes en résultent. Criminalité, sous –alimentation, pauvreté la plus totale, insalubrité, maladies et j’en passe.
Nos responsables ne se préoccupent guère de ce secteur. D'abord en ne les incérant pas dans leurs plans d'urbanisme, en les cachant ou pire, en luttant contre l’arrivée de nouveaux occupants.
Le Maroc veut se débarrasser de ses bidonvilles d’ici 2012. Il ne faut pas rêver que les habitants de ce bidonville seront relogés d’ici quelques mois !

A Ain Défali, il y a un seul hammam mais, il est fermé depuis longtemps.

Si on sait que le Hammam est l'une des meilleures choses que l’on puisse offrir à notre organisme, au moins une fois par semaine. Il permet d’ouvrir les pores de la peau, élimine la saleté et les bactéries, libère les sinus et les voies nasales, apaise les douleurs musculaires et facilite la respiration.
Si le Hammam est un luxe à Ain Défali, il fait actuellement défaut. Les gens qui ont les moyens, peu nombreux chez nous, se déplacent pour se relaxer dans les hammams avoisinants (Jorf Melha, Ouezzane, Masmouda, etc…). et les autres, plus nombreux, se contentent actuellement de l’Oued Rdat pour se laver. Le hammam en question, proprièté de la commune, est loué par le premier khalifa RAHMANI et un autre élu. Notre instituteur, originaire de Masmouda, s’est accaparé de ce lieu public depuis un an et demi et c’est la seule personne qui peut nous renseigner sur les causes de la fermeture de notre Hammam.

C’est pour quand un centre de bienfaisance à Ain Défali ?


Tous les enfants d’Ain Défali, qui vivent dans des situations difficiles : orphelins, enfants abandonnés, enfants de détenus, enfants maltraités, enfants de familles extrêmement nécessiteuses, enfants dont les parents sont à l'hôpital, les chmakrias, les sans domiciles fixes (SDF), etc… attendent avec impatience la construction de ce centre qui n’est toujours qu’à l’état embryonnaire.
Ce projet s'adresse à nos jeunes élèves qui habitent loin de leur lycée ou collège, qui n'ont pas ou très peu, été scolarisés, et a pour but de combattre l'illétrisme.
Ces enfants en détresse qui traversent des périodes de vie difficile rêvent toujours pour que les autorités viennent à leur aide pour ce centre, à vocation sociale et apolitique, voit le jour.

Et ce rêve, deviendra-t-il un jour une réalité ? Ce sont, Mehdi et Rahmani qui vous donneront la vraie réponse !
A suivre.

COMMENT ELIMINER LES MAUVAISES ODEURS DU REFRIGERATEUR ?


Pour enlever les mauvaises odeurs qui émanent d’un réfrigérateur , il faut y mettre au choix :
- un verre de lait.
- un récipient ouvert contenant 2 cuillerées à soupe de café moulu,
- un demi-citron,
- une coupelle de vinaigre blanc,
- quelques branches de thym,
- un morceau de charbon de bois.

Le Maroc, face aux impérialismes.

1822-1859 : Règne de Moulay Abderrahmane.

1823 : Signature d’une convention commerciale avec le Portugal, suivie d’accords comparables avec l’Angleterre en 1824, avec la France et le Piémont en 1825.

1828-1830 : Une crise grave éclate à propos de la persistance de la course entre le Maroc d’une part, l’Angleterre et l’Autriche d’autre part. Les puissances européennes ne sont plus disposées à supporter l’insécurité engendrée par les corsaires.

1832 : La mission française du comte de Mornay, dont fait partie le peintre Eugène Delacroix, vient négocier la neutralité marocaine au moment où la France est engagée dans la conquête de l’Algérie.

1884 : Fondation du poste espagnol de Villa Cisneros, sur la côte atlantique du Sahara.

1890 : Convention secrète franco-anglaise fixant les limites de l’expansion française au Sahara occidental et aux confins algéro-marocains.

1894-1908 : Règne de Moulay Abdelaziz.

1900 : Mort du grand vizir Ba Ahmed et début du règne personnel de Moulay Abdelaziz.

1902 : Accord franco-marocain sur la surveillance des confins et des tribus frontalières.

1902 : Accord franco-italien sur le Maroc et la Tripolitaine.

1903 : Le général Lyautey occupe Colomb Béchar en territoire marocain.

1904 : L’Entente Cordiale franco-anglaise repose, pour une bonne part sur le « troc » accordant le Maroc à la France et l’Égypte à l’Angleterre. La même année, l’Espagne se voit reconnaître sa zone d’influence au nord et le petit territoire d’Ifni sur la côte atlantique.

1844 : Après l’incident intervenu lors de la construction, sur les confins algéro-marocains, du poste de Lalla-Maghnia, les Français occupent Oujda et entament des négociations qui demeurent sans résultat. En août, l’escadre du prince de Joinville bombarde Tanger. Le 14 août, la bataille de l’Isly se termine en désastre pour les forces marocaines et, le lendemain, Mogador est occupé. Le 10 septembre, les accords de Tanger mettent un terme à la guerre.

18 mars 1845 : Traité de Lalla Maghnia qui fixe la frontière algéro-marocaine. La France se voit reconnaître un droit de suite au Maroc.

1847 : Reddition de l’émir Abd el-Kader, le chef de la résistance algérienne à l’occupation française.

1856 : Traité commercial avec l’Angleterre, qui accorde de nombreux privilèges aux marchands anglais.

1859-1873 : Règne de Mohammed IV.

1860 : Après un incident frontalier, l’occupation espagnole de Tétouan débouche sur la paix de Ceuta, qui contraint le Maroc à payer une lourde indemnité à l’Espagne.

1863 : La France obtient des privilèges douaniers analogues à ceux de l’Angleterre. Le Maroc abandonne une bonne partie de sa souveraineté en matière douanière, fiscale et judiciaire. Privé d’une partie de ses ressources traditionnelles, le sultan s’endette auprès des banques anglaises.

1873-1894 : Règne de Moulay Hassan ou Hassan Ier.

1880 : La conférence internationale de Madrid accorde à presque tous les pays européens les privilèges dont bénéficiaient jusque-là Français et Anglais.

1883-1884 : Reconnaissance réalisée, dans l’intérieur du Maroc demeuré fermé aux étrangers, par Charles de Foucauld déguisé en juif.

1905 : Coup de Tanger. Discours de Guillaume II proclamant son hostilité aux ambitions coloniales de la France au Maroc.

