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La Grande Muraille de Chine.


Qui n’a jamais entendu parler de l’immense muraille qui trône depuis plus de 2000 ans en Chine ? Ce monument incroyable s’appelle Chángchéng en chinois (romanisé), ce qui signifie littéralement « la longue muraille ». Et pour être longue, elle est longue !


En Chine, promenade à pied le long de la Grande Muraille, sur les traces de Xuanzang, homme de lettres du VIIe siècle. A l'ombre de cet immense édifice de pierre, le plus long du monde avec ses 6700 kilomètres, construit entre le IIIe siècle avant et le XVIIe siècle après Jésus-Christ, le promeneur est saisi par la majesté de l'ouvrage. Au fil de son périple, le marcheur infatigable traverse des déserts brûlants, escalade des montagnes, s'aventure dans des régions oubliées et rencontre des hommes et des femmes qui vivent dans une région où la Chine semble la plus inaccessible.

La Muraille de Chine est probablement le plus célèbre et le plus grand monument construit par le peuple chinois. C’est d’ailleurs le plus grand monument jamais construit par l’Homme, que ce soit en longueur, en surface et en masse !

Qu’elle soit devant nos yeux ou seulement en photo, la grande muraille finit toujours par nous bluffer. Cet énorme rempart, ensemble de fortifications parcourant des milliers de kilomètres, prouve à quel point les chinois sont organisés, tenaces et travailleurs.

Comme un témoignage du temps passé inscrit dans la culture chinoise et depuis 30 ans dans la liste du patrimoine mondial, cette Muraille de Chine est l’un des monuments le plus visités au monde et explique en partie la popularité du tourisme Chine.

Grâce à Superprof, vous connaîtrez bientôt tous les détails concernant cette nouvelle merveille du monde. Si vous projetez de voyager en Chine dans un but touristique, vous passerez forcément par cet édifice grandiose.

La fête de la Tabaski célébrée le mardi 21 août en Côte d’Ivoire


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La communauté musulmane ivoirienne célèbrera la fête de la Tabaski ou l'Aid-El Kébir le mardi 21 août prochain à l'instar des autres musulmans du monde entier.

Sur la base de la déclaration du Haut conseil judiciaire des oulémas du royaume d'Arabie saoudite, la station d’Arafat aura lieu incha'Allah le 09 Dhoul Hijjia 1439 Hégire correspondant au lundi 20 août 2018. Par conséquent, explique à APA un responsable du Conseil supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM), la fête de la Tabaski sera célébrée en Côte d'Ivoire le mardi 21 août 2018.

Le croissant lunaire a été observé samedi dans plusieurs pays du monde dont l'Arabie Saoudite. Ainsi, le premier jour de «Dhoul Hijjia» (12è mois du calendrier musulman) a débuté dimanche et sera suivi par le jour «d'Arafat (jour où le dernier verset du coran a été révélé)», prévu le lundi 20 août 2018.

Le jeûne de ce jour saint (Arafat) qui coïncide avec le neuvième jour de « Dhoul Hijja», veille de la fête de tabaski ou l'Aid-El Kébir (Aid Al-Adha) est fortement recommandé.

L’Aid Al-Adha (Aïd el-kebir) ou la Tabaski est la deuxième grande fête de la religion musulmane après la fête de fin du jeûne. Elle se déroule au lendemain de la station d’Arafat en Arabie Saoudite, (pilier essentiel du Hadj), fixée cette année au lundi 20 août prochain.

L’Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du Prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. Chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier pendante cette fête pour perpétuer cet acte d’Abraham.


 

10 destinations au Royaume-Uni qui émerveilleront les plus cyniques.

Lorsqu’on sait que le Royaume Uni est classé comme 8ème destination la plus touristique au monde.
36 millions de visiteurs se rendent chaque année au Royaume-Uni. Le mélange d’architecture médiévale et moderne, auquel s’ajoutent les musées, les boutiques de créateurs, une culture raffinée mais aussi un style hors du commun, des paysages sauvages et des jardins soignés, une nature magnifique et des villes pleines de vie expliquent l’engouement des voyageurs pour cette destination.Et honnêtement, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi ces derniers tombent sous le charme de la Carnaby Street, du Loch Ness ou de la cathédrale de Canterbury. Mais oubliez ces attractions connues de tous. Vous voulez connaître le Royaume-Uni au-delà des sentiers battus ?  On vous conseille des lieux moins populaires, mais qui valent tout autant le détour.


Tyneham : la ville fantôme.



