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L'Inde deviendra la 5e puissance économique mondiale en 2018

L'Inde s’apprête à dépasser le Royaume-Uni et la France pour devenir, en 2018, la cinquième puissance économique mondiale. Actuellement au 7e rang, l'Inde grimpera à la 5e place en 2018 puis à la 3e en 2032, a affirmé le Centre for Economics and Business Research (CEBR), un institut basé à Londres, dans son classement annuel.


Cinq lieux que Google Earth ne veut pas montrer

Avec Google Earth, la Terre n’aurait plus de secrets. Pas si sûr. Certes, le navigateur internet permet d’explorer le monde en réalité virtuelle, avec des vues prises par satellite. Et c’est fascinant. Mais certains endroits restent bien mystérieux.
Ils sont rares. Mais il reste des endroits que Google Earth ne montre pas. Ces zones restent volontairement floues. Résultat, ces lieux tenus secrets alimentent bien des thèses conspirationnistes, qui estiment que c’est la preuve que l’on nous cache certaines vérités. Voici cinq exemples :

  • L’île Gruinard en Écosse






Inhabitée pendant des décennies, cette île a connu de nombreuses expériences scientifiques et subi des bombardements à l’anthrax pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui interdite, cette zone a pourtant été décontaminée, à la fin des années 1980. Certains prétendent qu’une arme mystérieuse et surpuissante y serait cachée… d’où la volonté de ne pas la rendre visible sur les cartes interactives. L’île est pourtant librement accessible depuis le 25 avril 1990, mais Google Earth n’en montre aucune image.

  • Roswell, aux Etats-Unis





Le 2 juillet 1947, un ovni aurait explosé en plein vol et se serait écrasé près de Roswell, au cœur du Nouveau-Mexique, aux États-Unis. Cette affaire constitue l’un des événements les plus controversés de l’histoire. Elle a donné naissance à de nombreux livres, films et d’extravagantes thèses conspirationnistes.
Soixante-dix ans après, le mystère demeure. Les théories conspirationnistes les plus extravagantes entourent notamment la fameuse zone 51. La plus populaire d’entre elles prétend que des contacts secrets ont été établis en ce lieu avec des extraterrestres. Et même que c’est ici que les mystérieux humanoïdes retrouvés à Roswell auraient été étudiés… Ce serait encore pour cela que Google Earth ne montre pas l’endroit.

  • Le jardin de Gethsémani à Jérusalem, Israël




C’est l’un des sites les plus sacrés du pèlerinage par les chrétiens. Mentionné dans des Évangiles de Matthieu et de Marc, il serait le jardin dans lequel Jésus a passé la nuit avant d’être crucifié. Certains historiens estiment que l’emplacement qu’on lui attribue actuellement n’est pas le même que celui qui est cité dans les Évangiles. Une théorie affirme que la Vierge Marie y serait enterrée. Bien que des millions de pèlerins s’y soient déjà rendus, il est impossible de le voir à l’aide de Google Earth.

  • Narsarsuaq au Groenland



Impossible de voir clairement la zone.
Ce site a été condamné à la fin des années 1960 après un grave accident d’avion qui transportait quatre bombes à hydrogène. La ville a été contaminée avec du plutonium et les membres de l’équipage à bord de l’avion sont morts. Aujourd’hui, il est impossible de s’y rendre sans escorte et aucune image récente ne circule.

  • Mururoa et Fangataufa en Polynésie française





Dans cet endroit paradisiaque, La France a réalisé ses essais nucléaires entre 1966 et 1996. Les dégâts environnementaux y sont colossaux. Pas moins de 193 essais y ont été réalisés. Un épisode traumatisant pour l’archipel du Pacifique : au total, 46 essais ont eu lieu en plein air, et 147 dans des puits souterrains. Avec des conséquences parfois désastreuses sur les populations locales.
Selon des experts, près de 540 nouveaux cas de cancers sont détectés chaque année parmi les 270 000 Polynésiens, un chiffre qu’ils qualifient d’« alarmant ». Faut-il y voir un lien pour que Google Earth ne montre pas cet endroit sensible ?





