Certains oiseaux sont effectivement venimeux. En effet, nous pouvons trouver dans leurs plumes mais également dans leur peau une molécule toxique très dangereuse appelée batrachotoxine. Normalement, nous trouvons ce genre de poison chez les batraciens, et plus particulièrement les batraciens dendrobates. Ce poison serait l’un des plus dangereux chez les animaux.
Ce poison est effectivement capable, avec une dose de seulement 100 microgrammes, de tuer un être humain de 68 kilos. Cette molécule toxique est produite à cause de leur alimentation : en effet, ces oiseaux se nourrissent beaucoup de coléoptères, qui contiennent… de la batrachotoxine ! Mais cette molécule a pour eux beaucoup d’utilité : elle leur permet notamment de se défendre contre leurs prédateurs qui sont, par conséquent, peu nombreux. Le plus étonnant est que d’autres oiseaux ne possédant pas ce poison se mettent à imiter leur cri pour éviter d’être mangés par d’autres prédateurs.
Les oiseaux concernés par cette capacité sont notamment certains oiseaux
- Pitohui
- mais également l’Ifrita de Kowald
Ce dernier habite surtout en Australie, en Indonésie et en Nouvelle-Guinée. Bien sûr, ces oiseaux n’inoculent pas directement du venin, mais ils sont potentiellement mortels si on les touche ou si on les mange.
Le Pitohui bicolore aurait été décrit pour la première fois il y a plus d’un siècle et demi. Mais sa toxicité aurait seulement été découverte en 1990. L’ornithologue Jack Dumbacher avait été blessé par un de ces oiseaux. Il prit alors la décision de lécher sa blessure, mais il se rendit très vite compte que ses lèvres mais également sa langue commençaient à picoter et à brûler : c’était le poison qui agissait. Plus tard, il poursuivit l’expérience et mit une plume de Pitohui dans sa bouche. Les mêmes effets se produisirent.
Le Pitohui bicolore aurait été décrit pour la première fois il y a plus d’un siècle et demi. Mais sa toxicité aurait seulement été découverte en 1990. L’ornithologue Jack Dumbacher avait été blessé par un de ces oiseaux. Il prit alors la décision de lécher sa blessure, mais il se rendit très vite compte que ses lèvres mais également sa langue commençaient à picoter et à brûler : c’était le poison qui agissait. Plus tard, il poursuivit l’expérience et mit une plume de Pitohui dans sa bouche. Les mêmes effets se produisirent.
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