Nombre d’habitants à Tyneham, dans le South Dorset : zéro. Cependant, ce village a déjà été habité dans le passé, depuis l’âge du fer jusqu’en 1943 pour être plus précis. Cette année-là, le ministère de la défense réquisitionna Tyneham pour en faire un camp d’entraînement militaire. 225 personnes ont été déplacées. L’une d’entre elles a laissé ce mot sur la porte de l’église :
« Prenez soin de l’église et des maisons s’il vous plaît. Nous avons quitté nos foyers, dans lesquels certains d’entre nous ont habité depuis plusieurs générations afin de vous aider à gagner la guerre pour que l’humanité reste libre. Un jour nous reviendrons et nous vous remercierons d’avoir pris soin de notre village. »
Mais ils ne sont jamais revenus. Aujourd’hui, il est possible de visiter la ville fantôme le week-end et pendant de plus longues périodes au cours de l’été. Une promenade dans les ruines de Tyneham vous donnera l’impression que le temps est resté figé en 1943.

Loch Awe : pas légendaire mais tout aussi intéressant.



Vous ne serez pas déçu par le 3ème plus grand lac d’Écosse. Si vous êtes à la recherche de ruines de château, vous serez servi. Le Loch Awe, connu pour ses truites, est également un lieu parfait pour une partie de pêche. Il n’est pas associé à un monstre imaginaire, mais il n’en a guère besoin lorsqu’on connaît l’étendue de sa beauté.

The Dark Hedges : une allée digne des plus grands rois.



Vous avez certainement déjà aperçu cette allée si vous êtes fan de la célèbre série mettant en scène la mère des dragons. Oui, oui, cette série où nudité et mariages colorés se côtoient. Ou peut-être avez-vous simplement vu cette allée en photo ? Quoi qu’il en soit cet endroit impressionnant l’est d’autant plus lorsqu’on y est. La légende raconte que ce lieu est hanté par le fantôme de la Grey Lady, qui apparaît au crépuscule. Gare à vous !

Owler Tor : la meilleure vue du Peak District.


La région du Peak District dans le comté de Derbyshire vaut à elle seule le déplacement, mais concentrons-nous plutôt sur un de ses joyaux : la Surprise View. Ce parking offre une vue splendide (vu le nom le contraire serait étonnant). C’est aussi le point de départ parfait pour une randonnée. En avant vers Owler Tor ! Cette formation rocheuse est spectaculaire à observer quelle que soit la saison, qu’elle soit recouverte de neige ou de bruyères. Contemplez la beauté de ce paysage et profitez d’un moment de solitude, loin de l’agitation urbaine.

Les îles de Scilly : une touche de contraste au large des côtes de Cornouailles.



L’archipel au large des côtes de Cornouailles présente un spectacle de contrastes. Cafés, restaurants, bars, boutiques d’artisanat et galeries de la plus grande qualité s’étendent partout sur l’île. Vous êtes un féru d’aventure ? Nagez, faites de la plongée, de la voile, du kayak, du windsurf, du paddle board, du vélo ou montez à cheval… Ce ne sont là que quelques activités que vous pourrez pratiquer.
Mais la magie des Scilly réside dans la particularité de chacune de ses îles. St. Mary avec ses 1 800 habitants est la plus dynamique. Porte d’entrée sur les autres îles de l’archipel, elle est remplie de plages et de promenades côtières. Bonne bouffe et art vous attendent dans ses 2 villes. À St. Martin, les plages vous rappelleront les paysages paradisiaques de carte postale. Mais l’île a davantage à offrir : boulangeries artisanales, vignobles et fermes horticoles se mêlent à la nature sauvage. À Bryher, admirez les vagues qui se jettent dans la Hell Bay ou profitez du calme des plages. À St. Agnes découvrez une nature indomptée dans une île remplie d’histoire. Ses tertres et ses menhirs datant de l’âge de bronze vous feront voyager dans le temps. Tresco vous offrira quant à elle, en plus de sa nature magnifique, des ruines de châteaux ainsi que les réputés Tresco Abbey Gardens, abritant plus de 20 000 espèces de plantes exotiques.

Duncansby Stacks : les gardiens de l’Écosse.



Chaque année des hordes de touristes se rendent à John O’Groats, un petit village écossais, connu pour être le point le plus au nord-est de la Grande Bretagne. Même si cette destination est devenue de plus en plus touristique, elle reste à ne pas manquer : pas vraiment pour le village, même si on peut y faire une tonne de choses, mais plutôt pour débuter votre marche vers Duncansby Head. Sur le chemin vous serez subjugué par la beauté des environs. Faites une pause au phare pour profiter de la vue à couper le souffle, avant d’atteindre ces pics rocheux qui jaillissent de l’océan.

