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Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Que veut dire Nbeg ?


Le Nbeg ou jujube est le fruit d’une plante vivace à épines en touffes impénétrables, le jujubier lotus ou Sedra en arabe, de 0,50 à 2,50 m de haut; branches en zigzag fortement épineuses Feuilles alternes, ovales, glabres. En hiver les feuilles étant tombées, les touffes prennent un aspect gris argent bien typique. Fleurs jaunes, petites; 5 sépales, 5 pétales, 5 étamines. Fruit : drupe ronde de 1 cm de diamètre, rouge puis brune, contenant un noyau


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Les Nbegs ont un goût agréable et constituent une bonne source énergétique. Les nomades en font une farine qui entre dans la préparation de galettes. Avec les jujubes, on fait des infusions fébrifuges, adoucissantes et laxatives, aussi réputées comme remède efficace contre la rougeole. Les feuilles servent à préparer des tisanes vermifuges et anti-diarrhéiques. En cataplasme, elles activent la guérison des abcès et des furoncles. Quant à la cendre du bois de jujubier, on l'applique accompagnée de vinaigre sur les morsures de serpents. Ils sont bénéfiques pour les calculs rénaux et les affections rénales.



A Ain Défali, l’usage le plus visible des touffes de jujubier reste celui de haies défensives très efficaces entourant douars et lopins de terre.



 La Médecine Prophétique

1 - Sourate al-Fâtiha ... 
2 - Versets de 1 à 5 de la sourate al-Baqara
3 - Versets 102 à 103 de la sourate al-Baqara
 
4 - Verset 109 de la sourate al-Baqara
5 - Verset 255 de la sourate al-Baqara
6 - Verset 54 de la sourate al-Nisâ'
7 - Versets 117 à 122 de la sourate al-A'râf
8 - Versets 80 à 82 de la sourate Yûnus
9 - La parole d'Allâh te3ala : (...Mais Allah est le meilleur Gardien, et Il est le
plus Miséricordieux des miséricordieux) du verset 64 de la sourate Yûsuf
10 -Verset 67 de la sourate Yûsuf
11 -Verset 39 de la sourate al-Kahf
12 -Versets 64 à 70 de la sourate Tâ-Hâ
13 -Versets 51 à 52 de la sourate al-Qalam
14- Sourate al-Kâfirûn
15/ Sourate al-Ikhlâs
16/ Sourate al-Falaq
17/ Sourate al-Nâs
 
Lire une fois de chaque (dans sa forme originelle) en ayant la bouche rapprochée sur l'eau de Zamam, ou miel, ou huile d'olive ou feuilles de jujubier. Il faut avoir une confiance ferme en Allâh à la réalisation du souhait par le patient et à la certitude qu'Allâh acceptera les invocations, invoquer avec sincérité et humilité, Allâh fera ce qui est bon pour le malade insha'Allâh

Source : Ould Lablad
Reproduction interdite sans autorisation.

Combien de temps allaiter ?

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La décision quant à la durée de l’allaitement est très personnelle et peut dépendre d’un certain nombre de facteurs. Voici des informations pour vous aider à prendre la bonne décision pour vous et votre bébé.
Durée de l’allaitement
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF recommandent que le bébé soit allaité exclusivement pendant les six premiers mois (soit environ 26 semaines). Votre lait maternel suffit donc pour le développement de votre bébé.

Travailler et allaiter

À partir de 6 mois, il est possible de continuer l’allaitement, mais il faut en parallèle introduire des aliments solides dans l’alimentation de bébé. Continuer l’allaitement après les 6 mois de bébé contribue à renforcer ses défenses immunitaires.
Au fil des mois, les envies de votre enfant vous permettront de savoir s'il faut continuer l’allaitement ou pas.

L'origine des Beni Sennana.


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Les Beni Sennana seraient originaires de Sennana, village de la commune Draâ-El-Mizan située dans la wilaya de Tizi Ouzou, au sud ouest de la Kabylie, en Algérie.

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Leurs ancêtres seraient les béni hilal, tribus arabes installées en Algérie au 10 ème siècle. On sait que les Banu Hilal étaient présents en Algérie jusqu'en 1830, car à l'époque ils ont monté une armée (en ralliant des berbères avec eux) dans l'Ouest de l'Algérie pour combattre le Royaume de France.

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Comment peut-on distinguer des "mendiants professionnels" qui se propagent de plus en plus au Maroc ?