1906 : La conférence d’Algésiras réunit treize pays, dont les USA et le Maroc. L’indépendance et l’intégrité du Maroc sont réaffirmées mais la position française est renforcée puisque Paris est désormais en mesure de contrôler les finances marocaines et donc le makhzen c’est-à-dire l’État.

1907 : L’assassinat à Marrakech du docteur Mauchamp entraîne l’occupation de Oujda par les Français. Les émeutes qui éclatent en juillet à Casablanca, à la suite de l’ouverture d’un chantier de voie ferrée à l’emplacement d’un cimetière, entraînent le bombardement de la ville par un croiseur, ce qui déclenche le pillage du mellah et un pogrom contre les juifs.

1908 : Lyautey impose l’autorité française aux tribus installées entre la frontière algérienne et la Moulouya. Dans le même temps, le général d’Amade prend le contrôle de la Chaouïa.

1908-1912 : Règne de Moulay Hafid. Frère aîné d’Abdelaziz, il est proclamé à Marrakech dès le mois d’août 1907 puis marche sur Meknès et Fès. Accusé d’impiété – il était très séduit par les inventions occidentales telles que la bicyclette, les appareils photographiques ou les phonographes –, Abdelazirz est déchu et se réfugie à Rabat où il est bien accueilli par les Français.

Septembre 1908 : L’incident des « légionnaires déserteurs » accueillis par le consulat d’Allemagne à Casablanca ouvre entre Paris et Berlin une deuxième crise marocaine, après celle de 1905-1906.

1909 : L’Espagne étend la zone qu’elle contrôlait à l’ensemble du Rif.

1911 : Devant la révolte des tribus qui a gagné Fès, le sultan demande aux Français d’aller y rétablir l’ordre mais il semble que ceux-ci lui ont pour le moins forcé la main. La colonne Moinier entre à Fès le 21 mars. Meknès est prise en juin. En contrepartie, l’Espagne occupe Larache et Ksar-el-Kébir et l’Allemagne réagit en envoyant la canonnière Panther à Agadir « pour protéger ses intérêts économiques » S’ouvre alors, après ce « coup d’Agadir », la troisième crise franco-allemande à propos du Maroc, finalement réglée par le troc proposé par Joseph Caillaux qui voit l’Allemagne laisser les mains libres à la France dans le royaume chérifien contre le rattachement d’une partie de l’Afrique équatoriale française au Cameroun allemand. La convention est signée le 4 novembre.

30 mars 1912 : Signature du traité de protectorat. Quelques jours plus tard, Fès se soulève, des Français sont assassinés, le mellah juif est pillé. Les tribus soulevées viennent assiéger la capitale. Le 27 avril, Lyautey est nommé résident général et, un mois plus tard, Gouraud écrase la révolte de Fès. Marrakech est occupée en septembre 1912 et Taza en I914. Lyautey décide d’installer la capitale à Rabat et obtient l’abdication de Moulay Hafid remplacé par son frère Moulay Youssef.

Le Maroc, le temps de la grandeur alaouite.

Originaires du Hedjaz, les Alaouites descendent – comme les Saadiens – de Hassan fils aîné de Fatima et d’Ali, la fille et le gendre du Prophète, et constituent donc une lignée chérifienne. Venus s’installer dans le Tafilalet à la fin du XIIIe siècle, ils sont également désignés sous le nom de Filaliens.

1631-1636 : Moulay ach-Chérif impose son autorité dans la région du Tafilalet.

1636-1664 : L’un de ses fils, Moulay Mohammed, engage la lutte contre la zaouïa de Dila puis conquiert pour quelque temps Oujda et Tlemcen avant de se replier sur la Tafna quand se déclenche la réaction turque.

1554-1672 : Règne de Moulay Rachid. Frère cadet de Moulay Mohammed, il réussit à imposer son autorité à tout le Maroc. Il prend tout d’abord le contrôle des itinéraires commerciaux transsahariens. Il s’empare de Marrakech en 1669 mais disparaît dans un accident de cheval.

1672-1727 : Le règne de Moulay Ismaïl correspond à une période d’apogée de la puissance marocaine. Demi-frère des deux précédents sultans et gouverneur de Meknès, il y est proclamé à l’annonce de la mort de Moulay Rachid. Il lui faudra une vingtaine d’années pour consolider, contre les divers particularismes locaux ou religieux, l’unité du royaume. Le sultan dote le Maroc d’une puissante armée, composée pour une bonne part d’esclaves noirs qui lui sont totalement dévoués, ce qui permet au pouvoir central d’être moins dépendant des tribus trop souvent rebelles.

1681 : Traité de La Mamora (Mehdiya) entre le Maroc et la France, contre l’Angleterre et l’Espagne, mais Louis XIV ne le ratifiera pas en raison de la persistance de la course salétine. En 1682, un traité d’amitié n’en est pas moins signé à Saint-Germain-en-Laye.

1689 : Ambassade française de Pidou de Saint Olon. Elle est reçue à Meknès, la capitale de Moulay Ismaïl. En 1698, une dernière ambassade, marocaine celle-là, se rend en France mais l’accès au trône d’Espagne du petit fils de Louis XIV deux ans plus tard condamne toute perspective d’alliance contre ce pays.

1701 : Échec d’une expédition contre les Turcs de la Régence d’Alger.

1710 : Le consul de France à Salé quitte le Maroc, suivi deux ans plus tard par celui de Tétouan.

1718 : La France et l’Espagne rompent leurs relations avec le Maroc. Ce sont les Anglais qui en profitent sur le plan commercial.

1727-1757 : Douze fils de Moulay Ismaïl se succèdent au pouvoir en fonction des caprices d’une armée qui fait et défait les sultans. L’anarchie s’installe. Les caisses de l’État sont vidées et le pays connaît même localement des débuts de famine.

1757-1790 : Règne de Sidi Mohammed ben Abdallah. S’appuyant sur les tribus du Sous, il brise le pouvoir des troupes d’esclaves noirs devenus des prétoriens.

1757 : Le sultan signe un traité de commerce avec le Danemark, puis en 1760 avec l’Angleterre, en 1763 avec la Suède et, deux ans plus tard avec Venise. Il faut attendre 1767 pour voir un traité analogue conclu avec la France. Le sultan fait également aménager par un ingénieur français, le Toulonnais François Cornut, le port de Mogador-Essaouira. Il fait également engager des travaux dans le port de Dar-el-Beida qui deviendra Casablanca.

1765 : Une escadre française bombarde Salé et Larache.

1769 : Les Portugais choisissent d’évacuer Mazagan mais le sultan échoue, en 1774, quand il assiège Melilla et les Espagnols conservent leurs positions.

1776-1782 : Le Maroc est affecté par une terrible sécheresse, génératrice de famine. De 1797 à 1800, il connaît une épidémie de peste très meurtrière et la conjonction de ces deux calamités affaiblit terriblement le pays, qui perd peut-être alors la moitié de sa population.

1787 : Les États-Unis d’Amérique signent un traité d’amitié avec le Maroc.

1790-1792 : Règne de Moulay Yazid. Il est troublé par une guerre malheureuse contre l’Espagne et par les dissidences de ses frères. Le sultan est tué au combat lors de l’une de ces révoltes.

1792-1822 : Règne de Moulay Slimane, l’un des fils de Sidi Mohammed ben Abdallah, qui doit d’abord s’imposer à ses frères.

1813 : Le sultan finit par avoir raison de la révolte du Rif.

1818 : Le sultan est battu lors d’une révolte des Berbères de l’Atlas, qui entrent à Fès en 1820. Il a dressé contre lui de nombreux opposants, notamment les zaouïas quand il a voulu lutter contre les marabouts et les moussems, les rassemblements festifs autour de leurs tombeaux. Il s’inspirait de la réforme wahhabite qui venait de triompher en Arabie avec les Saoudiens mais ces tentatives ne firent qu’engendrer la révolte populaire. Moulay Slimane reprend le dessus mais il est de nouveau vaincu en 1822 et abandonne alors le pouvoir au profit de l’un de ses neveux, Moulay Abderrahmane ben Hicham.

Le Maroc, de la décadence mérinide au royaume saâdien

1358-1374 : Six sultans règnent durant cette période, généralement déposés ou assassinés par les vizirs, qui exercent la réalité du pouvoir alors que le pays plonge dans l’anarchie.

1374-1393 : Le roi nasride de Grenade exerce une tutelle de fait sur le Maroc et occupe Gibraltar et Ceuta.

1398-1420 : Règne du grand sultan mérinide Abou Saïd III.

1399: Henri III de Castille prend Tétouan et vend sa population.

1415: Les Portugais s’emparent de Ceuta.

1420-1465 : Règne du dernier Mérinide Abd al-Haqq. Il est porté au pouvoir par le gouverneur de Salé Abou Zakariya Yahya de la tribu des Beni Wattas alliée des Mérinides et installée dans le Rif. Cet Abou Yahia va exercer une véritable régence et garder le pouvoir pendant vingt-huit ans. Abd al-Haqq se retourne contre la famille du régent et la fait massacrer, à l’exception de celui qui deviendra en 1471 le premier souverain wattasside.

1437 : Échec de l’expédition portugaise contre Tanger.

1438 : Avènement du roi de Portugal Alphonse V, surnommé « l’Africain » ; qui mène au Maroc une politique résolument expansionniste.

1458 : Prise de El-Ksar-es-Seghir par les Portugais.

1465 : La révolte de Fès entraîne l’exécution du sultan Abd al-Haqq. Un sultan d’origine idrisside, Abdallah al-Jouti, est proclamé mais son autorité se limite à la région de Fès.

1471 : Mohammed ech-Cheikh, qui a survécu au massacre des Wattassides, vient assiéger Fès, s’en empare l’année suivante et fonde la nouvelle dynastie wattasside. La même année, les Portugais prennent Arzila, puis Tanger, ce qui leur permet de contrôler le détroit.

1472-1505 : Règne de Mohammed ech-Cheikh qui ne peut s’opposer à l’éclatement territorial du pays et à l’intervention des Portugais sur les côtes du pays.

1481 : Les Portugais imposent leur autorité à Safi qu’ils occuperont effectivement en 1508, puis à Azzemour en 1486 (occupée en 1513), à l’embouchure de l’Oum-er-Rbia.

1492 : À l’issue de la guerre commencée dix ans plus tôt, les Rois Catholiques d’Espagne s’emparent de Grenade, scellant ainsi la fin de l’Islam espagnol.

1505-1524 : Règne de Mohammed II. Il échoue dans ses tentatives de reprendre Arzila en 1508 et 1515 et Tanger en 1511.


1505 : Joao Lopes de Sequeira fonde Santa Cruz de Aguer (Agadir), récupéré par la Couronne portugaise en 1513.

1514 : Débuts de l’établissement portugais de Mazagan, qui durera jusqu’en 1769.

1515 : Battus à La Mamora, les Portugais doivent abandonner l’embouchure du Sebou.

1519 : Construction de la forteresse portugaise d’Agouz, à l’embouchure de l’oued Tensift.

1524 : La famille saadienne se rend maîtresse de Marrakech. Il s’agit d’une lignée chérifienne originaire du Hedjaz dont l’un des chefs Abou Abdallah, disparu en 1517, avait rallié derrière lui le Sous pour lutter contre les Portugais. Le rôle grandissant des Saadiens va de pair avec l’essor des zaouias ou confréries, et l’autorité spirituelle grandissante des marabouts, phénomène fréquent en période de crise alors que l’Islam paraît menacé. Mohammed el-Jazouli, chef d’une puissante zaouïa du Sous, a ainsi soutenu dès 1511 la désignation comme chef de guerre d’Abou Abdallah surnommé « Celui qui est appelé par Dieu ».

1524-1550 : Règne d’Ahmed al-Wattassi. Il doit reconnaître aux Saadiens une indépendance de fait dans les régions du Sud. Quand il se décide à marcher sur Marrakech en 1528, il est battu et doit se replier. Deux fils d’Abou Abdallah se partagent alors le pouvoir dans le sud du pays : Ahmed el-Arej règne à Marrakech, Mohammed ech-Cheikh est gouverneur du Sous.

1537 : Victorieux des Wattassides à l’Oued-el-Abid, les Saadiens obtiennent le partage du Maroc en deux royaumes dont la frontière est située à hauteur de la région du Tadla.

1541 : Les Saadiens arrachent Agadir aux Portugais et apparaissent comme les défenseurs de l’Islam alors que, trop faibles, les Wattassides cherchent à négocier avec les chrétiens. La chute d’Agadir marque le début du reflux portugais. Azemmour et Safi sont bientôt évacués et, après la prise de Fès, par les Saadiens, El-Ksar-es-Sghir et Arzila sont abandonnés à leur tour en 1550. À cette date, les Portugais ne conservent plus que Tanger, Ceuta et Mazagan.

1548 : Fait prisonnier par les Saadiens, le sultan est libéré contre l’abandon de Meknès.

1550 : Prise de Fès par les Saadiens.

1552 : Échec des tentatives saadiennes dans l’ouest de l’actuelle Algérie.

1554 : Appuyé par les Turcs d’Alger, Bou Hassoun, un Wattasside reprend Fès mais cette restauration est éphémère car Bou Hassoun est finalement vaincu et tué dans le Tadla par le Saadien Mohammed ech-Cheikh qui récupère Fès. Les derniers Wattassides sont massacrés par des pirates alors qu’ils fuyaient le Maroc.

1554-1557 : Règne de Mohammed ech-Cheikh sur un Maroc réunifié, dont la capitale est transférée de Fès à Marrakech. Le sultan marocain, inquiet des ambitions ottomanes, se tourne alors vers l’Espagne de Philippe II et négocie secrètement avec le comte d’Alcaudete, gouverneur espagnol d’Oran, pour agir contre Alger mais les Turcs devancent l’offensive prévue et assiègent sans succès Oran, alors que les Marocains échouent devant Tlemcen.

1557 : Mohammed ech-Cheikh est assassiné par un transfuge turc qui s’était mis à son service et sa tête est portée à Alger puis envoyée à Constantinople. Les troupes algéroises menacent Fès après une bataille indécise livrée sur l’oued Sebou mais une sortie des forces espagnoles d’Oran les contraint au repli.

1557-1574 : Règne d’Abou Mohammed Abdallah el-Ghalib Billah. Il échoue dans sa tentative contre Mazagan et la révolte morisque de Grenade gêne sa volonté d’alliance avec l’Espagne contre la menace ottomane. Celle-ci apparaît moins dangereuse après que les flottes chrétiennes ont battu à Lépante celle du sultan, en octobre 1571.

1574-1576 : Règne de Mohammed el-Moutaoukil, l’aîné des fils de Mohammed el-Ghalib alors que, selon la tradition, le frère aîné du défunt, Abdelmalek, aurait dû lui succéder. Abdelmalek, qui a combattu dans les armées ottomanes, bénéficie du soutien du sultan turc qui cherche ainsi à installer enfin la puissance ottomane au Maroc. Abdelmalek peut ainsi envahir le pays avec une puissante armée turque et il s’empare de Fès, puis de Marrakech après avoir battu son neveu près de Rabat. Celui-ci recherche alors l’appui du roi du Portugal Sébastien, qui espère ainsi prendre pied de nouveau sur les côtes marocaines.

1576-1578 : Règne d’Abdelmalek el-Moatassem Billah. Il cherche à écarter du Maroc l’allié turc qui lui a permis de s’installer au pouvoir car il comprend que le sultan de Constantinople constitue la principale menace pour l’indépendance marocaine, autrement dangereuse que celle de l’Espagne de Philippe II, contrainte de disperser ses efforts d’Italie aux Flandres.

4 août 1578 : Bataille de l’Oued el-Makhzen – dite aussi d’Alcazarquivir, ou « bataille des trois rois » – au cours de laquelle le roi Sébastien de Portugal et son protégé Mohammed el-Moutaouakil se noient dans la rivière en tentant de fuir pendant qu’Abdelmalek est emporté par la maladie. La victoire marocaine est totale et aura des conséquences dramatiques pour le Portugal qui avait perdu le meilleur de ses forces et dont le prince n’avait pas de descendant, ce qui allait entraîner en 1580 l’annexion du pays par l’Espagne de Philippe II, l’oncle du roi défunt. Le petit royaume lusitanien allait ainsi perdre pendant soixante ans son indépendance.

1578-1603 : Règne d’Ahmed el-Mansour, le frère d’Abdelmalek. Son règne correspond à une période de paix qui voit l’Empire ottoman renoncer à ses ambitions en direction de l’ouest, ce qui contribue à fortifier l’indépendance marocaine.

1581 : Les Marocains s’emparent des oasis du Touat qui constituaient une étape obligatoire sur la route menant du Sud algérien vers Tombouctou et Gao, une route qui avait progressivement supplanté celle passant par le Tafilalet. Le déclin du commerce transsaharien – dont les caravanes sont maintenant concurrencées par les caravelles portugaises qui vont directement sur les côtes guinéennes – et la volonté de contrôler les salines de Teghaza dont s’est emparé l’Empire songhay de Gao conduisent naturellement le Maroc à se tourner vers ces régions pour rétablir des échanges qui, pendant au moins sept siècles, s’étaient révélés très fructueux pour lui.

13 mars 1591 : Après avoir traversé le Sahara par Tindouf, Teghaza et Taoudeni, l’armée marocaine du pacha Djouder se heurte à Tondibi aux troupes de l’Askia de Gao qui sont rapidement mises en déroute. Gao est prise et l’Askia accepte toutes les conditions marocaines mais le sultan envoie des renforts confiés à un certain Mahmoud et exige davantage. Vaincu, l’Askia est tué, l’Empire songhay disparaît et un pachalik marocain est installé à Tombouctou où il se maintiendra jusqu’en 1660. Cette conquête ne modifiera pas profondément les échanges car l’or du Soudan continuera à s’exporter par la côte du golfe de Guinée ou par des itinéraires transsahariens aboutissant sur les côtes méditerranéennes contrôlées par les Ottomans.

1603 : À la mort du sultan, emporté par une épidémie de peste, le pays voit bientôt s’affronter ses fils proclamés sultans, l’un à Fès, l’autre à Marrakech. Moulay Zidane sort finalement vainqueur de la lutte l’opposant à ses frères Abou Faris et Al-Mamoun. Au cours des quarante ans qui suivent, plusieurs sultans saadiens se succèdent à Fès d’une part, à Marrakech de l’autre. Il faut attendre la victoire des Alaouites pour voir l’ordre et l’unité rétablis.

1609-1614 : Expulsion des Morisques d’Espagne. Un grand nombre d’entre eux vient s’installer au Maroc : ceux venus d’Estremadure près de Rabat, d’autres à Salé où ils fondent une république corsaire appelée à devenir fameuse et à multiplier ses expéditions dans tout l’Atlantique.

Le Maroc, des Almoravides aux Almohades.

1031 : Fin du califat ommeyade de Cordoue. Il est remplacé par une vingtaine de principautés musulmanes, los reinos de taifas, bien incapables de faire face à la pression qu’exercent désormais les royaumes chrétiens du nord de la péninsule ibérique.