St. Michael’s Mount : mythes et légendes à l’anglaise.


Nous ne sommes pas en train d’essayer de vous impressionner en parlant anglais. Il s’agit bien du St. Michael’s Mount et non du Mont Saint-Michel. Vous êtes perdu ? Le St. Michael’s Mount est le petit cousin anglais de notre Mont Saint-Michel. Pas aussi grand, mais pas moins impressionnant. Situé sur la pointe sud de l’Angleterre, en Cornouailles, le St. Michael’s Mount est la seule île du Royaume-Uni qui peut être accessible à pied lorsque la marée est basse. Son histoire est riche, mais c’est aussi un lieu de légendes. La rumeur dit que « Jack le chasseur de géants » habitait l’île.

Le cercle de pierres d’Avebury : parce qu’il n’y a pas que Stonehenge.


Stonehenge, c’est génial. Mais c’est aussi un lieu rempli de touristes, où il faut garder une distance minimum des célèbres pierres, contrairement à Avebury où vous pouvez vous rapprocher de ces monuments mégalithiques impressionnants. Sans compter que ces derniers sont encore plus anciens et plus imposants que ceux de Stonehenge. Plongez dans ce passé mystérieux, loin des foules.

L’abbaye de Whitby : des ruines impressionnantes.


Perchée sur les falaises au-dessus de la mer, l’abbaye de Whitby dans le Yorkshire a été fondée en 657. Elle a été détruite par des vikings danois au 9ème siècle, puis reconstruite. Les ruines qu’on peut observer aujourd’hui sont celles du bâtiment reconstruit au 13ème siècle. Les alentours sont superbes et l’endroit est des plus romantiques.

Wistman’s Woods : promenez-vous dans les bois.


Les Wistman’s woods sont dignes d’un conte de fée. Situés dans le Devon, ces bois sont accessibles tout au long de l’année mais les meilleures périodes pour s’y rendre sont le printemps ou l’hiver. Nature sauvage, mousse, lichen et arbres semblant tout droit sortis d’un film de Tim Burton créent un décor magique des plus fascinants.  


« Linh Tho », les oubliés de l’Indochine française



On les appelle les « Linh Tho », littéralement « travailleurs soldats ». Derrière cet euphémisme se cache un chapitre largement oublié de l’histoire coloniale : celui de l’envoi, de force, de milliers de travailleurs indochinois en métropole, à la veille de la seconde guerre mondiale. Dans l’esprit des autorités françaises, il s’agit de remplacer, dans les usines, les ouvriers partis au front. Pour les entreprises et les administrations qui les emploieront, les 20 000 « travailleurs indigènes » représentent surtout une main-d’œuvre docile et quasiment gratuite.
A l’origine de ce petit album proposé par la maison d’édition la Boîte à Bulles, un banal reportage, en 2004, de Pierre Daum, alors correspondant régional du journal Libération à Montpellier. Alors qu’il traite, avec une désinvolture manifeste, un conflit social dans l’usine Lustucru d’Arles, il découvre, au hasard de la visite d’un musée, une photo, négligemment affichée dans un coin. Le cliché date de 1942 et montre deux paysans asiatiques repiquant du riz, dans un champ, en Camargue.


Pierre Daum déroule peu à peu le fil. Il part à la rencontre des anciens « Linh Tho » encore vivants. Ceux-ci lui racontent alors leur recrutement, volontaire ou forcé, dans les campagnes du Tonkin et de l’Annam, leur traversée en bateau jusqu’à Marseille, leurs premières nuits en métropole, enfermés dans la prison des Baumettes, comme des délinquants. Puis leur affectation, par le régime de Vichy, à différents travaux ingrats, dans l’industrie ou l’agriculture.

En Camargue, où la famille Pétain a des attaches familiales, une poignée se voit confier une mission particulière : la réintroduction de la riziculture, une tradition locale peu à peu tombée en désuétude. L’idée est de profiter du savoir-faire ancestral des paysans indochinois en la matière, à moindres frais, puisque les « Linh Tho » sont « loués » par l’Etat à des entreprises et ne perçoivent pas de salaire.