Les causes de la mendicité sont nombreuses : Le divorce, la violence conjugale, le chômage, le système éducatif marocain (j’ai du mal à trouver des mots pour décrire notre système, il a pris tous les qualificatifs négatifs. Au sein de la classe on retrouve des drogués, des délinquants qui menacent les professeurs, ...) La mendicité se compose de deux types : - La mendicité professionnelle : qui constitue un réel harcèlement pour les gens, elle génère une fortune sans limite, et oui ! Des personnes se font « handicapés » pour exercer un métier où l’argent vient sans efforts et qui utilisent un langage de persuasion qu’aucune école n’est capable d’enseigner, il y en a même qui s’organisent en confrérie ! Ces mendiants sont partout dans les rues, à coté des mosquées, dans les bus, ...

En parlant des bus, des hommes y montent munis de petits papiers qu’ils font circuler parmis les passagers pour récolter l’argent, des papiers sur lesquels ils inventent des histoires de tout genre (exp : mon père est mort et ma mère est tombée du cinquième étage, j’ai trois frères handicapés et de plus je loue une baraka à 1000 DH par mois)... Il y a aussi ceux qui sont « mieux habillés que vous ! »


D’autre part, et c’est ce qui me fait le plus mal au cœur, ce sont les accords conclus entre des organismes de protection d’enfants et les réseaux des mendiants en ce qui concerne la "location" des petites bonnes pour les utiliser pour la collecte d’argent, sans oublier ceux qui droguent les bébés pour les faire dormir toute la journée et les garder dans leurs bras pour mendier (dans le but que l’on ait pitié d’eux)
Comment se fait-il que des femmes mendiantes soient avec des enfants innocents et très beaux ?
Ne voyez-vous pas que le Maroc est devenu une terre de phénomènes les plus "sales" du monde ? Devons-nous créer des unités spéciales pour combattre la mendicité professionnelle ?

                                           

- Le réel pauvre est celui qui souffre en noir, il a un grand esprit de tolérance et de patience et il ne peut pas demander de l’argent à quelqu’un même s’il en a besoin. C’est cela que l’ont doit aider, ce sont eux les nécessiteux qui ont besoin de nous. La mendicité par nécessité : les mendiants professionnels ne laissent pas place aux vrais nécessiteux, ils ont pollué la sphère sociale. Personnellement je ne arrive pas à distinguer le nécessiteux de l’hypocrite.

               

Nos costumes traditionnels.

La constante chez les hommes est le port de la Djellaba qui est un vêtement ample. De laine ou en étoffe légère, elle est munie de manches longues et larges ainsi qu'un capuchon.



De même, il y a le Silham ou Burnous, de couleur unie, noir ou blanc, porté sur la Djellaba, avec capuchon. Sous la Djellaba il y a le Caftan qui est une robe longue sans col, à manches longues, fermée sur le devant par de nombreux boutons brodés.
 

A noter la Razza (turban) comme couvre chef pour notre costume puis Belgha (babouches) dans les deux cas.

Pour les femmes, le port du Haïk, sorte de cape ample de tissu fin et de couleur blanche, est la règle, spécialement dans certaines régions.


 En dessous est porté le Qmiss (longue camisole) en tissu léger et couvrant le Seroual qui est un pantalon bouffant.



Le Caftan et la Mansouria en tissu 

généralement fin, sont deux robes longues pour femmes.


Le Caftan est l’habit de fête. Et pour cause, à travers lui, c’est toute la féminité qui est mise en exergue, avec en prime deux attributs qui lui sont propres : le faste et l’élégance en raison du travail méticuleux de fabrication dont il fait l’objet. De fines étoffes et soieries aux teintes chatoyantes au départ, le couturier traditionnel y mettra son savoir et son art pour créer l’habit somptueux. Broderies dorées, argentées, contours et extrémités délicatement décorés, le tout restituant des sensations de richesse et de féminité. Une ceinture brodée de fil de soie, ou d'or (ou alors, chez les femmes aisées, en argent ou en or massifs) serre le Caftan à la taille.

L’état primitif des moyens de transport au XIX ème siècle au Maroc.

L’unique mode de transport routier était le portage à dos de chameau, de mulet ou d’âne. A l’époque, le Maroc dispose de deux catégories de voies terrestres de communication :

Chameau Avec Sac à Dos | JPG La photographie Téléchargement Gratuit -  Pikbest

 
 
 

- les chemins publics appelés triq-al-sultan « routes du sultan » qui sont des itinéraires fixes, entretenues régulièrement et sécurisés par le makhzen. L’exemple type était celui qui passait par Ain Défali pour aller de Fès à Tétouan ou de Meknes à Tétouan. N’Zalat Béni Ammar était en quelque sorte une station de repos.