Vers 1035 : L’émir des Berbères Lemtunas, Yahia ben Ibrahim, fait appel à un saint homme, Abdallah ibn Yacine, pour lui demander de prendre la direction spirituelle de son peuple. À la tête d’une petite communauté formée de Lemtunas et de Goddalas – héritiers des Gétules des géographes antiques –, Ibn Yacine impose des règles de vie conformes au malékisme le plus rigoureux ; cette école théologique et juridique inspirée par Malik ibn Annas, mort en 795, s’était largement imposée dans l’Afrique du Nord sunnite. Réunis dans un fortin, un ribat, installé à proximité de la côte mauritanienne, les Voilés ou porteurs de litham, moulathimoun, – dont l’allure était semblable à celle de nos actuels Touaregs – vont devenir les Morabitoun dont nous avons fait les Almoravides. L’afflux des catéchumènes transforme rapidement ces croyants en guerriers qui vont donner à la razzia traditionnelle du désert la dimension de la guerre sainte.

1042-1052 : Les Almoravides réalisent la conquête du Sahara occidental.

1054 : Prise d’Aoudaghost, la porte du Soudan, du « pays des Noirs ».

1056 : Prise de Sidjilmassa où les Berbères Zénètes sont exterminés. Conquête du Sous et prise de Taroudant. Après la mort de Yahia ben Ibrahim, puis de son successeur Yahia ben Omar, tous deux tués au combat, c’est le frère de ce dernier Abou Bekr ben Omar qui devient l’émir des Almoravides, au moment où commence la conquête du Maroc au nord de l’Atlas.

1059 : Mort d’Abdallah ibn Yacine. Abou Bekr devant repartir vers le sud où se réveillent les luttes tribales, c’est son cousin Youssef ibn Tachfin qui prend et qui conservera la direction des opérations contre le Maroc, Abou Bekr mourant peu après au cours d’une de ses campagnes menées contre les Noirs païens soudanais.

1060 : Youssef établit une base d’opérations sur le cours supérieur de l’oued Tensift, là où se dressera bientôt Marrakech. Il transforme également l’outil militaire almoravide, limité jusque-là à une cavalerie légère organisée pour la razzia. Il met notamment sur pied une infanterie nombreuse et disciplinée.

1063 : Prise de Fès par les Almoravides. Elle se rebelle ensuite, avant d’être reprise et de voir sa population massacrée en 1070.

1079 : Youssef s’empare de Tlemcen, dans l’ouest algérien, de Oujda en 1081, puis de Ténés et d’Oran en 1082, avant d’atteindre le massif de l’Ouarsenis et la vallée du Chélif.

1084 : Prise de Ceuta, qui dépendait de la dynastie hammudide installée à Malaga. À ce moment, les Almoravides contrôlent toute la partie occidentale du Maghreb, jusqu’à hauteur d’Alger.

1085 : Prise de Tolède par le roi de Castille Alphonse VI. La pression chrétienne sur Al-Andalus se précise dangereusement et le roi musulman de Séville Al-Motamid se résout à faire appel aux Almoravides, de même que le roi de Badajoz Al-Motawakil.

23 octobre 1086 : Victoire des Almolravides et de leurs alliés andalous sur les Castillans au nord-est de Badajoz, lors du « Vendredi de Zallaca ».

1089 : Lors d’une deuxième expédition en Espagne, Youssef ibn Tachfin ne peut s’emparer du camp retranché chrétien d’Aledo qui entretient l’insécurité dans le sud-est d’Al-Andalus.

1090 : Troisième expédition de Youssef en Espagne. Il échoue devant Tolède mais s’empare de Grenade dont le roi musulman Abd Allah est jugé indigne du trône. Inquiets, plusieurs reyes de taifas recherchent l’alliance de la Castille.

1091 : La réaction almoravide est rapide et brutale. Avec l’appui d’une partie importante de la population musulmane ibérique, les Marocains se débarrassent des roitelets locaux, et s’installent à Cordoue et à Séville dont le roi Al-Motamid finit ses jours en prison au sud de Marrakech.

1094 : Les Almoravides s’emparent du royaume de Badajoz dont le roi Al-Motawakil – qui comptait parmi ceux qui les avaient appelés avant de se rapprocher du camp chrétien – est exécuté.

1094 : Rodrigo Diaz de Bivar, le Cid Campeador, réussit à prendre Valence et repousse ensuite les contre-attaques almoravides mais il disparaît en 1099 et sa veuve Jimena doit évacuer la ville en 1101.

1097 : Le roi de Castille Alphonse VI est vaincu à Consuegra et l’un de ses plus valeureux lieutenants, Alvar Fanez, l’est près de Cuenca.

Septembre 1106 : Youssef ibn Tachfin meurt à plus de quatre-vingt-dix ans, après avoir bâti un Empire qui va du Tage au Sénégal et des côtes algériennes au Soudan. Son fils, Ali ben Youssef, lui succède et demeurera à la tête de l’Empire jusqu’en 1143.

1108 : Les Almoravides battent les Castillans à Uclès. L’année suivante, Ali prend Talavera, Madrid et Guadalajara mais ne peut s’emparer de Tolède.

1115 : Les Almoravides réalisent la conquête des Baléares.

1118 : Le roi d’Aragon Alphonse le Batailleur prend Saragosse, passée depuis 1110 sous le contrôle des Almoravides.

1121 : Installation à Tinmel, dans le Haut Atlas au sud de Marrakech, d’Ibn Toumert et de ses fidèles « Almohades », Al-Mowahidoun, tenants de l’unicité de Dieu. Berbère originaire d’Igiliz, sur le versant septentrional de l’Atlas, Ibn Toumert avait voyagé en Orient où, prenant connaissance de la philosophie d’Al-Ghazali, des expériences des soufis et, peut-être, de la tradition chiite, il avait pu mesurer les limites de l’Islam malékite nord-africain. Revenu au Maghreb, il est chassé de Bougie, de Tlemcen et de Fès pour avoir voulu y faire interdire les instruments de musique et, menacé par les docteurs malékites inquiets de son influence grandissante, il part se réfugier chez les montagnards Masmoudas de l’Atlas ; ils constitueront la base ethnique initiale du mouvement almohade qui tirera ses forces vives des sociétés montagnardes et sédentaires hostiles aux nomades sahraouis qu’étaient les Almoravides. Surnommé « l"Imam infaillible et impeccable » – ce qui semble confirmer l’existence d’une influence chiite – ou le Mahdi, « l’Envoyé de Dieu », Ibn Toumert s’inscrivait aussi dans une tradition des prophètes ou mahdis héritiers des devins qui jouaient un rôle important dans les sociétés berbères traditionnelles et s’étaient déjà manifestés dans le Maroc des siècles précédents. L’attente messianique de la venue d’un sauveur chargé de purifier le monde du péché et de rétablir la justice sociale conforme à la volonté divine – on peut reconnaître là l’héritage du kharidjisme des premiers temps de l’Islam maghrébin – a évidemment préparé le terrain pour le développement de l’aventure almohade.

