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Cercles mégalithiques de Sénégambie

 

Les cercles de Sénégambie sont des cercles de pierre d'âge historique réalisés en roches volcaniques ou en concressions latéritiques assez faciles à travailler. Ces cercles se trouvent à la frontière du Sénégal et de la Gambie.
Le site a été inscrit en 2006 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO à l'occasion de la 30e session du Comité.
Quatre grands groupes de cercles mégalithiques constituent une concentration extraordinaire - plus de 1 000 monuments - sur une bande de 100 km de large qui longe sur 350 km le fleuve Gambie. Les quatre groupes, Sine Ngayène, Wanar, Wassu et Kerbatch rassemblent 93 cercles et de nombreux tumuli, monticules funéraires. Certains ont été fouillés et ont révélé un matériel archéologique que l’on peut dater entre le IIIe siècle avant JC et le XVIe siècle de notre ère. Les cercles de pierres de latérite soigneusement taillées et leurs tumuli associés présentent un vaste paysage sacré qui s’est constitué sur plus de 1 500 ans et rendent compte d’une société prospère, pérenne et hautement organisée. Les pierres formant les cercles ont été extraites à l’aide d’outils de fer et savamment taillées en colonnes presque identiques, de section soit cylindrique soit polygonale, d’une hauteur moyenne de 2 mètres et pesant jusqu’à 7 tonnes. Chaque cercle comprend entre 8 et 14 pierres dressées pour un diamètre de 4 à 6 mètres. Tous sont situés près de monticules funéraires. Ce site exceptionnel est représentatif d’une zone mégalithique régionale beaucoup plus large qui, en termes de taille, de caractères de similitude et de complexité, apparaît comme le plus grand complexe connu au monde. Ces pierres admirablement travaillées montrent des techniques de travail de la pierre précises et habiles et contribuent à l’impressionnante grandeur de l’ensemble de ces complexes mégalithiques.

Le site le plus remarquable de l’aire mégalithique est celui de Sine Ngayène (région de Kaolack au Sénégal) qui comporte 52 cercles pour 1200 pierres mégalithiques et une centaine de tumulus (Les tumulus sont une pratique funéraire du Sénégal très ancienne. Comme les Pharaons, les Rois et Chefs étaient inhumés entourés de leurs animaux familiers, de nourriture contenue dans des poteries, avec leurs bijoux, et parfois même leurs cuisiniers et personnel de la cour afin qu’ils ne manquent de rien dans l’au delà.)

Le site de Wanar (région de Kaolack au Sénégal) est moins important en quantité que Sine Ngayène mais les pierres y sont taillées plus finement. Les pierres des autres sites sont souvent de grands blocs immenses alors qu’à Wanar les pierres sont plus petites et liées en forme de A ou de Y. La roche latéritique affleurante de la région de Nioro-du-Rip a permis l'édification de ces monuments funéraires en pierre qui diffèrent des tumulus de sable, de terre ou de coquilles observés dans le reste de la Sénégambie.

Certains sites comprennent les deux types de monuments, cercles de pierre et tumulus. Les tumulus sont toujours situés en dehors des cercles mégalithiques. Ce qui prouve que les tumulus sont plus tardifs que les cercles. On a trouvé dans les cercles mégalithiques beaucoup de corps dont la plupart des squelettes avaient des mutilations dentaires. Mais aussi des poteries cultuelles, des d'armes et des parures.




LA PLANÈTE MARS


Mars est la 4e planète du Système solaire par son éloignement au Soleil. C'est une petite planète rocheuse : 7 fois moins volumineuse et 10 fois moins massive que la Terre.
Mars est l’une des 4 planètes telluriques (ou rocheuses) du Système solaire. Plus froide que la Terre, la température moyenne à sa surface est de -67°C. On l'appelle la « planète rouge » car sa surface rocailleuse et désertique est recouverte d'une poussière riche en oxyde de fer de couleur rougeâtre. On y trouve également de nombreux volcans très élevés et de profonds canyons. Mars possède 2 petits satellites naturels connus : Phobos (d’un diamètre d’environ 22 km, en orbite à 9 400 km) et Deimos (d’un diamètre d’environ 13 km, en orbite à 23 500 km de Mars).

LA STRUCTURE INTERNE

La structure interne de Mars demeure pour en grande partie inconnue. Le petit noyau de la planète rouge serait encore partiellement liquide et probablement composé de fer et d’autres matériaux plus légers, comme du sulfure de fer.