Sony relance Aibo, le robot-chien adoré des Japonais

Sony relance Aibo, le robot-chien adoré des Japonais

À sa sortie, 3000 AIBO sont vendus au Japon en moins de 20 minutes
AIBO est le célèbre robot de compagnie en forme de chien de la marque Sony… Le chouchou des Japonais ! À sa sortie en 1999, 3000 AIBO sont vendus en moins de 20 minutes, malgré son prix élevé (l’équivalent de 1800 euros actuels). À l’époque, l’animal est déjà doté d’une intelligence artificielle apprenante. Il est capable de développer sa propre personnalité, de reconnaître son maître, d’aboyer pour communiquer et de simuler des émotions plus vraies que nature.
Les Japonais qui adoptent ce petit robot chiot mignon en sont fous, mais l’engouement des quelques milliers de fans est insuffisant et Sony cesse la production d’AIBO en 2006. Les propriétaires se retrouvent démunis à la moindre défaillance de leur chien robot. Une clinique vétérinaire AIBO naît de l’initiative de quelques ingénieurs Sony ; les robots de compagnie sont « soignés », mais nombreux sont ceux qui cessent de fonctionner, faute de pièces détachées encore disponibles sur le marché.
Des funérailles bouddhistes ont régulièrement lieu au Japon lorsqu’un AIBO ne fonctionne plus. Des propriétaires acceptent de donner les pièces de leur chien au même titre qu’un don d’organe, dans l’unique but de pouvoir « sauver » d’autres robots de compagnie.
Vous l’avez compris, AIBO était une véritable frénésie au Japon ; peut-être même un avant-goût de l’attachement et de l’empathie que nous pourrions ressentir envers un robot si, d’aventure, ce dernier se dotait de comportements et de mimiques de plus en plus « humanisés ». AIBO représente toute une époque de la robotique grand public et son retour, 10 ans plus tard, est attendu comme il se doit au pays du soleil levant.

En 2018, un robot de compagnie plus agile (22 degrés de liberté)
AIBO version 2018 s’écrit en minuscule : « Aibo ». Il s’apparente toujours à un robot de compagnie choupi en forme de chien, mais ses lignes sont plus arrondies et plus fines. Aibo se déplace, il aboie et il fait même des pipis virtuels contre les murs de la maison. Il peut accomplir des pirouettes grâce à ses 22 degrés de liberté, au niveau de la tête, des pattes, de la bouche, du cou ou encore de la queue. Ses yeux sont deux écrans Oled capables de véhiculer des expressions pour simuler des émotions adaptées au contexte.


En 2018, un robot de compagnie plus agile (22 degrés de liberté)



Un Cloud pour stocker les données d’Aibo et développer son intelligence
Et ce n’est pas tout ! Un Aibo Cloud (payant) permet au chien de stocker et d’analyser les données qu’il récolte au fur et à mesure de ses interactions pour pouvoir apprendre toujours plus de ses maîtres, de son environnement, mais aussi d’autres Aibo qu’il rencontre. Il développe ainsi sa propre personnalité et va certainement encore plus loin que son acolyte du début des années 2000. L’Aibo Cloud est plus exactement une plateforme collaborative capable d’analyser les données de tous les Aibo pour améliorer constamment l’intelligence artificielle de ses robots de compagnie.
« Aibo peut créer un lien émotionnel avec les membres de la famille en leur apportant l’amour, l’affection et la joie de s’occuper d’un compagnon », a déclaré Sony.
Le nouvel Aibo sera vendu 198 000 yens, soit environ 1500 euros. L’abonnement au Cloud Aibo sera de 22 euros par mois. Seul petit hic, l’autonomie de ce robot de compagnie est de 2 heures pour une recharge de 3 heures.
Alors, vous laisserez-vous séduire par ce robot de compagnie qui a fait la joie de milliers de Japonais ?

Un Cloud pour stocker les données d’Aibo et développer son intelligence



La soeur de Kim Yong-un en Corée du Sud


Kim Yo Jong, la soeur cadette du dictateur, est la figure de la délégation officielle nord-coréenne pour les JO de Pyeongchang…


Pyongyang envisage de dépêcher la soeur cadette de son dirigeant Kim Jong Un à une conférence prévue en Corée du Sud en début d'année prochaine, ce qui constituerait une première pour un membre de la dynastie au pouvoir en Corée du Nord, a annoncé aujourd'hui un organisateur de l'évènement.