🇩🇿Lidia Bmd ☪️⁩🕋 on X: "La Casbah de Béjaïa est une citadelle historique  et gouvernementale de la ville de Béjaïa en Algérie. Elle est attenante à  la vieille ville : la médina

- et les chemins secondaires appelés parfois triq-al-hammara « routes des muletiers, qui sont généralement peu fréquentés à cause de l’insécurité qui y règne, et les emprunter exige la présence d’une escorte « zetata ». Ce sont surtout les chemins qui reliaient les douars entre eux.


Mules et Muletiers dans le Haut Atlas - Imlil Village

Analyse d’un phénomène de plus en plus à la mode, à Ain Défali et ailleurs, … le mariage mixte.




Qui dit mariage mixte, dit aussi une horde de tracas qui s’ensuivent. Nationalité, religion ou encore éducation, la liste est bien longue. La famille préfère toujours « ould lablad » et « bent lablad ».


Le mariage mixte ne serait viable que si l’un des conjoints accepte de se fondre dans la culture de l’autre et de faire le sacrifice de son identité. Dans certaines familles d’Ain Défali, le couple mixte est parfois mal accepté. Le barrage de la religion est le plus difficile à franchir. Quelques difficultés surgissent aussi après le mariage : le choix du prénom de l’enfant, sa religion, son éducation, la cuisine, comment communiquer avec la belle famille qui ne parle que l’arabe. Le mariage mixte engendre très souvent des situations difficiles, et parfois même des séparations et des divorces. Aussi, les divorces chez les couples mixtes sont-ils aussi nombreux que chez les couples « homogènes ». Le choc des cultures est parfois trop brutal.

Rectángulo surco Planeta mariage mixte en france Tigre localizar  Escalofriante 
 
Certaines familles n’accueillent pas à bras ouverts cette belle fille ou ce bel homme venu d’ailleurs, qui ne parle pas leur langue, qui ne peut pas partager leur joie pendant les fêtes religieuses (le Ramadan, le Mouloud, l’Aïd El Kébir, Achoura...), qui refuse de porter le costume traditionnel (le caftan, la djellaba, les babouches...). Pendant les réunions familiales et les cérémonies, l’étranger(e) se sent observé(e), dévisagé(e), parfois déshabillé(e) du regard. Les différences culturelles et religieuses s’avèrent à la base de ces conflits et de ces désaccords.
D’autre part, nous constatons qu’actuellement, un nombre appréciable de nos enfants choisissent de se marier avec une ou un conjoint(e) étranger(e), mais aisé(e), profitant des possibilités matérielles pour mener une vie confortable et heureuse en faisant profiter toute sa famille. Certain(e)s réussissent, mais difficilement, à faire embrasser à leur partenaire la religion musulmane.
Aujourd’hui, les occasions de rencontre entre Marocaine(e)s et étranger(e)s ne manquent pas, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. 


Mon petit bidonville connu sous le nom du douar Ain Défali

La forte migration des populations des douars avoisinants, a conduit au développement du bidonville du douar Ain Défali, constructions anarchiques d’habitats insalubres et précaires, où la pauvreté rurale se concentre.
Les cabanes de tôle sont isolées de la route par la forêt d’eucalyptus, seules les paraboles dépassent. Des tas d'ordures et les excréments d'animaux jonchent les allées boueuses du douar Ain Défali. Dans ce bidonville, près de 1500 familles vivent entassées dans des baraques construites à partir de briques de terre, de plaques de métal, de matériaux de récupération. Les conditions de vie et le contexte sanitaire y sont problématiques.
Les services sanitaires de base y sont inexistants, comme l’accès à l’eau potable ou l’assainissement de l’eau et des toilettes. Les risques d’inondations et de glissements de terrains y sont nombreux, car les rues ne sont pas pavées pour permettre l'écoulement des eaux, et aucun système d’évacuation des eaux n'est construit dans ces quartiers.
Ce bidonville n’a pas de gestion des déchets, la pollution y est omniprésente, et les risques de maladies et d'épidémies y sont décuplés.



L’insécurité est le lot quotidien de ses habitants. Ce bidonville est surpeuplé : la densité de population y est très élevée. Des familles entières se partagent souvent la seule pièce qui constitue l’habitat de fortune.
Vaincre les bidonvilles est un grand défi que fait face le Maroc actuellement. Les départements gouvernementaux intéressés par l’éradication de ce fléau sont appelés à doubler d’efforts pour d’un côté, mettre fin à cette hémorragie d’habitat insalubre à Ain Défali, et de l’autre de trouver un foyer décent à ces centaines de marocains qui vivent dans des conditions qui sont loin d’être humaines.