A travers les témoignages, des parcours de vies éclatés se dessinent. Après la guerre, certains Indochinois fondent une famille en métropole, obtiennent la nationalité française, d’autres sont rapatriés. Quelques-uns tentent, un vain, d’obtenir des réparations financières. Suivent des décennies de silence, jusqu’à ce que l’enquête de Pierre Daum ne les sorte de l’indifférence. Il leur a déjà consacré un livre, Immigrés de force (Actes Sud-Solin, 2009) et un documentaire (Riz amer, les Indochinois en Camargue).

L’album de bande dessinée qu’il en tire aujourd’hui permet d’ajouter à l’enquête un chapitre sur le devoir de mémoire effectué ces dernières années en leur direction. La subtilité des aquarelles de Clément Baloup, dessinateur né d’un père d’origine vietnamienne, offre au récit une éloquence mêlée de pudeur, rendant ainsi hommage, à sa manière, au pays de ses ancêtres.


La plus grand tour de biscuits au monde

Un plateau de biscuits. (illustration)


2,14 mètres de haut ! C’est la hauteur de la plus grande tour de biscuits au monde confectionné par l'entreprise La Chanteracoise à Saint-Léon-sur-l’Isle en Dordogne.

Combien de biscuits pour cette tour ?

Combien de langues de chat ont été utilisées pour réussir cet exploit ? « Il y en a plusieurs centaines mais je ne vous en dirai pas plus», souligne le dirigeant de la Chanteracoise, Sylvain Boucher. Car justement le but est qu’un client le découvre samedi lors d’une porte ouverte. Le vainqueur repartira avec une brouette remplie de biscottes et de biscuits.


Jeu de plume au Vietnam: da câu

Connaissez-vous le Da Cau,
sport national du Vietnam


A part un nom cool mais bizarre, il s’agit d’un sport asiatique peu connu en Europe mais l’un des sports les plus pratiqués au Vietnam. Da Cau signifie en français Da= Frapper et Cau= Le volant, ce qui en dit plutôt long sur sa pratique et qui réduit le suspens de cet article. Cependant, il détient différentes dénominations selon les pays : en Chine il se nomme « Jianzi », l’appellation anglophone est « shuttlecock » et on trouve aujourd’hui quelques clubs en France où on le nomme « Plumfoot », moins cool à mon gout.
Les règles sont plutôt simples, de façon informelle cela consiste à garder en l’air le volant le plus longtemps possible en utilisant les pieds ou toutes autres parties du corps hormis les mains, afin d’y arriver. En compétition il est pratiqué sur des terrains semblables à ceux du badminton ou du volley-ball, avec un filet et des règles de jeux plus approfondies.
Le volant, soit l’objet que vous devez vous balancez d’un joueur à l’autre, ressemble plus ou moins à un volant de badminton. Il est composé d’une ou plusieurs plumes en haut et un ressort en bas pour qu’il puisse rebondir sur le pied du joueur. Je vous recommande de porter des chaussures fermées pour y jouer, beaucoup plus pratique.

Le Da Cau se joue un peu partout, pour le loisir. Les vietnamiens se mettent souvent dans la rue (où il n’y a pas de véhicules) ou dans les parcs. Il suffit ensuite de trouver un ou plusieurs partenaires, de se mettre en cercle et de s’envoyer le volant. Le côté super-méga-chouette de ce sport est que n’importe qui peut venir se joindre au cercle pour 1 minute, 1 heure ou toute la journée, comme bon lui semble. Dans ce cas, pas de chichi ou de blabla, on arrive, on se place entre deux joueurs et le cercle s’élargie comme par magie ; on repart ensuite quand on veut, sans dire un mot. Un côté convivial, simple et pas prise de tête, propre aux vietnamiens.
En vous baladant aux alentours du lac Hoan Kiem à Hanoi ou dans les parcs (surtout le weekend), vous trouverez très certainement quelques joueurs de Da Cau, formant des cercles plus ou moins grands. Vous serez certainement impressionné par leurs jeux de jambes incroyables, leurs réflexes et leur souplesse digne d’une championne gymnaste. Les mouvements sont souvent à mi-chemin entre les arts martiaux et les coups de pied d’un joueur de football. N’hésitez cependant pas à vous joindre à eux et à essayer toute sorte d’acrobatie pour lancer le volant avec style, avec classe, ou avec ce que vous voulez – sauf les mains.
Si vous êtes de passage dans l’une des grandes villes du Vietnam, devenez à votre tour un Da Caueur -oui, je viens de l’inviter- et montrez de quoi vous êtes capable. Je vous garantis un moment convivial et authentique avec les adorables personnes que sont les vietnamiens.