1129 : L’émir almohade Abd el-Moumen bat devant Aghmat les troupes almoravides qui tentaient de réduire Tinmel et les repousse jusqu’à Marrakech mais, peu préparés au combat en plaine, les Almohades doivent se replier sur leur repaire montagnard où le Mahdi Ibn Toumert meurt en 1130. Berbère Zénète de Tlemcen mais marié avec une Berbère Harga de l’Atlas marocain, Abd el-Moumen ne sera vraiment reconnu comme le successeur d’Ibn Toumert qu’en 1133 mais c’est lui qui, après avoir pris le titre de calife, va vaincre les Almoravides et réaliser la conquête du pays.

1131 : Un musulman espagnol, Saif al Daula (Zafadola) s’entend avec les Castillans contre les Almoravides, trop étrangers à la population musulmane ibérique.

1134 : Victoire almoravide de Fraga mais Ali ben Youssef doit rappeler au Maroc son fils Tachfin ben Ali car son pouvoir y est menacé par les Almohades.

1140-1141 : Les Almohades s’emparent des oasis du sud puis de Taza, échouent devant Ceuta mais prennent peu après Melilla et Alhucemas.

1145 : Victorieux devant Tlemcen, les Almohades poursuivent l’Almoravide Tachfin ben Ali jusqu’à Oran où il est tué. Oran, Tlemcen, Oujda et Meknès tombent ensuite, de même que Fès dont la garnison almoravide est massacrée. Salé et Ceuta se soumettent.

1145-1147 : Les révoltes déclenchées en Al-Andalus contre le pouvoir almoravide par les musulmans ibériques aboutissent à l’apparition de nouveaux reinos de taifas. Les Almoravides gardent Séville, Grenade et les Baléares mais ils ont été chassés de Cordoue, Badajoz, Ronda ou Malaga ; Ibn Mardanish, successeur de Zafadola, est le maître de Valence et de Murcie, tout en entretenant de bonnes relations avec les chrétiens. La chute de Lisbonne en 1147 et la prise d’Almeria la même année, celle de Tortosa, de Lerida et de Fraga au nord-est en 1148 semblent annoncer une reprise de la Reconquista. Dès 1146, Cadix et Jerez se sont ralliées aux Almohades. Badajoz, Séville, Cordoue et Grenade tombent entre leurs mains au cours des mois suivants ; les vainqueurs contrôlent ainsi tout le sud de la péninsule, l’est demeurant aux mains des princes musulmans indépendants, les Almoravides conservant pour leur part pendant un temps les Baléares.

Mars 1147 : Les Almohades s’emparent de Marrakech. Massacre de la garnison et de tous les représentants de la lignée almoravide. Abd el-Moumen édifie sur les ruines du palais almoravide la mosquée Koutoubiya.

1152 : Abd el-Moumen entame la conquête du Maghreb oriental où il entend écarter la menace que les nomades arabes hilaliens – expédiés par le calife fatimide d’Égypte contre les royaumes zirides et hammadides du Maghreb oriental – font peser en fait sur toutes les populations sédentaires de la région. Il doit également engager la guerre sainte contre les Normands de Sicile qui ont installé des points d’appui commerciaux sur les côtes tunisiennes et qui menacent Bougie. Avec l’aide du souverain ziride, le calife almohade bat les Hammadides et s’empare de Bougie. Il écrase les Arabes devant Sétif mais traite ensuite avec eux et installe certaines tribus dans le Maghreb occidental, contribuant ainsi à l’arabisation de régions demeurées jusque-là exclusivement berbères.

1157 : Les Almohades reprennent Almeria aux chrétiens.

1159 : Nouvelle campagne d’Abd el-Moumen dans l’est du Maghreb. Tunis, Sfax et Tripoli sont prises et la garnison normande de Madhiya se replie sur la Sicile. Les Almohades brisent également une tentative des nomades arabes contre Kairouan. Toute l’Afrique du Nord est désormais sous leur contrôle : leur autorité s’étend beaucoup plus loin vers l’est que celle des Almoravides. Abd el-Moumen va pouvoir désormais donner la priorité à l’Espagne.

1160 : Abd el-Moumen franchit le détroit et fait fortifier Gibraltar. L’un de ses lieutenants bat les Castillans près de Badajoz.

1163 : Mort d’Abd el-Moumen à Salé, au moment où il préparait une nouvelle expédition vers l’Espagne.

1163-1184 : Règne d’Abou Yakoub Youssouf, qui prend en 1167 le titre de calife. Fils d’un Zénète et d’une Masmouda, ce Berbère maghrébin – qui restera fidèle aux préceptes d’Ibn Toumert – n’en sera pas moins avant tout un Andalou. Valence se rallie aux Almohades et la mort d’Ibn Mardanish leur livre Murcie en 1172.

1177 : Le roi de Castille prend Cuenca. L’année suivante, le roi de Portugal pousse une entrada jusqu’à Séville. La permanence de la menace chrétienne conduit les Almohades à reprendre l’offensive.

1181 : Evora est reprise par les musulmans mais Abou Yakoub est tué en 1184 en assiégeant Santarem.

1184-1199 : Règne d’Abou Youssef Yakoub al-Mansour.

1184 : Ali ben Ghaniya, qui contrôlait toujours les Baléares au nom des Almoravides porte la lutte en Berbérie en s’emparant de Bougie et soulève ensuite des tribus bédouines contre l’autorité almohade. Alger, Miliana, Gafsa et Tripoli sont reprises. Seules Tunis et Mahdiya résistent en Ifriqiya alors que les nomades pillards poussent leurs razzias jusqu’aux oasis du sud marocain. L’intervention en 1187 d’Abou Youssef permet de briser ces révoltes. Ali et ses alliés sont vaincus près de Gafsa mais Abou Youssef, comptant les utiliser pour la guerre sainte qu’il mène en Espagne, installe de nouveau vers l’ouest des tribus bédouines, renforçant ainsi l’arabisation du Maghreb occidental. Les derniers Almoravides n’en poursuivent pas moins la lutte, créant une insécurité chronique en s’appuyant sur les Bédouins dans les régions de l’actuel sud tunisien.

10 juillet 1195 : Les Almohades remportent une grande victoire sur les chrétiens à Alarcos mais Tolède résiste à tous les assauts.