Kim Yo Jong, qui serait âgée de 27 ans, figure sur la liste des participants à une conférence alimentaire organisée par un groupe d'entreprises sud-coréennes du secteur privé ayant des intérêts économiques de l'autre côté de la frontière.

"La liste des participants nous a été transmise et (Kim Yo Jong) y figure", a déclaré à Reuters Dongbang Young-man, un des responsables du groupe. Le gouvernement de Séoul n'a pas encore fait de commentaire.

La soeur de Kim Jong Un a été récemment promue à un haut poste de responsabilité au sein du comité central du parti communiste nord-coréen. Elle est ainsi la seule représentante connue de la famille à occuper des fonctions dirigeantes aux côtés de son frère. ( )

Aucun membre de la dynastie au pouvoir à Pyongyang ne s'est rendu en Corée du Sud depuis la séparation entre les deux Corées il y a plus de 60 ans.

Carnaval de Rio: ouverture de la plus grande fête du monde

Le coup d'envoi du carnaval de Rio a été donné vendredi 9 février, sur fond de polémique autour de la personnalité du maire évangélique Marcelo Crivella. L'ancien pasteur de l'Église universelle du règne de Dieu a dû se défendre de critiques selon lesquelles ses convictions religieuses pourraient gâcher la plus grande fête du monde.



Ouverture des Jeux olympique d'hiver 2018 ce vendredi 9 février, en Corée du Sud.


Résultat de recherche d'images pour "23 ème Jeux olympiques d'hiver 2018"


Du 9 au 25 février 2018, c'est à Pyeongchang en Corée du Sud que les plus grands athlètes ont rendez-vous pour la 23ème édition des Jeux Olympiques d'hiver.


Jeux olympiques d'hiver 2018 : les cérémonies d'ouverture qui ont marqué l'Histoire


Dans moins de 24 heures, la cérémonie d'ouverture des 23 ème Jeux olympiques d'hiver 2018 se tiendra à Pyeongchang, en Corée du Sud, sous des températures glaciales.  Elle marquera le rapprochement entre les deux Corées qui vont défiler sous le même drapeau. Quelles sont les particularités de cette cérémonie ?



Le kabaddi, drôle de sport qui passionne les Indiens

Alors que les amateurs de football du monde entier n’ont d’yeux que pour leurs sélections nationales et les derniers billets pour la Coupe du monde en Russie, l’Inde, elle, adore le sport le plus populaire du sous-continent : le kabaddi.





Ce sport méconnu en Occident, mais qui déchaîne les passions en Inde, au Bengladesh ou encore au Pakistan. C'est le deuxième sport le plus populaire du sous-continent indien après le cricket.
Mais qu’est-ce que c’est au juste, le kabaddi ? On pourrait le définir comme un mélange entre la lutte, le rugby et un jeu bien connu des cours de récréation, l’épervier. Akshay Bakaya, enseignant d’hindi à Sciences Po, explique : « Pour jouer au kabaddi, vous démarquerez sur une pelouse, ou à la plage, un grand rectangle divisé en deux camps, un peu comme un court de volley-ball. »




Un sport qui se pratique en apnée
Sur ce terrain, deux équipes de sept joueurs prennent place. À tour de rôle, elles envoient un « chasseur », ou « raider », dans le camp adverse. Il doit tenter « de toucher, donc éliminer, un ou plusieurs adversaires. Mais l’attaquant se doit de respecter une règle fondamentale qui rend ce sport si particulier.
Durant toute sa phase offensive, il est tenu (théoriquement) de retenir son souffle et ne peut le reprendre qu’une fois revenu dans son camp. Pour prouver qu’il ne triche pas, l’attaquant répète sans cesse « kabaddi, kabaddi, kabaddi…. », littéralement « retenir son souffle », en hindi.