Moins dense que le noyau, Le manteau serait principalement composé d'olivine et de pyroxènes, des minéraux riches en fer et en magnésium. La croûte forme une enveloppe, composée de roches volcaniques. Sa surface, recouverte de poussière rouge, porte les traces d’un passé mouvementé marqué par l’activité volcanique, l’écoulement de cours d’eau, l’érosion et les impacts de météorites.

On trouve d’innombrables cratères d’impacts essentiellement dans l’hémisphère sud. Ils sont moins nombreux dans les plaines volcaniques plus jeunes de l’hémisphère nord. Une longue et profonde faille, Valles Marineris, s’étend, elle, d’Ouest en Est

Les pôles de Mars sont en permanence recouverts de calottes glaciaires composées de glace d’eau et de glace de gaz carbonique. Le pôle Sud est plus élevé donc plus froid et sa calotte est plus riche en neige carbonique saisonnière. La calotte du pôle Nord, un peu moins froid, est quant à elle plus riche en glace d’eau.

L'ATMOSPHÈRE DE MARS

L’atmosphère de Mars est composée à 96% de dioxyde de carbone (CO2), 2% d’argon (Ar), 1,9% d’azote (N2 et NO), et les 0,1% restants correspondent à des traces d’oxygène, de monoxyde de carbone, de vapeur d’eau et d’autres gaz. La pression atmosphérique varie selon le cycle complexe de condensation et de sublimation des glaces des pôles. Elle reste cependant très faible par rapport à celle de la Terre (moins de 1%).

Tchernoziom, véritable trésor des terres sombres.

 
le Tchernoziom signifie littéralement « terres noires ». Cette couleur caractéristique est liée à la présence d'une grande quantité d'humus, de 3 à 15 %. De quoi rendre jaloux la plupart des agriculteurs du monde. Car, actuellement, le pourcentage de matière organique des terres agricoles françaises se situe plutôt autour de 0,5 à 2 %... Sachant que la quantité d'humus dans le sol est un gage de qualité et de fertilité, on comprend mieux d'où vient le qualificatif de « grenier à blé ». 
Le tchernoziom se caractérise par une forte épaisseur de terre enrichie en matière organique : 1 mètre en moyenne (mais parfois jusqu'à 6 m), alors qu'elle n'est communément que de 20 centimètres sur les autres types de terres agricoles. Le tchernoziom présente également une grande richesse naturelle en minéraux, comme la potasse et le phosphore. Cette qualité unique permet aux agriculteurs de limiter les apports azotés et d'engrais chimiques. Associée à l'argile, la matière organique joue également un rôle d'éponge en permettant de retenir l'eau dans le sol et de le restituer aux plantes. Même en période de sécheresse, l'humidité retenue dans ces terres noires permet ainsi d'assurer d'importantes récoltes.
La diminution de la quantité de matière organique
avec la profondeur s'observe par le changement de couleur.

Le tchernoziom est sol typique des zones sous climat tempéré continental. À l'origine, il est associé à un environnement de prairies, de steppes, boisées ou non. La roche mère, qui se situe en profondeur, est composée de carbonates, généralement des lœss. La végétation herbacée, caractéristique des tchernozioms sauvages, possède un système racinaire qui se propage profondément dans le sol, permettant ainsi l'enfouissement à grande profondeur de la matière organique. Cette quantité de matière organique est sans cesse alimentée par la décomposition des racines.
L'humification de la matière organique est favorisée par une activité bactériologique faible, en lien avec le climat régnant dans ces régions. Le temps de minéralisation de la matière organique est également très long, ce qui favorise l'établissement d'un sol riche, stable et peu sujet à la dégradation. De plus dans ces régions, les précipitations annuelles sont légèrement inférieures à l'évaporation et ce point est particulièrement important puisqu'il évite au sol le phénomène de « lessivage », synonyme de perte des précieux nutriments.


Des terres qui ne sont pas à l’abri d’une dégradation
Les tchernozioms sont donc depuis longtemps reconnus pour leur fertilité. Ils ont ainsi été très tôt, dès le Néolithique, transformés en terres arables. Et force est de constater qu'il n'existe plus aujourd'hui que très peu de tchernozioms encore à l'état naturel, recouverts de prairies sauvages.


Et cela est problématique, car même si le tchernoziom est reconnu comme étant actuellement la « meilleure terre agricole au monde », il n'est pas non plus à l'abri des dégâts causés par l'agriculture intensive. La fraction de matière organique dans ces terres noires a en effet drastiquement baissé au fil des décennies. La teneur en humus des tchernozioms serait ainsi passée de 12 % à la fin du XIXe siècle, à 6 % au maximum au début des années 1990.
Jusqu'à présent considéré comme résistant à l'acidification en lien avec l’ajout de fertilisant minéraux, certaines études montrent également la dégradation accélérée que subit ce type de sol. Naturellement d'un pH neutre (7), l'acidification des terres noires entraîne en effet une décalcification du sol et donc un appauvrissement progressif. Comme le reste des terres agricoles du monde, les tchernozioms d'Ukraine sont donc également menacés par la surexploitation menée actuellement.