1199-1213 : Règne de Mohammed An Nasir, quatrième calife almohade.

1202 : L’Almoravide Yahia ben Ghaniya, qui a repris Mahdiya et Tripoli, vient assiéger Tunis et s’en empare. La réaction almohade est foudroyante et l’Almoravide subit une série de défaites qui redonnent à Mohammed an-Nasir le contrôle du Maghreb oriental. Les Baléares sont également conquises par les Almohades et, durant la première décennie du XIIIe siècle, la « paix almohade » règne de Séville au Sud marocain et de l’Atlantique à Tunis.

16 juillet 1212 : La victoire des chrétiens sur les forces almohades à Las Navas de Tolosa décide de l’issue de la Reconquista et annonce la fin inéluctable d’Al-Andalus, même si les vainqueurs ne peuvent exploiter immédiatement leur succès.

1213 : Al-Mostansir succède à son père An-Nasir. Dépourvu d’autorité, il laisse l’Empire almohade très affaibli quand il meurt en 1224. Le gouverneur almohade de Murcie cherche à s’emparer du pouvoir alors que le fils d’An-Nasir doit fuir Marrakech. Le gouverneur de Séville, Al-Mamoun, passe en Afrique et tente d’y établir son autorité en rétablissant la tradition malékite. Dès 1228, l’Espagne échappe à l’autorité marocaine et il en va de même du Maghreb oriental.

Vers 1216 : Les Beni Merine, nomades Zénètes venus du Sud, se font payer tribut par Fès et Taza. La réaction des Almohades les contraint à se replier mais, à la faveur du déclin du califat, ces nouveaux venus, qui ne présentent aucune originalité religieuse, à la différence des Almoravides et des Almohades, et qui ne s’inscrivent pas non plus dans une lignée chérifienne issue du Prophète – comme les Idrissides avant eux et les Alaouites après eux – sont avant tout de redoutables guerriers qui écriront à partir du dernier tiers du XIIIe siècle une nouvelle page de l’histoire marocaine.

1232 : Mort d’Al-Mamoun. Son fils, Abou Mohammed Abd el-Ouahid Ar-Rachid, règne de 1232 à 1242, reprend Marrakech, chasse de Fès les rebelles Beni Merine mais les révoltes locales se multiplient.

1242-1248 : Règne d’Abou Hassan. Il rétablit l’autorité almohade sur le Maroc, écarte du Maghreb central les Hafsides de Tunis mais disparaît prématurément. Son successeur, un arrière-petit-fils de Yakoub al-Mansour, ne règne plus que sur Marrakech et sa région et paie tribut aux Mérinides. L’un de ses cousins s’appuie sur ceux-ci pour établir son pouvoir dans la capitale du sud mais ses protecteurs se débarrassent de lui et prennent la ville en 1269, ce qui leur permet de se poser en successeurs de la dynastie née de la prédication d’Ibn Toumert.

À partir de 1245 : Les Mérinides entament la conquête du Maroc septentrional où ils font de Fès leur capitale, sous la conduite de Abou Yahia Abou Bakr qui, en occupant également les oasis sahariennes, isole Marrakech et rompt ses relations commerciales avec le Sud.

1248 : La prise de Séville par le roi de Castille Ferdinand III vient conclure la « Grande Reconquête », qui a déjà entraîné la reprise de Cordoue en 1236 et de Valence deux ans plus tard. Le petit royaume nasride de Grenade, tributaire de la Castille, demeure le dernier vestige de l’Al-Andalus musulman.

1258-1286 : Règne du Mérinide Abou Youssef Yakoub, qui succède à son frère Abou Yahia. Après avoir pris Marrakech en 1269, il réussit à imposer son autorité au Maroc et crée à Fès une nouvelle ville mais il doit compter avec l’hostilité du royaume abdelwalide de Tlemcen ; les quatre expéditions lancées en Espagne pour soutenir le royaume grenadin contre la menace castillane ne débouchent sur aucun résultat solide.

1286-1307 : Règne d’Abou Yakoub Youssef. Les Grenadins reprennent Tarifa aux Marocains et s’emparent même un temps de Ceuta. Le sultan mérinide est plus heureux contre les Abdelwalides de Tlemcen. Il conquiert presque tout leur territoire jusqu’à l’Ouarsenis mais il est assassiné alors qu’il assiège leur capitale. Son successeur, Abou Thabet, qui régnera moins d’un an, lève immédiatement le siège de la ville.

1308-1310 : Règne d’Abou Rabia, frère d’Abou Thabet. Il reprend Ceuta aux Musulmans espagnols mais meurt prématurément à vingt ans.

1310-1331 : Règne d’Abou Saïd Othman, fils d’Abou Youssef Yakoub, le fondateur de la dynastie, et grand oncle d’Abou Rabia.

1329 : Les Marocains reprennent aux Castillans Algésiras, véritable porte d’entrée dans la péninsule ibérique.

1331-1351 : Règne d’Abou Hassan


1337 : Abou Hassan s’empare de Tlemcen et impose son autorité jusque dans l’Algérois.

28 novembre 1340 : Bataille du Rio Salado. La victoire chrétienne condamne définitivement tout espoir de reconquête musulmane de l’Espagne.

1344 : Les Castillans reprennent Algésiras.

1347 : Abou Hassan détruit le royaume hafside de Tunis et rétablit l’autorité marocaine sur tout le Maghreb mais ce succès est de courte durée car les ravages de la peste noire, la révolte d’Abou Inane, le fils du sultan, la trahison des tribus arabes et la défaite subie face à elles devant Kairouan ruinent dès 1350 l’œuvre accomplie.

1351-1358 : Règne d’Abou Inane, qui meurt étranglé sur l’ordre de l’un de ses vizirs.

La violence à l'égard des femmes continue de sévir au Maroc.

La violence conjugale continue de sévir dans le milieu domestique au Maroc, surtout au sein de la population jeune et active, quelque soit son niveau intellectuel et son statut social.

Plus de 100 ans après sa création, la Journée de la Femme continue chaque année, le 08 mars, de mettre les femmes à l’honneur. L’occasion de rendre hommage à celles qui se sont battues, souffrent malheureusement toujours ou subissent des inégalités... mais aussi à toutes celles qui se contentent d’être « des femmes du quotidien », et combinent toutes leurs vies en une seule. Les combats à mener sont encore loin d’être achevés. Un jour par an suffit-il pour évoquer les injustices que les femmes subissent à travers le monde ? Certainement pas, mais la Journée de la femme a tout de même le mérite de rappeler que l’engagement continue, et qu’il prend tout son sens à travers ces femmes d’exception.