Ain Défali constitue de nos jours une proie pour les charlatans, lesquels investissent ses douars et son souk hebdomadaire.

Ils sont deux ou trois qui arrivent tôt le mercredi matin pour y installer leur “cabinet” de fortune en attirant leurs proies par de très forts décibels.
Ils prétendent être des guérisseurs de toutes les maladies et de tous les maux ou des voyants. Ces charlatans arrivent, par leur rhétorique bien calculée, à persuader de nombreux malades qui se font ainsi arnaquer à leur grand désarroi. Les uns remuent leurs chapelets pour bien assommer leurs victimes en leur faisant croire qu’ils sont capables de leur dévoiler ce que leur cache le sort. Les autres étalent sur un morceau de nylon de vieux livres aux pages jaunes pour appâter leurs clients qui sont souvent des mariées qui souffrent de conflits conjugaux, des personnes malades et des jeunes en proie à des problèmes sentimentaux. Ces victimes totalement blasées de la vie finissent facilement par mordre à l’appât et payent cher.





Le désespoir de certains patients fait qu’ils se laissent malheureusement tenter par ces remèdes miraculeux (potions magiques, plantes alchimiques…) dans l’espoir de voir leurs maux disparaître en un temps record, comme prétendu par ces pseudo-toubibs. Bien plus, la crédulité excessive des citoyens fait qu’ils croient même au miracle comme la guérison des maladies chroniques tels l’hypertension artérielle, le diabète, le rhumatisme... En fait, jurant par tous les saints que leurs solutés magiques sont d’une efficacité redoutable. Il faut dire aussi qu’il existe d’autres formes de charlatanisme, de plus en plus lucratives, pratiquées par des femmes nomades et des fquihs qui font du porte-à-porte. Ces dernières prétendent détenir le pouvoir de faire sortir les démons et les djinns. Malheureusement, elles ne font qu’attiser la haine entre les voisins et les amis par leurs voyances diaboliques, amorales et inhumaines. Les séquelles indélébiles laissées par ces faux guérisseurs illétrés, ces Chouafates, ces sehharates et autres charlatans, sont nombreuses, omniprésentes et continuent d’étendre leurs tentacules pour infecter même la frange intellectuelle. La prolifération de ces escrocs demeure un réel danger au sein de la population Gharbaouie. Malheureusement, ni la société, ni les autorités locales n’ont osé se débarrasser de la pesanteur de cet archaïsme.

Le Doum ou l’alfa à la grande époque du crin végétal à Ain Défali et plus exactement à Jennaoua.

L’espèce de palmiers la plus ancienne dans la région d’Ain Défali, endémique, c’est le Doum. Les habitants de notre région allaient dans les alentours de Yaccor, de Laâmirat pour en cueillir les dattes (fruit, charnu, sucré et farineux, est comestible). Une petite graine, ni douce ni agréable au goût, dont l’albumen fournit un ivoire végétal, le corozo d’Abyssinie…Mais c’est un arbre très utile. On utilise ses feuilles ( lanières et fibres) pour faire des corbeilles et des nattes, des balais, des moules à fromages, etc...Les fruits sont utilisés en pharmacie. On utilisait le crin végétal tiré du Doum pour la fabrication de textile, le remplissage des matelas et des sièges de voitures et de nitrocellulose.

Les années d’avant 1950, c’était l’époque où les fauteuils étaient rembourrés par les poils arrachés à la crinière et à la queue de cheval et les matelas par de la laine, ce qui les rendait fort onéreux. La toute nouvelle industrie automobile commençait à se développer, et le rembourrage des sièges de voitures était à prévoir. Une usine de crin végétal était installée sur la route d’Ouezzane, à Jennaoua, près de la ferme de Lambert, à 10 kilomètres d’Ain Défali.

Des petits fagots d’environ 15 cm de diamètre, palmes toutes rangées dans le même sens, joints deux par deux, étaient ensuite assemblés en ballots bien solides, réguliers, et d’un poids facilement transportable. 20 à 30 kg. Ces ballots étaient ensuite livrés chaque jour, à dos d’ânes. Afin de permettre aux douars éloignés (Kranes, Laamirate, Jennaoua, Lafssahiyène, Kraoucha, etc…) de l’usine d’avoir un certain revenu, une bascule était mise à leur disposition sous la responsabilité d’une personne résidente qui pesait et payait les achats de palmiers, acheminés ensuite à l’usine par camion. Ces ramassage et livraisons de palmier permettaient à des centaines de familles de percevoir un revenu non négligeable.