La vie et la Mort Tragiques de Louis de Funès


Louis de Funès est un acteur français né le 31 juillet 1914 à Courbevoie et mort le 27 janvier 1983 à Nantes.
Ayant joué dans plus de cent cinquante films, il est l'un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français de la seconde moitié du XXe siècle et réalise les meilleurs résultats du cinéma français, des années 1960 au début des années 1980.

Le fou de Bassan

 

Trois sous-espèces de fous de Bassan existent sur la Planète. L'une peut être observée sur la côte sud de l'Afrique, une autre en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande, et une dernière en Atlantique Nord. Les colonies de fous de Bassan peuvent rassembler des milliers d'individus qui nichent sur les falaises escarpées au bord de l'océan, ce qui permet aux individus de pondre et d'élever leur progéniture loin des prédateurs terrestres. 


Les fous de Bassan qui vivent au sud-est des États-Unis entreprennent une migration vers la fin du mois de mars de chaque année afin de se rendre au niveau des îles et caps de Terre-Neuve (plus de 13.000 couples) et du Saint-Laurent (plus de 30.000 couples) au Canada. Les fous de Bassan nichent chaque année dans le même nid. Une fois leurs petits élevés et autonomes, les parents quittent le site de nidification et se rendent dans plusieurs colonies réparties entre la Nouvelle-Angleterre et le golfe du Mexique.

Le gnou

blue wildbeest

Les gnous sont des mammifères ongulés emblématiques du continent africain. Chaque année, jusqu'à deux millions d'individus entreprennent une migration de près de 1.000 kilomètres en deux à trois mois. En début d'année, ils se rassemblent dans les plaines du sud du Serengeti, au Nord de la Tanzanie. La transition entre la saison des pluies et la saison sèche a lieu entre les mois d'avril et de mai, les gnous se dirigent alors à l'ouest du Serengeti. Ils se massent ensuite plus au nord, sur les rives de la rivière Mara qu'ils franchissent au péril de leur vie pour enfin atteindre Maasaï Mara, au Kenya, entre juillet et octobre. Les gnous effectuent cette grande migration annuelle à la recherche de prairies et pour passer la saison sèche dans un environnement le plus clément possible. Les troupeaux peuvent s'étendre sur plusieurs dizaines de kilomètres de long et sont soumis aux assauts des grands prédateurs.

Blue wildebbest  Africa Stock Photo

Missiles hypersoniques : de quoi s'agit-il ?


Ce sont tout d'abord des armes caractérisées par leur capacité à se déplacer et à maintenir des vitesses supérieures à Mach 5, c’est à dire cinq fois la vitesse du son, en clair autour de 6000 km à l’heure minimum.
Deux types d'armes hypersoniques sont développées voire produites dans les grandes puissances militaires.
     - Les missiles de croisière hypersoniques, d’abord. Ils fonctionnent de la même manière que les missiles de croisière subsoniques, c’est à dire ceux qui se déplacent sous la vitesse du son.


     - Les planeurs hypersoniques, ensuite. Ces planeurs sont lancés par un missile balistique ou par un lanceur spatial. Ils sont libérés pour entrer rapidement dans la haute atmosphère, planer vers leur cible en suivant une trajectoire qui épouse la courbure de la terre.


Les missiles de croisière volent dans l’atmosphère, contrairement aux missiles balistiques qui vont effectuer une grande partie de leur vol hors de l’atmosphère, dans l’espace exo-atmosphérique, suivant une trajectoire balistique.
Ce qui distingue ces deux types de vecteurs, c'est qu'ils peuvent être manœuvrés sur une très grande partie du vol. Leur cible et leur trajectoire peuvent être modifiées en vol.

Ce sont donc des armes très rapides, même si elles le sont moins que les missiles balistiques traditionnels qui volent jusqu’à Mach 20 (20 fois la vitesse du son), mais elles sont difficilement détectables. Et elles sont manœuvrables sur la quasi-totalité de leur vol, ce qui les rend bien plus précises. Ce peut être un réel avantage dans un combat aéronaval, par exemple.

Le crabe rouge.