Au Maroc, pour le moment, chaque femme peut agir pour faire progresser l'égalité. Solliciter son conjoint ou son fils pour les tâches domestiques, participer aux loisirs familiaux, échanger les rôles avec les hommes de son foyer.
Et quand ils ne veulent pas jouer le jeu, qui oblige une femme - la plupart du temps - à ramasser le linge sale, le laver, le repasser si l'homme refuse de s'assumer ? pourquoi les femmes se sentent elles obligées de tout faire quand leur conjoint ou leurs fils refusent de se prendre en main ? S'ils ont faim, ils peuvent cuisiner, d'autant plus que selon eux, les meilleurs cuisiniers sont des hommes.

Alors, au lieu de tout faire, démontrer aux hommes qu'ils ne sont pas des êtres assistés et qu'ils peuvent tout à fait être indépendants de leur maman ou de leur compagne.

Découverte d’une nouvelle forme de vie, la GFAJ-1, en Californie, dans le lac Mono.



La NASA a découvert une nouvelle forme de vie, une bactérie connue de souche GFAJ-1, dans les sédiments du lac Mono en Californie, hypersalin et hautement alcalin, situé à plus de 1900 mètres d’altitude, dans une région volcanique et très dense en minerais, capable de se développer à partir de l'arsenic.



Des bactéries "mangent" de l'arsenic, l'un des poisons naturels mortels les plus connus sur Terre, et l’incorporent directement à leur protéine et à leur ADN. Autrement dit, elles remplacent le phosphore de leur ADN par l’arsenic. Il peut aussi être un élément clé du développement de la vie chez certaines créatures.
Cette découverte redéfinit donc ce que la science considère comme les éléments de base nécessaires au développement de la vie à savoir le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le phosphore et le soufre. La vie semble pouvoir s'adapter à des conditions bien plus variées qu'on ne le pensait. Il s’agit d’une découverte retentissante qui bouleverse la recherche sur la vie sur Terre, voire au-delà. Le fait qu'une bactérie soit capable d'évoluer dans l'arsenic pourrait suggérer que des formes de vie sont possibles sur d'autres planètes réputées pourtant invivables.

Anne Roumanoff


Anne Roumanoff, humoriste et comédienne française d'origine russe. Elle est née le 25 septembre 1965 à Paris, mais revendique ses origines métissées : son grand-père est Russe et sa grand-mère est Marocaine.
Anne est l’aînée d’une famille de quatre enfants dont trois filles et un garçon. Elle avait 12 ans lorsqu’elle s’est rendue compte de sa vocation d’humoriste.

La Principauté de Monaco, état indépendant situé au coeur de l'Europe.

Capitale: Monaco
Population: 32 000 habitants (2000)
Langue officielle: français
Groupe majoritaire: français (58 %)
Groupes minoritaires: monégasque (17 %), italien (16,6 %), anglais, allemand, espagnol, etc.
Système politique: principauté parlementaire placée sous la protection de la France.
La principauté de Monaco est un petit État souverain de 2,2 km² de superficie, s’étendant sur une étroite bande côtière de 3,5 km de long; la principauté est située aux pieds des Alpes du Sud et est bordée par la Méditerranée. Cet État, situé à seulement 12 km à l'ouest de la frontière italienne, est enclavé dans le département français des Alpes-Maritimes.





Monaco est une ville monégasque. Ses habitants sont appelés les Monégasque.
Située à 62 mètres d’altitude, Elle est distante de 13 km de Nice, la plus grande ville à proximité.


Par ailleurs, la ville de Monaco est réputée pour être une ville de riches, voire d'ultra-riches disposant d'un minimum d'environ 30 millions de dollars ou 20 millions d'euros!



À la blague, les Monégasques disent qu'un propriétaire d'une Mercedes qui lave lui-même sa voiture est considéré comme un pauvre !En réalité, la majorité des Monégasques appartiennent à la classe moyenne avec des individus au revenu moyen. Bref, s'il y a beaucoup de riches à Monaco, il faut compter aussi sur une importante classe moyenne. Les langues parlées sont principalement le français, l’italien et l’anglais. La langue française est la langue officielle de l’État.

Des douars d’Ain Défali alimentés en courant électrique



La majorité absolue des douars d’Ain Défali possèdent l'électricité, malgré que la facture reste toujours élevée par rapport au niveau de vie. Les besoins en électricité concernent, en priorité, l’amélioration des conditions de vie : l’accès à la santé, l’hygiène, l’éducation, l’alphabétisation, l’information (audiovisuel) mais aussi les activités économiques (agriculture, artisanat, commerce). Ils portent autant sur les usages individuels que collectifs.



Ci-joint la liste des douars raccordés au courant électrique et l’année correspondante de leur raccordement à l’ONE.

COOPERATIVE LAAYOUNE AIN SEDDINE 2005
AIN CHAMIA 2001
AIN KBIR 2005
BCHALA 2005
BENI SENANA 2001
BENI ZID AOUF 2001
BOUAJOULATE 2007
BOUKOUIRATE (EXT BT) 2005
CHAOUIA EL BIR 2001
CHAOUIA RMAL 2001
CHAOUIA BOURYATEL+ 2005
CHAOUIT RMEL 2005
CHLOUHE+ 2008
COOPERATIVE SAHARA 2005
COOP ERATIVE EL FADILIA 2005
COOPERATIVE WAFA 2005
DAAF OULED ALI 2005
DAAF LAHFIRA+ 2005
DHAR KHARRAZE 2005
EL FASAHIYINE (EXT BT) 2002
EL KALAA+ 2001
EL KHOBZIYINE 2001
EL KRANESSE 2003
EL KRAOUCHA 2001
EL MOUALDA 2002
HJAFNA BOUGHDOR 2000
HRAHRA 2005
JAAWNA 2008
JDID 1999
KRAWCHA 2 2007
LAAMAMA + 2005
LAAMIRATE 2002
LAAOUIFATE 2003
LAAOULA 2003
LAHJAFNA RDATE 2005
LAHJAJMA 2003
LAMRABIH 2003
MKAM RAOUIGUI 2005
OULED BOUAMER 2008
OULED GAID 2005
OULED MAHIOU 2004
OULAD NOUAL + 2005
OULED BEN YAFFOU 2005
OULED BOUBKER 2003
OULED BOUCHRIHA 2002
OULED KTIR 1999
SLAHMA (EXT BT) 2005
SLIME 2000
SOUHATE 2007
SOUISSATE 2005