C’est en touchant ses adversaires que le chasseur marque des points pour son équipe. Mais ces derniers savent se défendre. Ses ennemis tentent de l’encercler, le capturer et le retenir jusqu’à ce qu’il perde le souffle, auquel cas, c’est le chasseur qui est "tué".
Les éliminés, ou plutôt « les morts », patientent en espérant la réincarnation. En effet, éliminer des adversaires ramène à la vie un nombre équivalent de joueurs de son équipe. La partie dure donc jusqu’à ce qu’un des deux camps soit définitivement éliminé, mais les matches officiels durent en réalité 40 minutes.


Le kabaddi, vieux de 4 000 ans ?
L’origine de ce sport si particulier est assez trouble. Un match de démonstration a eu lieu lors des Jeux olympiques de Berlin en 1936 et, en 1950, trois ans après l’indépendance de l’Inde, la fédération était créée et des règles précises instaurées.
Cependant, la fédération internationale de kabaddi fait remonter les origines du jeu « à plus de 4 000 ans. Le Mahabharata (un livre sacré de l’Inde, grand poème épique datant des derniers siècles avant Jésus Christ, N.D.L.R.), décrit une bataille entre le guerrier pandava Abhimanyu et les Kauvaras. Il parvint à pénétrer les sept défenses serrées de ces ennemis, mais mourut, ne trouvant pas le moyen de fuir ».

Ce sport « pourrait avoir été inventé afin de développer une méthode de défense individuelle en réponse à des attaques groupées » et inversement. C’est de là que le kabaddi tirerait la rudesse de ses contacts.

Aujourd’hui, le kabaddi est pratiqué dans une soixantaine de pays dans le monde. La fédération tente de l’internationaliser, de le démocratiser, notamment en simplifiant les termes du jeu. Mais avec déjà 50 millions de pratiquants, son succès dans la péninsule indo-asiatique n’est plus à faire.
Il est aussi un vecteur de développement et d’ouverture.




En 2013, lors de la Coupe du monde, le Pakistan fut le premier pays musulman à y envoyer une équipe féminine. Et comme le dit le slogan officiel : « Jouez au kabaddi, pour la paix et l’harmonie. »






"Cheddar Man", le plus vieux britannique connu, avait la peau noire et les yeux bleus

"Cheddar Man", ancêtre des britanniques âgé d'environ 10.000 ans, avait les yeux bleus et la peau noire. Une découverte faite par des chercheurs anglais à partir de l'analyse de l'ADN ancien découvert sur son squelette..

Cheddar Man, britannique à la peau noire
Modèle de reconstruction du visage réalisé à partir du crâne d'un homme de 10.000 ans, connu sous le nom de "Cheddar Man" et plus ancien squelette complet de Grande-Bretagne, présenté au National History Museum de Londres le 6 février 2018.



Il y a 10.000 ans, l'ancêtre des Anglais avait les yeux bleus et la peau noire : c'est ce qu'ont découvert des chercheurs du National History Museum de Londres et de l'University College of London (UCL), qui ont analysé l'ADN de "Cheddar Man", le squelette complet le plus ancien de Grande-Bretagne.

UNE MORT MYSTERIEUSE.
Découvert en 1903 dans les gorges de Cheddar, d'où il tire son nom, "Cheddar Man" était un chasseur-cueilleur du mésolithique (entre -10.000 et -5.000 avant J.C) d'environ 1,66 m qui mourut dans la vingtaine. À l'époque où la Grande-Bretagne était attachée à l'Europe continentale. Son squelette a été découvert en 1903 lors d'améliorations au drainage de Gough's Cave, une attraction touristique populaire. Le cas de "Cheddar Man" est assez inhabituel car à une époque où les enterrements communs étaient fréquents, il a été retrouvé enterré seul. Les scientifiques pensent donc qu'il aurait eu quelque chose de "spécial", à moins qu'il ne se soit "pelotonné là-bas" et ait fini par y mourir. Aujourd'hui, environ 10% de la population britannique à la peau blanche présente une ascendance liée à ces chasseurs-cueilleurs.