 

La migration des crabes rouges est particulièrement impressionnante en raison de la couleur des spécimens mais également du mouvement de masse qu'il est rare d'observer chez des crustacés terrestres et macroscopiques. La migration des crabes rouges Gecarcoidea natalis a lieu sur l'Île Christmas située au nord-est de l'Australie. Chaque année, vers le mois d'octobre, plusieurs millions d'individus sortent de la forêt dans laquelle ils vivent pour se rendre jusqu'à l'océan. Les mâles entreprennent cette migration d'une dizaine de kilomètres avant les femelles qui les rejoignent quelques jours plus tard. Les crabes empruntent toutes les voies afin de parvenir à leur but et envahissent ainsi jusqu'aux routes. Arrivés les premiers, les mâles ont le temps de préparer des terriers sur la plage afin d'attirer des partenaires. Ils repartent en forêt après l'accouplement et les femelles incubent les œufs dans les terriers pendant plusieurs semaines avant de les libérer dans l'océan et de rentrer à leur tour en forêt.


Le papillon Monarque.

 

La migration du papillon Monarque est impressionnante. Ces insectes à la couleur orange chatoyante ont une envergure qui peut dépasser 12 centimètres. Les adultes effectuent des migrations aux États-Unis qui regroupent plusieurs millions d'individus. Entre les mois d'août et d'octobre, ils parcourent plusieurs milliers de kilomètres pour atteindre des latitudes plus clémentes le long de la côte californienne ainsi qu'au Mexique. Les papillons effectuent des haltes au cours de cette migration afin de se nourrir du nectar de fleurs et de se reposer en groupe durant la nuit. Ils se reproduisent plusieurs fois au cours de cette migration vers le sud et une fois l'hiver terminé, ce sont les descendants de ces grands migrateurs qui entreprennent un long voyage retour vers les terres du nord.
 

la raspoutitsa, c'est quoi ?


Bien connue en Ukraine, en Russie et en Biélorussie, la "raspoutitsa" ou "le temps des mauvaises routes" désigne le dégel qui intervient au printemps, ​qui transforme les terrains plats gorgés des pluies de l'automne en véritables piscines de boue.
Traditionnellement, le phénomène intervient autour de la mi-mars, lors de la fonte des neiges au printemps, ou des crues abondantes à l'automne. Mais cette année, l'Europe de l'Est a connu un mois de janvier particulièrement doux et humide favorisant l'apparition précoce de cette boue collante, redoutable pour les engins militaires.

Napoléon et les nazis victimes de la raspoutitsa.
Ces terres noires très fertiles qui ont fait la richesse agricole de l'Ukraine ont déjà mis à mal d'autres armées qui tentaient d'envahir la région. Les troupes de Napoléon en ont fait la pénible expérience, retardées lors de leur retraite de Russie fin 1812 au point d’être rattrapées par les rigueurs de l’hiver et de subir de nombreuses pertes qui entraîneront par la suite la chute de l'Empereur. Les nazis qui tentaient de prendre Moscou durant la seconde Guerre mondiale ont également connu le même sort, et ont dû attendre un hiver de plus pour lancer leur offensive, ratée. Mais la raspoutitsa freinera également les troupes soviétiques lors de leur contre-offensive en 1943.

Pour les troupes russes, “la situation va empirer à mesure
 que le temps se réchauffe et que les pluies commencent”




Le temps des mauvaises routes.
Ce phénomène est pourtant bien connu des populations vivant en Ukraine, en Russie et au Bélarus. Il se produit généralement au printemps avec le radoucissement des températures et la fonte de la neige qui transforme une grande majorité des routes du pays en un gigantesque champ de gadoue. L'armée russe avait d'ailleurs anticipé ce phénomène en lançant son assaut pendant que l'hiver était là, mais le redoux actuel causé par le réchauffement climatique a avancé de quelques semaines l'apparition de la raspoutitsa.
Et en effet, on ne compte plus le nombre de photos et vidéos où l'on voit des chars russes empêtrés dans la boue, obligeant les soldats à les abandonner sur place. “Il y a déjà eu beaucoup de situations dans lesquelles des chars russes et d’autres véhicules sont passés par les champs et ont été bloqués. Les soldats ont été obligés de les abandonner et de continuer à pied”.




