Ce Néerlandais est connu pour affronter
des températures extrêmes… en slip
de bain ! Sa méthode pourrait être utile
dans le traitement de certaines maladies.
Il a affronté le Mont-Blanc en short, couru un semi-marathon sur le cercle polaire pieds nus et en short, est resté 72 minutes immergé dans de la glace et, tous les jours, il aime s’offrir un bain glacé, pendant des heures… Eh oui, il se sent parfaitement bien quand il fait tout ça ! Wim Hof, un Néerlandais de 58 ans, surnommé Iceman, « l’homme de glace » en français, parvient à défier le froid extrême avec seulement sa volonté, affirme-t-il, grâce à une méthode personnelle de méditation et de respiration, qu’il enseigne par ailleurs.
Suffisamment intriguant pour intéresser la science. En 2011, des chercheurs hollandais lui avaient inoculé volontairement la grippe pour observer ses réactions – un simple mal de crâne de dix minutes. Cette fois-ci, des scientifiques américains de l’université de Wayne State, à Détroit (États-Unis), ont voulu percer le mystère de sa formidable résistance au froid. Leur étude, publiée dans la revue scientifique NeuroImage, est la première à observer les réactions du cerveau de Wim Hof, lors d’une expérience d’exposition complète du corps au froid.
Des résultats « surprenants »
Pendant trois jours, les docteurs Otto Muzik et Vaibhav Diwadkar, de l’université de Wayne State, ont étudié le cerveau d’Iceman et ses fonctions corporelles, à l’aide de deux types d’imageries différentes : l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour visualiser l’activité cérébrale et la tomographie par émissions de positons (TEP), qui permet de mesurer, en trois dimensions, l’activité métabolique ou moléculaire d’un organe.
Pendant toute la durée des examens, Wim Hof portait une combinaison spéciale dans laquelle les chercheurs pouvaient injecter de l’eau à la température voulue. Les données concernant le corps d’Iceman ont ensuite été comparées à celles d’un groupe de participants en bonne santé.
Et les résultats sont « surprenants », écrivent les deux professeurs dans leur publication. « La régulation volontaire de la température de la peau et donc de la température corporelle, alors même que le corps est soumis au froid, est inhabituelle. Cela peut aussi expliquer sa résistance aux gelures », détaille Otto Muzik, professeur de pédiatrie, de neurologie et de radiologie.
Grâce à sa méthode de respiration et de méditation, Wim Hof, parvient à rendre sa peau insensible au froid. D’après les analyses des chercheurs, cette technique lui permet, entre autres, d’augmenter l’activité de son système nerveux et la consommation de glucose de son muscle intercostal. Par conséquent, cela génère de la chaleur qui se diffuse dans les tissus pulmonaires et réchauffe le sang qui circule dans les capillaires pulmonaires (de petits vaisseaux sanguins situés dans les poumons).
Une méthode pour le traitement de certaines maladies ?
Les tests effectués sur Wim Hof ont permis d’établir que l’homme, confronté au froid, mobilise une partie bien précise de son cerveau : la substance grise périaqueducale. Il s’agit d’un ensemble de neurones localisés autour de l’aqueduc cérébral, qui jouent un rôle important dans la perception de la douleur.
« Cette zone est liée aux mécanismes cérébraux de contrôle de la sensation de douleur, précise Otto Muzik. On suppose qu’elle gère ce contrôle en libérant des opioïdes et des cannabinoïdes. » Pour les chercheurs ces résultats sont donc « frappants ».
Ils émettent l’hypothèse que la méthode de Wim Hof « peut vraiment favoriser la libération spontanée d’opioïdes et de cannabinoïdes dans le cerveau ». Et a donc « le potentiel de créer un sentiment de bien-être et de réduire l’anxiété ».
Un espoir pour la science, concluent les chercheurs. Car selon eux, la méthode d’Iceman pourrait être intéressante pour le traitement de maladies du système immunitaire ou psychiatriques. Ils vont mener d’autres études à l’échelle internationale dans ce sens. « Ces possibilités sont trop intrigantes pour être ignorées ! »
Wim Hof est connu pour être capable de résister
à des températures extrêmes, comme lorsqu’il
est resté immergé dans un bac de
glace durant 72 minutes.
Suffisamment intriguant pour intéresser la science. En 2011, des chercheurs hollandais lui avaient inoculé volontairement la grippe pour observer ses réactions – un simple mal de crâne de dix minutes. Cette fois-ci, des scientifiques américains de l’université de Wayne State, à Détroit (États-Unis), ont voulu percer le mystère de sa formidable résistance au froid. Leur étude, publiée dans la revue scientifique NeuroImage, est la première à observer les réactions du cerveau de Wim Hof, lors d’une expérience d’exposition complète du corps au froid.
Des résultats « surprenants »
Pendant trois jours, les docteurs Otto Muzik et Vaibhav Diwadkar, de l’université de Wayne State, ont étudié le cerveau d’Iceman et ses fonctions corporelles, à l’aide de deux types d’imageries différentes : l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour visualiser l’activité cérébrale et la tomographie par émissions de positons (TEP), qui permet de mesurer, en trois dimensions, l’activité métabolique ou moléculaire d’un organe.
Pendant toute la durée des examens, Wim Hof portait une combinaison spéciale dans laquelle les chercheurs pouvaient injecter de l’eau à la température voulue. Les données concernant le corps d’Iceman ont ensuite été comparées à celles d’un groupe de participants en bonne santé.
Pendant trois jours, Wim Hof a subi des tests
menés par des scientifiques de l’université
de Wayne State, à Détroit.
Grâce à sa méthode de respiration et de méditation, Wim Hof, parvient à rendre sa peau insensible au froid. D’après les analyses des chercheurs, cette technique lui permet, entre autres, d’augmenter l’activité de son système nerveux et la consommation de glucose de son muscle intercostal. Par conséquent, cela génère de la chaleur qui se diffuse dans les tissus pulmonaires et réchauffe le sang qui circule dans les capillaires pulmonaires (de petits vaisseaux sanguins situés dans les poumons).
Une méthode pour le traitement de certaines maladies ?
Les tests effectués sur Wim Hof ont permis d’établir que l’homme, confronté au froid, mobilise une partie bien précise de son cerveau : la substance grise périaqueducale. Il s’agit d’un ensemble de neurones localisés autour de l’aqueduc cérébral, qui jouent un rôle important dans la perception de la douleur.
« Cette zone est liée aux mécanismes cérébraux de contrôle de la sensation de douleur, précise Otto Muzik. On suppose qu’elle gère ce contrôle en libérant des opioïdes et des cannabinoïdes. » Pour les chercheurs ces résultats sont donc « frappants ».
Ils émettent l’hypothèse que la méthode de Wim Hof « peut vraiment favoriser la libération spontanée d’opioïdes et de cannabinoïdes dans le cerveau ». Et a donc « le potentiel de créer un sentiment de bien-être et de réduire l’anxiété ».
La méthode de respiration et de méditation
mise au point par Wim Hof pourrait
servir à traiter certaines maladies.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire