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Yennayer 2015 , Le Nouvel An Berbère 2965. est célébré aujourd’hui au Maroc.


Nouvel an amazigh : Assegas amegaz 2965 !



Le calendrier amazigh est bien distinct du calendrier grégorien et du calendrier musulman. Et ce 13 janvier, c'est le nouvel an. Bonne année à tous nos lecteurs amazighs!


Il y a non seulement 12 jours d’écart entre le calendrier amazigh et le calendrier grégorien, mais l’année 2015 équivaut à l’année 2965 chez les Imazighen. Il y a une divergence sur la date exacte. En Algérie par exemple, on célèbre le nouvel an le 12 janvier quand d’autres sources parlent du 14 janvier. Au Maroc l’année amazigh commence le 13 janvier.
Connu aussi sous le nom « fellahi » en arabe ce qui signifie « paysan », ce calendrier est traditionnellement agraire parce qu’on l’employait principalement pour régler les travaux agricoles saisonniers, dans les régions de l’Afrique du nord.
La particularité du calendrier amazigh ou agraire, est qu’il se base sur les positionnements de la lune et du soleil, ainsi que sur les changements des saisons afin de surveiller les cycles de végétations  propices à l’agriculture.
Le jour de l’an, appelé « yennayer » , est traditionnellement célébré par les Amazighs avec un repas copieux préparé avec des aliments spéciaux qui différent d’une région à une autre. Un repas moins copieux ne laisserait rien présager de bon pour la nouvelle année... tout comme un bon repas ne peut qu'être suivi d'une année de bonnes fortunes.
Aujourd'hui, le repas de « yennayer » est encore d'usage dans certaines régions d'Afrique du nord, où est fêté le passage d’une nouvelle porte de l’année : « tabburt useggwass ». Comme à l'occasion des jours de l'an de tous les autres calendriers l'on souhaite une année prospère et riche, une bonne année : assegas amegaz!



Historique :

Yennayer remonte, selon une hypothèse désormais établie, à la conquête de l’Egypte par Shashnaq 1er, en l’an 950 avant J.C. Il y fonda la XXIIe dynastie. Yennayer correspond également au début du calendrier agricole chez les Amazighs, d’où le fait qu’il est célébré traditionnellement par des rites agraires. Il coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien.»



Yennayer remonte, selon une hypothèse désormais établie, à la conquête de l’Egypte par Shashnaq 1er, en l’an 950 avant J.C. Il y fonda la XXIIe dynastie. Yennayer correspond également au début du calendrier agricole chez les Amazighs, d’où le fait qu’il est célébré traditionnellement par des rites agraires. Il coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien. 

Au Djurdjura, à Béchar, dans les Aurès, dans l’Ahaggar de même qu’au Maroc, Yennayer ou Yennar est l’occasion de fête, de liesse populaire voire d’un carnaval, comme à Tlemcen. 

Des mets de circonstances sont préparés : couscous au poulet ou simplement du kasbasu, Uftiyen (soupe préparée à partir de poix chiches, de fèves et de pois cassés), de la Talabagat (viande hachée), accompagnés d’un aghaghe (jus), de Tagalla (pain) Tighrifin (crêpes), de gâteaux et autres divers beignets … toute la famille autour d’un banquet comme en Oranie. 

Dans certains endroits, le premier jour, Amenzu n yennayer, on ne mange que des produits végétaux : la viande est laissée pour le lendemain. On se gave de fruits secs : figues, raisins, noix, dattes. Au Maroc, dans certains foyers, on mange les sept légumes. 

C’est aussi l’occasion de s’offrir et d’offrir de beaux habits neufs et autres cadeaux notamment aux jeunes filles, comme dans l’Ahaggar. 

Dès l’approche de Yennayer, comme pour bien l’accueillir, on repeint l’intérieur des maisons, on nettoie, on change tout ce qui est vieux et usé notamment le support de l’âtre (inyen) etc. 
Il est bien, lorsque arrive Yennayer, que toute entreprise soit terminée : par exemple, un ouvrage sur le métier à tisser. 

Yennayer, c’est surtout l’occasion de certains rites : ici et là, des genêts, uzzu, sont déposés sur les toits des habitations (afin d’empêcher la malédiction d’entrer dans les foyers) … 
Yennayer, c’est l’occasion, d’une part, d’un retour à la terre mère nourricière, et, d’autre part, d’une communion populaire. 
 

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