 

L'éléphant d'Afrique

Les éléphants d'Afrique débutent généralement leur migration au début de la saison sèche, entre les mois de juin et de novembre. Les hardes se déplacent alors vers des lieux plus hospitaliers qui ne seront pas susceptibles de s'assécher. Avant l'arrivée de la saison des pluies, les éléphants retournent dans les régions desquelles ils sont originaires. Ils s'y nourrissent de la végétation verte et luxuriante qui a eu le temps de repousser après leur départ avant la saison sèche. Les éléphants voyagent en petits groupes familiaux lorsque la nourriture est rare sur les routes de migration. Lorsque plusieurs groupes migrent ensemble, leur périple requiert certes plus de ressources alimentaires sur le chemin mais leur nombre élevé leur confère une plus grande protection contre les prédateurs. Les hardes sont menées et supervisées par les femelles.

 

La tortue verte.


La tortue verte est une tortue marine migratrice qui est présente en divers endroits du globe. Chaque année, plus de 3.000 individus migrent jusqu'aux plages de Mayotte, une île des Comores située entre le Mozambique et Madagascar. Les sites de reproduction et de nourrissage des tortues vertes diffèrent et les individus reviennent la plupart du temps se reproduire au niveau du site dans lequel ils sont nés. Les tortues qui viennent se reproduire à Mayotte ont effectué le déplacement depuis la côte est de l'Afrique et demeurent sur leur site de ponte durant deux à trois mois. Les femelles migrent ensuite à nouveau vers leur site de nourrissage. Lors de la ponte, les tortues vertes sont vulnérables et peuvent être victimes de braconnage.

Du sable du Sahara recouvre une partie de l’Espagne


Les voitures orangées, des couloirs de métro poussiéreux et un horizon bouché et jaunâtre: une fine couche de sable venue du Sahara s’est abattue dans la nuit de lundi à mardi sur Madrid et une bonne partie de l’Espagne et et de la France.
Ils étaient nombreux mardi matin à rincer à coups de jet d’eau le toit de leur voiture, leur terrasse ou les plantes sur leur balcon en plein cœur de la capitale espagnole où cette fine poudre ocre s’est déposée.
Dans le métro et les parkings, les sols étaient poussiéreux et les fenêtres des plus hauts étages des immeubles constellées de points brunâtres.


Le caribou.


Les caribous d'Amérique du Nord sont de grands migrateurs et leur nombre, lors de ces déplacements, peut atteindre 350.000 individus. Leur migration est motivée par la recherche de nourriture nécessaire pour que les femelles donnent naissance à des petits en pleine santé et pour que les bois des adultes repoussent. Ce déplacement permet de plus aux femelles de se rendre dans des lieux de vêlage au nord et le rassemblement de plusieurs troupeaux de caribous dans une même région offre une protection idéale aux nouveau-nés face aux prédateurs tels que les loups. La migration débute au mois de mars et permet aux ongulés de passer l'été dans la toundra arctique. En quelques mois, ils peuvent parcourir plus d'un millier de kilomètres.


Les câbles sous-marins, cibles de toutes les convoitises,

 


Les câbles sous-marins modernes utilisent la fibre optique pour transmettre les données à la vitesse de la lumière. Or, si à proximité immédiate du rivage les câbles sont généralement renforcés, le diamètre moyen d’un câble sous-marin n’est pas significativement supérieur à celui d’un tuyau d’arrosage.
En effet, 99 % de nos télécommunications transitent sous les océans. Des milliards d'informations sont échangées, dont certaines, cruciales, suscitent les convoitises des grandes puissances.

Depuis plusieurs années, les grandes puissances se livrent une « guerre hybride », mi-ouverte mi-secrète, pour le contrôle de ces câbles. Alors que l’Europe se concentre de plus en plus sur les menaces de cybersécurité, l’investissement dans la sécurité et la résilience des infrastructures physiques qui sous-tendent ses communications avec le monde entier ne semble pas aujourd’hui une priorité.

LES CENOTES.


Les cénotes sont des gouffres remplis d'eau douce sur plusieurs dizaines de mètres de profondeur et parfois d'une couche inférieure d'eau de mer (lorsqu’ils communiquent avec l'océan par des failles). On les trouve pour la plupart en Amérique du Nord et centrale, et plus particulièrement dans la péninsule du Yucatán au Mexique.


Les mayas appelaient ces trous d'eau "Dzonot" (puits sacrés), d'où le nom espagnol "cenote". Ils étaient utilisés comme réserve d'eau douce, mais aussi comme lieu de culte. Formées par l’infiltration des eaux de pluies légèrement acides au fil des millions d’années, ces bassins circulaires à l’air libre ou cenotes sont en réalité des rivières souterraines qui forment le plus important réseau souterrain de grottes du monde. Par endroit, les voûtes se sont effondrées et ont ainsi donné naissance à ces pittoresques puits naturels, parfois de grande taille, en pleine jungle. Le cénote Zacatón, au centre du Mexique, est le plus profond connu au monde. Toutes ces grottes et rivières ont été formées par l’infiltration des eaux de pluies légèrement acides au fil des millions d’années. Avec le temps certaines voutes de grottes se sont effondrées, donnant naissance à des bassins circulaires à l’air libre appelés “cenotes” (venant du langage Maya, signifiant “puits sacrés”). Les cénotes sont facilement accessibles, peu profonds, gardent une visibilité impressionnante toute l'année, une température constante de 25°C et un courant peu prononcé.