Entre l’Afrique et la Chine, l’inquiétant trafic de peaux d’âne






Le trafic de peaux d’âne, très prisées dans la médecine chinoise, prospère entre l’Afrique et l’Empire du Milieu avec des conséquences catastrophiques pour la faune et la population locales.

La peau des ânes est utilisée dans la médecine traditionnelle en Chine. Et ces dernières années, la demande a explosé. Si bien que les Chinois importent désormais la peau d’âne d’Afrique dans des proportions absolument dramatiques.

Mais que fait-on avec de la peau d’âne ?

Les Chinois font du sirop capable, selon leurs croyances, de soigner toutes sortes de maux comme l’anémie, l’insomnie ou encore les conséquences de la ménopause. Un soi-disant remède utilisé depuis toujours. Mais la valeur des peaux d’âne a grimpé ces derniers temps dans des proportions assez folles : la peau d’un animal se vend désormais jusqu’à 800 dollars le kilo ! En quelques années, les Chinois ont décimé la moitié de leurs ânes. C’est pour cela qu’ils importent désormais la peau d’âne d’Afrique, créant un véritable trafic.

Et aujourd’hui, c’est le quadrupède africain qui est menacé ?


Oui, si le trafic continue dans de telles proportions car il ne fait pas l’objet d’élevage intensif comme les vaches par exemple. Et une ânesse met bat en moyenne d’un ânon par an. Des voix s’élèvent pour faire interdire ce commerce. C’est déjà le cas dans plusieurs pays africains comme au Sénégal ou au Mali. Kenya l’exportation de peaux d’âne est légale. Quatre abattoirs existent déjà, tous tenus par des Chinois. Et le gouvernement s’en frotte les mains car c’est un secteur qui génère des emplois et surtout des rentrées fiscales.

Quelles conséquences entraînent ce trafic pour ces populations ?

Les vols et les massacres d’ânes se multiplient depuis 2016, laissant des populations entières sans ressource. Et il faut savoir que l’âne est très utilisé par les populations vulnérables en Afrique. Dans beaucoup de foyers, il constitue une source de richesse car Il permet de transporter l’eau au village, de vendre des produits dans la ville voisine, de labourer son champ. Donc pour ces populations, c’est une catastrophe. On parle déjà de la peau d’âne comme du nouvel ivoire de la Chineafrique.



Vietnam : l'extraordinaire pont soutenu par des mains géante

Au milieu des vertes collines du centre du Vietnam, deux mains géantes de béton, émergent de la forêt, soutenant un pont doré, noir de monde. 


Une tornade de feu embrase le ciel au Royaume Uni


A Woodville, au Royaume-Uni, une tornade de feu a jailli d’un incendie qui a dévasté une usine de plastique, mardi 7 août. Venus pour maîtriser le sinistre, les pompiers de la région sont parvenus à filmer le phénomène. Leur vidéo est devenue virale. Les tornades de feu sont dangereuses car il est difficile de prévoir leurs oscillations et leurs déplacements. Bien que spectaculaires, elles sont plutôt rares.




Les trésors cachés des canaux d’Amsterdam



Lors de la construction d’une nouvelle ligne de métro entre 2003 et 2012, la ville d’Amsterdam a vidé deux canaux en plein centre-ville, le Damrak et le Rokin. Pour les archéologues, c’était une occasion unique d’exhumer les vestiges du passé. Ils ont pu faire émerger 700 000 objets.

Tous les trésors ne gisent pas au fond des mers. Les canaux et les rivières recèlent aussi des pépites bien cachées. Mais encore faut-il pouvoir y accéder.
Des archéologues néerlandais ont eu cette chance à l’occasion de la construction de ligne de métro Nord/Sud à Amsterdam entre 2003 et 2012. Lors de ces travaux, deux canaux de la ville, le Damrak et le Rokin ont été vidés. Alors qu’ils étaient destinés à dormir éternellement au fond de l’eau, 700 000 objets ont été découverts par les ouvriers pendant la phase d’excavation. Une machine à remonter le temps formidable qui retrace près de 800 ans d’histoire de la ville.



 Près de 19 000 objets ont été répertoriés, pris en photos et classés par périodes. Les cartes bancaires et les briquets des années 2000 y côtoient des morceaux de poterie et des outils du XVIe siècle.
Histoire urbaine
La quantité importante et la grande variété de ces objets constituent un témoignage rare d’histoire urbaine, soulignent les organisateurs de cette exposition. Ils représentent une photographie extrêmement détaillée de leur époque.