Une extraction de l'ADN ancien

"L'ADN ancien ne signifie pas nécessairement que le spécimen avec lequel vous travaillez a des milliers d'années, juste que l'ADN est dégradé", explique le Dr Selina Brace, spécialiste de l'ADN ancien au Museum. A partir du moment où un organisme meurt, son ADN commence à se décomposer à un rythme qui diffère selon la température et l'humidité du lieu. Dans le cas de "Cheddar Man", la fraîcheur de la grotte de Gough et les couches de gisements minéraux naturels dont il était recouvert ont joué en faveur des chercheurs, leur permettant de trouver de l'ADN exploitable. "Nous avions l'habitude d'utiliser des os ou des dents de jambe car les os épais et l'émail gardent l'ADN intact, mais au cours des deux dernières années, nous avons utilisé l'os de l'oreille interne, qui est l'os le plus dense du corps humain", explique le Dr Brace. Les chercheurs ont alors cartographié l'ADN et ont repéré les séquences qui correspondaient aux traits physiques, afin d'en faire établir un portrait par des artistes spécialisés dans les reconstructions paléontologiques.

La pigmentation de la peau qui surprend

"Cheddar" Man avait la peau noire et les yeux bleus, alors que les Anglais en particulier et les Européens en général sont plutôt clairs de peau. En effet, dans les climats moins ensoleillés, comme c'est le cas en Grande-Bretagne, la peau pâle absorbe mieux la lumière UV et aide les Humains à éviter la carence en vitamine D. "Jusqu'à récemment, il était toujours supposé que les humains se sont rapidement adaptés pour avoir une peau plus pâle après être entrés en Europe il y a environ 45.000 ans", explique Tom Booth, un des chercheurs impliqués dans les travaux sur "Cheddar Man".
Pourtant, il possède des marqueurs génétiques de la pigmentation de la peau généralement associés à l'Afrique subsaharienne, découverte qui trouve écho dans l'étude d'un certain nombre d'autres restes humains mésolithiques découverts dans toute l'Europe. "Ils avaient la peau foncée et la plupart d'entre eux avaient des yeux de couleur pâle, soit bleus ou verts, et des cheveux brun foncé", explique le Dr Booth. "Nous savons que la couleur de peau plus claire est apparue au cours de ces 10.000 dernières années, avec l'invention de l'agriculture" et la modification des régimes alimentaires, plus pauvres en vitamine D, explique à l'AFP Chris Stringer, directeur des recherches au musée d'histoire naturelle de Londres. "Nous ne suggérons pas que "Cheddar Man" a évolué pour développer une peau plus claire, mais il y a eu des vagues de peuplement de personnes maîtrisant l'agriculture, et elles ont apporté avec elles le gêne d'une couleur de peau plus claire". "Cheddar Man prend à rebours les attentes des gens quant aux types de traits génétiques qui vont ensemble", commente Tom Booth, nous rappelant que nous ne pouvons pas forcément nous baser sur notre apparence actuelle pour imaginer celle de nos ancêtres.


Dans le désert d'Arabie, on s'entraîne à vivre sur Mars

Dans le désert d'Arabie, on s'entraîne à vivre sur Mars


Depuis la semaine dernière, cinq "astronautes" européens simulent les conditions de vie martiennes dans le sultanat d'Oman.
Aller vivre sur Mars ne sera pas une mince affaire, même si le séjour n'y dure que quelques semaines. Il y fait très froid, l'atmosphère est irrespirable, les radiations solaires sont dangereuses et on y pèse à peine plus du tiers de son poids. Ceux qui y séjourneront devront trouver des sources d'énergie et d'eau, s'abriter, et même faire pousser leur nourriture, sans compter les expériences scientifiques (la recherche de la vie, l'étude du sol et du sous-sol...).