La Station spatiale chinoise sera terminée cette année

Alors que l'avenir de la Station spatiale internationale est très incertain, certains aux États-Unis souhaiteraient ne pas attendre janvier 2031 pour s'en débarrasser, la Chine devrait cette année terminer la construction de la sienne. 

Lors d'un discours tenu vendredi 4 mars, Zhou Jianping, un des responsables du programme spatial habité chinois, a déclaré que la construction de la Station spatiale chinoise sera bien terminée d'ici la fin de l'année. Avec les modules Wentian et Mengtian, qui serviront principalement à réaliser des expériences, cette station spatiale prendra sa configuration définitive en forme de T. Elle devrait fonctionner pendant au moins une dizaine d'années à une altitude comprise entre 340 et 450 kilomètres.

Elle sera alors composée de trois modules, d'un cargo et d'un véhicule de transport d'équipage Shenzhou, amarrés en permanence. Elle ne sera donc pas aussi volumineuse que la Station spatiale internationale (ISS) qui compte 16 modules pour une masse d'environ 450 tonnes, contre une centaine de tonnes pour la Station chinoise. Mais elle apparaît suffisamment grande pour répondre aux besoins des Chinois qui ont prévu de l'utiliser pour une très grande variété d'expériences scientifiques et démonstrations technologiques. Elle pourra accueillir jusqu'à six personnes et, si nécessaire, la Chine pourra l'agrandir avec l'ajout de trois autres modules.

La prise d'iode en cas d'accident nucléaire

 En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires, notamment les centrales nucléaires de production d’électricité, sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère des éléments radioactifs et en particulier de l’iode radioactif. Ce radioélément, inhalé ou ingéré par la population exposée au rejet accidentel, contribuera le plus à l’irradiation de cette population. Il peut alors lui faire courir un risque accru de cancer de la thyroïde. Pour éviter que la thyroïde ne fixe l’iode radioactif, une prise d’iode stable (iode naturel, non radioactif), en saturant cette glande, constitue un moyen de prévention efficace pour protéger la santé des populations exposées. C’est pourquoi des comprimés contenant de l’iode stable sont distribués préventivement aux populations vivant à proximité des installations nucléaires. En cas d’alerte de rejet radioactif accidentel, la prise de ce comprimé serait ordonnée par le Préfet, conseillé par l’Autorité de sûreté nucléaire.

  • Quel est le rôle de l’iode dans l’organisme ?

L’iode stable est un oligo-élément naturel absolument nécessaire à notre santé. Il entre, en effet, dans la composition d’hormones fabriquées par une glande située sur le devant du cou, la glande thyroïde. Ces molécules biologiques sont sécrétées par la thyroïde dans la circulation sanguine et agissent sur le métabolisme de différents organes cibles. Elles jouent notamment un rôle capital dans  la croissance et le développement.

L’iode ingéré ou inhalé se concentre majoritairement dans la thyroïde, très avide d’iode parce que cet élément est nécessaire à la production continue des hormones thyroïdiennes. De ce fait, seule une faible proportion de l’iode absorbé se fixe dans d’autres organes : les glandes salivaires, la muqueuse digestive. L’iode radioactif peut être fixé par la thyroïde tout comme l’iode stable, naturel. L’apport alimentaire quotidien en iode stable n’étant pas en mesure de saturer la thyroïde, une absorption d’iode radioactif, inhalé, par exemple, lors d’un accident nucléaire, risque, dès lors, d’exposer particulièrement cette glande. Schéma anatomique de la glande thyroïde. > L’iode stable est présent en petite quantité dans l’eau et les aliments que nous consommons, voire aussi dans l’air marin que nous respirons. Il est plus ou moins abondant selon les régions et les aliments. 90 µg* pour les enfants, 150 µg* pour les adultes et 200 µg* pour les femmes enceintes ou allaitantes suffisent à couvrir les besoins nutritionnels journaliers en iode. Les poissons et les fruits de mer sont particulièrement riches en iode : le maquereau et les moules par exemple ont une teneur moyenne en iode de 140 µg /100g.
*µg = microgramme = millionième de gramme = millième de mg.