On y apprend que les objets trouvés dans le canal Damrak datent principalement de 1450 à 1600, avant celui-ci soit partiellement recouvert par un plancher de bois. Quand aux objets dénichés dans le Rokin, ils datent majoritairement de 1650 à 1850.

Il est possible par ailleurs, de réaliser des œuvres numériques avec tous les objets disponibles sur le site.

un jour une histoire Charlie Chaplin La Légende Du Siècle reportage


Le fruit du baobab, ce « super-aliment » que les industriels s’arrachent

La poudre de pain de singe, est extraite du fruit du baobab, cet arbre millénaire qui caractérise les paysages de l'Afrique subsaharienne. Particulièrement riche, le pain de singe contient six fois plus de vitamines C qu'une orange, deux fois plus de calcium que le lait, et une quantité importante de phosphore et de fer, sans compter les antioxydants.

pain-de-singe-pulpe-baobab-soignez-vous.com

Le fruit du baobab, « super-aliment » au goût acidulé, également appelé pain de singe, aiguise l’appétit des industriels en Europe et aux Etats-Unis. Mais cette demande croissante sur le marché international suscite des inquiétudes. Des experts mettent en garde contre une production intensive qui fragiliserait les baobabs, déjà très affectés par le changement climatique.







Le BAOBAB, Une plante miraculeuse


10 aliments qui font baisser le mauvais cholestérol

  • Noix : 2 poignées par jour pour baisser le LDL cholestérol

Plusieurs recherches ont démontré que la consommation de noix pouvait réduire le mauvais cholestérol. Un bienfait dû à la richesse des noix en acides gras poly-insaturés (40 à 45 g pour 100 g), en vitamine E, en fibres , en magnésium , en phytostérols (110 mg pour 100 g) et en composés phénoliques (acide gallique...). Le mieux étant de les consommer natures et à raison de deux poignées par jour.
  • Avocat : un par jour suffit !
Grâce à l'acide linoléique qu'il contient, l'avocat est connu pour réduire le risque cardiaque en baissant le taux du mauvais cholestérol. D'après une étude américaine, en manger un par jour réduirait de 10% ce taux de LDL cholestérol. Autre bonne nouvelle : 100 grammes d’avocat fournissent plus de 8 g d’acide oléique qui favorise le bon cholestérol HDL.
  • Les lentilles vous aident à réduire votre cholestérol


Les lentilles contiennent des antioxydants de la famille des catéchines (dont la concentration augmenterait lorsque les lentilles sont trempées ou cuites) qui diminueraient l'oxydation du mauvais cholestérol. Elles limitent ainsi la formation de plaques d'athéromes qui mettent en danger le coeur.
  • Des amandes anticholestérol.
 
Elles sont très caloriques mais les amandes sont efficaces contre le LDL
cholestérol. L’action anti-cholestérol de l'amande est principalement due
aux fibres qu’elle contient, qui emprisonnent le mauvais cholestérol dans
le tube digestif avant qu’il ne passe dans le sang, et en permettent
l’élimination par les selles.
  • L'ail , un médicament naturel

C'est un aliment à consommer régulièrement car il abaisserait le taux de
cholestérol. L'ail agit selon le même principe que les statines (médicament
anti cholestérol), en inactivant l'enzyme qui contrôle la fabrication
du cholestérol par le foie. C'est un véritable allié santé.
Contre-indications : L'ail fluidifie le sang. Ne pas consommer de supplément ou d'ail frais en cas de traitements anticoagulants ou avant une opération chirurgicale.
  • Un fruit anti-cholestérol : La pomme
 
Grâce à ses fibres et ses antioxydants, la pomme réduit l'oxydation du cholestérol. Une étude* m Les effets antioxydants et anti-inflammatoires des flavonoïdes contenus dans la pomme réduisaient le taux de mauvais cholestérol et pouvaient prévenir
les maladies liées au cholestérol comme l’athérosclérose.
 
  • Le son d'avoine, votre nouvel allié !
 
Le son d'avoine est LE produit miracle ! Il combat la constipation,
il a des vertus amincissantes, il prévient le cancer du côlon, il améliore votre peau mais surtout, il vous permet de réduire de 15% votre taux
de mauvais cholestérol ! Le mieux étant de le consommer sous forme
de galettes.
  • Faites le plein d'huile... d'olive !
 