Les ballots arrivés à destination étaient entreposés dans un hangar à l’entrée de l’usine, avant de subir les différentes manipulations qui allaient aboutir au crin, à la ficelle et à la corde.

Mais pour cela, il fallait d’abord passer les palmes à la machine à effilochage : Cette machine était constituée d’une table de 50 cm de large, sur 6m de long et sur laquelle étaient fixées 5 grandes pinces pivotant sur un axe, permettant à 5 hommes de travailler. Cette table faisait partie intégrante sur toute sa longueur d’un coffre fermé dans lequel un arbre en acier, monté sur roulement à billes tournant à plus de 1000 tours par minute, entraînait 5 tambours , hérissés d’alênes extrêmement pointues et affûtées. C’était un véritable travail de spécialiste, qui nécessitait la plus grande vigilance, car à la moindre distraction, c’était l’accident grave. Cette machine, avec ses 5 employés, produisait environ une tonne de fibre par jour.
Derrière l’effilocheuse, se trouvait une machine moins volumineuse, la cardeuse qui était alimentée par les rejets de l’effilocheuse. La fonction de cette cardeuse était d’aérer les fibres et de finir de les nettoyer de ses éventuels déchets.
Les femmes étendaient ensuite cette filasse sur une aire, la secouaient, pour l’aérer et la sécher avant de la rentrer dans l’atelier de filature.

Par mesure de sécurité, cet atelier était séparé de la fabrication de la fibre afin d’éviter tout risque d’incendie, car la filasse était très sèche. C’était un hangar de 20m de large sur 60 m de long, avec des fileuses où des poulies s’enchevêtraient dans un savant jeu technique et d’où sortaient, après diverses manipulations, des cordes que l’on mettait en balles de 50 Kg pour être livrées à la Coopérative de Kénitra qui se chargeait de la commercialisation et de l’exportation.

L’école coranique et l’enseignement traditionnel à Ain Défali

Le recours aux méthodes d'enseignement traditionnel pour l'apprentissage du saint coran et des préceptes de la religion musulmane existe bel et bien dans les mosquées de notre région.

Chaque élève commence par laver sa planche rectangulaire (louh ) avant de l'enduire de « salsal », une sorte d'argile gris clair. Ensuite, il met sa planche à sécher face au soleil. Une fois sèche, la planche prend la couleur du « salsal ». L'étudiant commence alors à écrire des versets du coran dictés par son maître (le fquih ou cheikh ).

L'écriture se fait à l'aide d'une encre fabriquée à partir d'une substance naturelle une sorte de résine (smakh ) et d'une plume taillée dans un morceau de roseau.

Lorsque l'apprenant a fini d'écrire ce qu'il doit mémoriser ce jour là, il met les voyelles à son texte et remet sa planche à son maître qui corrige éventuellement les erreurs.

C'est alors que commence l'apprentissage des versets du coran. Le maître explique à son disciple les règles de phonétique arabe pour avoir une meilleure prononciation et une lecture correcte du coran.

L'apprenant ne fait qu'exécuter ce que lui dicte son maître sans discussion. Il s'agit bien entendu du livre saint et le maître détient le savoir…!

Les enfants doivent apprendre à répéter par coeur le son des mots arabes du coran, alors que, le plus souvent, ils ne comprennent pas cette langue. Si nécessaire, le « maître » aura recours à des sévices physiques pour « encourager » les mauvais élèves et les mettre « dans le droit chemin de l’islam ». Le plus souvent il s'agit d'une baguette (al-falaqa) dont il frappe les enfants qui se trompent dans leur récitation du son des mots arabes du coran.

Finalement quelques questions méritent d’être posées :

- Pourquoi l'enseignement traditionnel n'a-t-il pas profité des solutions présentées par les réformateurs, solutions qui permettent une plus grande adaptation aux méthodes évoluées de l'enseignement moderne ?

- Pourquoi ne pas inciter les étudiants des écoles coraniques traditionnelles à étudier les langues étrangères, seules à même de leur ouvrir de larges horizons que ne permet guère l'étude de la seule langue arabe ? Cela pourrait enrichir leur profonde connaissance de l'arabe.

- Nous est-il possible d'espérer trouver, un jour, dans l'enceinte d'une école coranique, des étudiants qui s'engagent dans cette voie et ajoutent aux connaissances acquises dans l'enseignement de la langue arabe et des sciences islamiques, les instruments d'une culture moderne? Ce faisant, ils poseraient ainsi la seconde pierre dans la formation d'une nouvelle génération d'étudiants qui allieraient la culture héritée de leur prestigieux passé aux perspectives d'un avenir radieux de la vie culturelle du Maroc.