  • Quels sont les éventuels effets sur la thyroïde d’une absorption d’iode radioactif ?

L’iode radioactif, en se fixant à la place de l’iode stable naturel dans la thyroïde, expose les cellules de la glande aux rayonnements qu’il émet. Si la quantité d’iode radioactif qui s’est concentré dans la thyroïde est importante, ces rayonnements risquent d’en détruire une partie des cellules et de provoquer ainsi des altérations fonctionnelles de la glande. Ils risquent aussi d’en modifier des cellules et d’induire, plusieurs années après, le développement de tumeurs cancéreuses dans la thyroïde. C’est le cas notamment chez les enfants, dont la thyroïde est particulièrement radio sensible, comme l’accident de Tchernobyl l’a démontré chez les populations des territoires ukrainiens, biélorusses et russes, les plus gravement contaminés. Différents traitements permettent de soigner efficacement ces cancers thyroïdiens avec un pronostic favorable.

  • Quand et comment prendre les comprimés d’iode ?

Les comprimés d’iodure de potassium stable ne constituent ni une sorte de vaccin radio protecteur ni un traitement permanent. Ils doivent être absorbés au bon moment, lorsqu’un accident nucléaire a été déclaré et menace de provoquer un rejet d’iode radioactif. 

C’est le Préfet du département, responsable de la protection des populations autour du site nucléaire concerné, qui donne la consigne de prise d’iode. Cette consigne est relayée par tous les moyens d’information disponibles. La prise d’un seul comprimé, avalé avec un verre d’eau ou dissous dans une boisson, suffit à protéger efficacement, durant un à deux jours, un adulte ou un adolescent. Pour un enfant de plus de trois ans, 1/2 comprimé suffit, et, pour un nourrisson ou un enfant de moins de 3 ans, 1/4 de comprimé est suffisant. Il importe donc que chaque personne vivant à proximité d’une installation nucléaire ait à sa disposition les comprimés d’iodure de sodium.

  • Comment se procurer les comprimés d’iode ?
Pour les habitants des communes situées dans un rayon de 10 km autour des centrales nucléaires, depuis 1997, des instructions ministérielles ont organisé selon diverses modalités plusieurs campagnes préventives de distribution gratuite de boîtes de dix comprimés d’iode stable. En 2005, une nouvelle campagne a été lancée. Elle permet aux familles, entreprises, centres commerciaux, établissements d’enseignement, centres sanitaires et sociaux et autres collectivités concernés, dès réception d’un bon de retrait accompagnant un courrier nominatif, de retirer chez le pharmacien local leurs nouvelles plaquettes de comprimés. Des stocks de comprimés sont également constitués de façon à compléter la protection en cas de besoin, par exemple pour des nouveaux arrivants dans les communes concernées.

L'oie cendrée


L'oie cendrée est une espèce présente en Europe dont les migrations sont en partie identifiables en raison de la forme en « V » que les groupes adoptent en vol. Les oies quittent les territoires tels que la Scandinavie, la Pologne ou la République tchèque lorsque le climat devient trop froid. Elles entreprennent au début de l'automne une migration post-nuptiale jusqu'au sud de la France, aux Pays-Bas ou à la péninsule ibérique. La migration printanière de retour débute à la fin du mois de janvier. Le changement climatique global et l'augmentation des températures a un effet sur les périodes de migration des oies cendrées puisque celles-ci repartent de leur lieu d'hivernage de plus en plus tôt dans l'année.
 

Covid-19 : un nouveau variant qui combine Delta et Omicron ?

Message de prévention dans un bus.

Dans son dernier rapport hebdomadaire, Santé publique France évoque l'existence d'un nouveau variant qui combine Delta et Omicron.
Il est trop tôt pour lui donner une dénomination propre. Dans son dernier rapport hebdomadaire, Santé publique France (SpF) confirme l'existence d'un nouveau variant qui combine Delta et Omicron. Depuis le 18 février 2022, un recombinant Delta/Omicron (auquel aucun nom de lignage n’a encore été assigné) fait l’objet d’un suivi renforcé par les laboratoires du consortium EMERGEN, Santé publique France et le CNR Virus des infections respiratoires, explique le communiqué. Détecté en France - mais aussi au Danemark et aux Pays-Bas, la séquence de référence de ce recombinant a été publiée sur GISAID le 8 mars dernier. La majorité de son génome correspond au variant Delta (sous-lignage AY.4), mais une large portion du gène S (codant pour la protéine Spike) correspond au variant Omicron (sous-lignage BA.1). Au 8 mars, 27 séquences de ce recombinant ont été détectées en France. Ces séquences correspondent à des cas provenant de plusieurs régions et remontant à début janvier 2022, ce qui suggère une circulation de ce recombinant à des niveaux faibles depuis plusieurs semaines, indique encore SpF.