Les "analogues" : recréer les conditions martiennes

Difficile de se préparer vraiment à une telle aventure. Bien sûr, les astronautes de la station spatiale internationale apportent des informations précieuses, notamment sur le comportement de l'organisme en micro-gravité, mais cela ne suffit pas. Tant d'équipements doivent être testés, sans compter le comportement des groupes d'humains isolés pendant des mois dans des conditions de cohabitation laissant peu de place à l'espace... personnel.
Même si des simulations terrestres ne peuvent pas reproduire toutes les conditions martiennes, les missions "analogues" tentent de mettre des astronautes potentiels dans des situations se rapprochant de ce qu'ils vivraient s'ils mettaient le pied sur Mars.
Ce n'est pas un jeu de rôle grandeur nature : l'objectif est bien de tester des équipements, des technologies, et d'étudier les comportements humains dans des situations comparables à des missions de longue durée, généralement dans des régions arides ou désertiques.
"Le but d'une simulation de Mars sur Terre est de préparer les futures missions habitées sur la planète rouge," confirme le Dr Gernot Grömer, président du Forum spatial autrichien et responsable de l'expédition.
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Les "astronautes" dans le désert du sultanat d'Oman.
Le Forum Autrichien de l'Espace (OeWF) connaît bien le sujet. Cette association dirigée par des spécialistes de l'aérospatiale, qui s'occupe à la fois de recherche et de communication auprès du grand public, en est à sa douzième mission "Mars analogue". Les plus récentes l'ont amenée, il y a cinq ans, dans les sables du Sahara, près d'Erfoud (Maroc) et sur un glacier des Alpes en août 2015 à Kaunertal (Tyrol autrichien). 

Tester le matériel... et les humains

Cette année, c'est le sultanat d'Oman qui héberge pour un mois la base martienne de l'OeWF, au sud-est du désert d'Arabie. Sur place, cinq "astronautes" européens, qui ne sortiront qu'en scaphandre et devront se comporter comme s'ils n'étaient plus sur Terre. Même les communications avec le centre de contrôle basé à Innsbruck (Autriche) subissent un délai d'une dizaine de minutes, similaire à celui que rencontreraient des humains sur Mars.
Les cinq "martiens" de la mission 2018.
Ils sont ingénieurs aérospatiaux, physicienne et médecin, et ils vont avoir à mener des expériences variées pour le compte d'agences spatiales et d'universités. Ils vont par exemple installer une serre gonflable destinée à cultiver des mini-légumes hors-sol (un projet de l'agence spatiale italienne), ou tester des prototypes de véhicules autonomes et de scaphandre spatial.
Parmi ceux-ci, Avi-nav, un drone-hélicoptère se dirigeant de manière autonome, ou Tumbleweed, un véhicule propulsé par le vent et capable de collecter des images, des données météorologiques... Les "martiens du désert" vont également tester des détecteurs sismiques capables de localiser des nappes d'eau proches de la surface.
Une autre expérience concernera l'utilisation courante d'une imprimante 3D, une technologie qui sera indispensable aux futures bases martiennes pour fournir les outils et pièces détachées à la demande.
Il ne s'agit pas seulement de tester du matériel ou des techniques, l'observation des relations entre humains est aussi inestimable. Pour l'université de Vienne, ils mesureront la fatigue physique et mentale des astronautes, et étudieront pour la Western University (Canada) la dynamique d'un groupe (conflits, cohésion, adaptation aux circonstances...) dans une telle situation d'isolement. Dans ce but, l'université de Graz (Autriche) met au point un outil d'analyse vocale qui permettra d'évaluer l'état émotionnel et la santé mentale d'un équipage.

Des bases "martiennes" permanentes à Hawaï et dans l'Utah

Si l'OeWF mène des missions itinérantes, en différents endroits de la planète, ce n'est pas le cas d'autres analogues martiens. L'université d'Hawaï a son propre camp, une structure installée sur les pentes du Mauna Loa, à 2.500 mètres d'altitude. L'an dernier, un groupe "d'astronautes" y a passé huit mois.
La Mars Society, une association internationale dédiée à la promotion de la conquête martienne, a également sa station de recherche, mais dans le désert de l'Utah (USA). Elle l'y a installée en 2001. Elle comprend un habitat de 8 mètres de diamètre, sur deux étages, qui peut accueillir jusqu'à 7 personnes.
Alors que SpaceX vient de tester avec succès sa Falcon Heavy, pour l'instant la seule fusée capable d'envoyer des missions vers Mars, il est crucial que des simulations et études aient lieu. Si la Nasa n'envisage une mission habitée que vers le milieu des années 2030, il est possible que le secteur privé la prenne de vitesse. Elon Musk vise d'ailleurs plutôt le milieu des années 2020...
Dans tous les cas, les astronautes devront être préparés à ce qui les attendra pendant le voyage et sur place. Les expériences menées dans les divers "analogues" les y aideront.