L'huile d'olive peut réduire le taux de mauvais cholestérol grâce à sa
richesse en acide oléique, un acide gras de la famille des oméga 9. Les oméga 9 jouent un rôle important dans la prévention des maladies cardiovasculaires parce qu'ils favorisent la production de bon cholestérol (le HDL cholestérol) et la destruction du mauvais.
  • Faites le plein d'omégas 3 avec la sardine
 
La sardine propose de bons acides gras, les oméga 3, qui favorisent
la diminution du mauvais cholestérol dans l'organisme. N'hésitez pas à
en consommer 2 fois par semaine.
  • Une céréale qui baisse le taux du cholestérol : l'orge
 
Une étude canadienne a démontré l'efficacité de l'orge sur la diminution du taux de mauvais cholestérol.

Les images du plus grand incendie de l'histoire de la Californie

Le plus grand incendie de l’histoire de la Californie ravage cet état de l’Ouest américain depuis plusieurs jours. Baptisé « Mendocino Complex Fire » (incendie du complexe de Mendocino), ce feu a consumé jusqu’à présent 114 850 hectares de terrain, l’équivalent de treize fois la ville de Paris. Il n’est pour l’heure maîtrisé qu’à 30 % environ selon Cal Fire, le service californien de lutte contre les incendies. Après avoir dépassé l’incendie Cedar, qui avait ravagé 110 579 hectares en octobre 2003, l’incendie du complexe de Mendocino a aussi surpassé l’incendie Thomas et ses 114 078 hectares partis en fumée en décembre 2017.



Une impressionnante coulée de lave torrentielle dans un village suisse


La coulée noire à déferlé dans le village à grande vitesse./ Capture Tiwtter Cédric Jordan

C’est un phénomène géophysique rare et impressionnant. Mardi 7 août, à 19h15, les habitants du village suisse de Grugnay, ont assisté à une scène spectaculaire. Une immense coulée noire a déferlé dans les rues de leur commune, recouvrant tout sur son passage. Il s’agit là d’une lave torrentielle, un phénomène qui se produit en montagne après de violentes précipitations. Une fois déclenché, ce torrent, mélange d’eau, de roches, d’arbres, de graviers, se déplace à grande vitesse.
La coulée s’est déclenchée en altitude dans un torrent suite à un orage. Le lit a gonflé comme avec une avalanche de neige. La boue est passée par-dessus les berges en plusieurs endroits et a recouvert des ponts. Des voitures et des façades de maisons ont été touchées.




Meir Ben Maqnin, le marchand juif du sultan

Dépêché par le sultan alaouite Moulay Abderrahmane pour le représenter auprès du roi George IV du Royaume-Uni, Meir Ben Maqnin ne fera pas l’unanimité au sein de la diplomatie britannique, notamment en raison de son passé trouble de marchand à Londres.

Mellah d'Essaouira

C’est l’histoire d’un marchand rompu aux négociations et ayant un goût immodéré pour l'argent et les affaires. Le 23 novembre 1823, le sultan alaouite Moulay Abderrahmane, ancien gouverneur d’Essaouira, nomme Meir Ben Maqnin au poste d’ambassadeur du royaume chérifien en Angleterre. Une nomination qui fera grincer des dents au Royaume-Uni, familier avec le nouvel envoyé de l’empire chérifien. Alors résidant à Londres et chargé des affaires du Maroc sous Moulay Slimane, il avait en effet laissé derrière lui, un scandale financier et une grande somme de crédits.

Les Maqnin, l’histoire d’une famille juive qui a su se démarquer
Meir Maqnin est né à Marrakech, «probablement à la fin de 1760», comme le rapporte Daniel J. Schroeter dans son ouvrage «The Sultan's Jew : Morocco and the Sephardi World» (Editions Standford Universty, 2002). Son nom complet est Meir Ben Abraham Cohen mais son père était surnommé «Maqnin», l’équivalent en darija de «chardonneret». «Il semble donc que le père du Meir s’appelait Maqnin à cause de sa belle voix». Meir et ses frères, Shlomo, Masud et David avaient ensuite été appelés «Awlad Maqnin», soit enfants de Maqnin.
Les enfants grandiront au mellah de Marrakech avant que la famille joue un rôle important dans le développement précoce de la vie commerciale du nouveau port maritime de Mogador. L’actuelle Essaouira devait, en effet, devenir le principal port de commerce du Maroc, où seraient concentrés tous les consulats et les commerçants opérant avec l’Europe. D’ailleurs, en 1766, les représentants des dix plus importantes familles juives du Maroc ont été choisis par le secrétaire de la Cour chérifienne de l'époque, Samuel Sumbal afin de diriger le commerce de la nouvelle ville.