Une hausse du taux d’incidence observée chez les 3-10 ans.
La semaine dernier, la circulation du Covid-19 a peu ralenti (-7%) par rapport aux quatre semaines précédentes, augurant une stagnation à un niveau élevé du taux d’incidence. Le R-effectif, bien que toujours inférieur à 1, a augmenté à 0,81, et le taux de positivité s’est stabilisé à un niveau élevé (1 test sur 5 était positif), indique encore le communiqué. Le taux d’incidence est resté supérieur à 500 cas pour 100 000 habitants dans la majorité des régions et a fortement augmenté en Martinique où il a dépassé 2 400. Une hausse du taux d’incidence était par ailleurs observée chez les 3-10 ans, ce qui peut paraitre logique avec le retour des enfants à l'école. Les admissions à l’hôpital et en soins critiques poursuivaient néanmoins leur baisse, tout comme la mortalité en lien avec la Covid-19 (moins de 1 000 décès). Enfin, le sous-lignage BA.2 du variant Omicron est devenu majoritaire sur le territoire national et concerne désormais 52% des cas.

Paris Match |

Le saumon rouge.

 

Le saumon rouge est une espèce anadrome, ce qui signifie qu'elle vit en mer mais remonte le cours des fleuves pour se reproduire en eaux douces. Les saumons rouges pondent donc dans des rivières, les alevins y grandissent ensuite durant 1 à 3 ans puis entreprennent une migration vers l'aval du cours d'eau. Ils migrent ensuite jusqu'à l'océan pour y grandir durant deux à trois ans. Une fois adultes, vers l'âge de cinq ans, les saumons rouges remontent dans la plupart des cas le cours d'eau dans lequel ils sont nés jusqu'à une zone de frai froide et oxygénée. Plus généralement, les saumons retrouvent le lieu dont ils sont originaires grâce à l'empreinte olfactive de ce dernier dont ils ont été imprégnés durant les premiers stades de leur vie. La ponte a généralement lieu en été ou en automne et les femelles déposent les œufs dans des emplacements qu'elles creusent avec leur nageoire caudale sur le fond. Les saumons rouges meurent quelques semaines après la ponte.

Le manchot empereur


Le manchot empereur est une espèce emblématique des terres australes. Il peut atteindre 1,30 mètre de hauteur et les patrons de couleur qu'il arbore ainsi que sa présence restreinte à des environnements hostiles pour l'Homme en font un animal fascinant. Le manchot empereur est lui aussi, un oiseau migrateur, et ses cycles reproducteurs sont synchronisés avec les cycles de gel et dégel de la glace de mer. Entre les mois de janvier et de mars, le manchot empereur vivant en Antarctique entreprend un stockage énergétique afin de se préparer à la saison de reproduction.


Les individus migrent ensuite vers l'intérieur des terres qu'ils atteignent vers la mi-avril, soit au début de l'hiver austral. Les femelles pondent ensuite un œuf unique qu'elles confient à leur partenaire pendant qu'elles se rendent sur la côte (située parfois à plus de 100 km) pour se nourrir. Les oisillons éclosent au mois de juillet, permettant ainsi aux mâles qui les ont couvés d'aller eux aussi se nourrir en mer.

LE SYNDROME D'HUBRIS.


La maladie du pouvoir existe-elle ? 
Le pouvoir nous rend-il malade ? 
un élément de réponse dans cette vidéo :



Théorisé dans les années 2010 par David Owen, un médecin et ex-ministre des Affaires étrangères britannique, ce syndrome correspondrait à une "intoxication par le pouvoir".
David Owen émet l'hypothèse que de nombreux chefs d'État verraient leur personnalité se modifier lorsqu'ils accèdent au pouvoir : ils deviendraient alors arrogants, narcissiques et même mégalomanes. Au total, le médecin et ex-ministre liste 13 symptômes caractéristiques de ce "syndrome d'hubris" : un sentiment de toute-puissance, une confiance en soi exacerbée, un refus de la critique, une faible empathie...
De l'orgueil, du narcissisme et un refus de la critique.
Le mot "hubris" est, quant à lui, beaucoup plus ancien puisqu'il est né durant l'Antiquité grecque : les philosophes Platon et Aristote décrivaient alors l'hubris comme une démesure, une outrance dans le comportement inspirée par l'orgueil, voire une volonté de supériorité.