Des chercheurs anglais et hollandais ont mis au point une toute nouvelle génération de détecteur de mensonges. Cette technique d'interrogation vieille de près d'un siècle, n'a pas toujours fait l'unanimité, notamment en Europe, souvent jugée trop peu fiable. Le nouvel outil développé par les chercheurs pourrait bien redistribuer les cartes.
Là où le polygraphe se concentrait sur le rythme cardiaque et la pression sanguine, le nouveau détecteur prendra des mesures sur l'intégralité du corps. L'interrogé devra porter une combinaison intégrale équipée de nombreux capteurs qui enregistreront une multitude de réactions physiques pendant l'interrogatoire.
Chaque capteur est capable de mener plus de 120 enregistrements par seconde et de les analyser avec un taux de réussite dépassant les 70 %. Un problème demeure : le prix de la combinaison. La construction d'un seul costume revient à un peu moins de 440 000 Dirhams. Les chercheurs réfléchissent maintenant à une adaptation « low cost » qui permettrait d'équiper les commissariats du monde entier d'ici une dizaine d'années.
Là où le polygraphe se concentrait sur le rythme cardiaque et la pression sanguine, le nouveau détecteur prendra des mesures sur l'intégralité du corps. L'interrogé devra porter une combinaison intégrale équipée de nombreux capteurs qui enregistreront une multitude de réactions physiques pendant l'interrogatoire.
Chaque capteur est capable de mener plus de 120 enregistrements par seconde et de les analyser avec un taux de réussite dépassant les 70 %. Un problème demeure : le prix de la combinaison. La construction d'un seul costume revient à un peu moins de 440 000 Dirhams. Les chercheurs réfléchissent maintenant à une adaptation « low cost » qui permettrait d'équiper les commissariats du monde entier d'ici une dizaine d'années.
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