Bien qu’elle ne figurera pas dans cette liste, la famille Maqnin arrivera à Mogador dans les années 1780 avant que les frères Maqnin rejoignent les rangs des familles les plus privilégiées, échangeant des sommes considérables grâce aux avances du sultan Moulay Slimane.
C’est en 1787 que le jeune homme se livre à ses premières spéculations foncières. Ses frères et lui ont continué à spéculer dans l'immobilier à Essaouira dans les années 1790. En 1795, Meir et Shlomo achètent une ancienne résidence des prêtres catholiques dans la Casbah. Meir tentera d'acquérir la résidence consulaire néerlandaise d'Essaouira et réussira ensuite à acquérir la maison consulaire portugaise.
«Il préférait investir son argent dans des biens au Maroc. Les nombreuses maisons achetées par lui et son frère et partenaire commercial, Shlomo, refléteront les bénéfices réalisés grâce à leur lucratif mécénat royal.»
Daniel J. Schroeter

Commerçant un jour, commerçant pour toujours !
En juillet 1799, Meir quitte le Maroc, probablement à cause de la peste. Le 27 août, son navire Aurora arrive à Stangate Creek, principale station de quarantaine de la rivière Medway, qui menait vers Londres.Sans surprise, Maqnin élira domicile dans la ville, à quelques rues du quartier commercial. Et au moment où la peste faisait des ravages à Essaouira, Meir Maqnin à Londres et son frère Shlomo à Essaouira profitaient des liens étroits avec le gouverneur du port maritime le plus important du Maroc et de nombreux créditeurs britanniques pour faire des affaires.
Ne parlant qu’un «anglais rudimentaire», il aurait réussi grâce à l’arabe et l’espagnol à mener à bien ses activités communautaires et sociales. Le juif deviendra même l’agent indispensable du Maroc en Europe, comme l’affirment Yedida Kalfon Stillman et Norman A. Stillman dans «From Iberia to Diaspora : Studies in Sephardic History and Culture» (Editions Brill, 1999).

Mais entre 1801 et 1802, le sultan Moulay Slimane, découvrant les magouilles des Maqnin et de son gouverneur à Mogador, ordonne la saisie des navires des Maqnin et arrête Shlomo et le gouverneur avant de les envoyer en prison. Ils seront graciés par la suite.
«Les marchandises expédiées au Maroc ont été saisies par le Makhzan. Mais plus de cinquante créanciers britanniques n’ont pas pu récupérer leurs argents alors que le gouvernement britannique n'a pas été en mesure d'agir. Environ seize ans après son arrivée en Angleterre, Maqnin poursuivit son import-export depuis Londres avec son frère à Essaouira.»
Yedida Kalfon Stillman et Norman A. Stillman

L’ambassadeur-ami de Moulay Abderrahmane
Ce n’est qu’en 1817 que le juif décide de quitter Londres et rentrer au Maroc, un autre objectif dans la tête. Dans son viseur : le prince Moulay Abderrahmane, alors nouveau gouverneur de Mogador. Dès lors, Meir Maqnin semblait être le choix naturel pour mettre en œuvre la nouvelle d’ouverture vers l'Europe du nouveau sultan alaouite. Chose faite dès le couronnement de Moulay Abderrahmane, le 30 novembre 1922.
Un an plus tard, un décret royal annonçant la nomination de Meir Maqnin en tant qu’ambassadeur à la Cour de Georges IV est publié. Il est lu devant le corps consulaire le 23 novembre 1823, accordant à Maqnin le titre de l’un des plus puissant juif dans le Maroc sous les Alaouites.

Moulay Abderrahmane et Moulay Slimane

Meir Maqnin, à Larache pour des affaires, recevra ensuite l'ordre d'aller à Tanger et entamer des activités diplomatiques avec les consulats étrangers. Bien que Londres affirme que le nouvel envoyé de Moulay Abderrahmane risquera la prison une fois arrivée sur son sol, en raison de ses crédits, le sultan chérifien maintiendra son soutien à son ambassadeur.

Pourboires : en donner ou pas ?

Partout, les pourboires se font de plus en plus rares. Pourtant ils sont un complément de salaire non négligeable. Comment inverser la tendance ?



Les plus de 50 ans donnent plus volontiers pour le service que les jeunes générations.
Au fil des années, on donne de moins en moins de pourboires aux serveurs. À cela s'ajoute un phénomène générationnel : les plus de 50 ans donnent plus volontiers pour le service, alors que les jeunes ne le font pas spontanément, même s'ils sont satisfaits de la prestation. Certains se disent partisans d'un nouveau système, car il est important de valoriser le service et les pourboires y contribuent. On cite en exemple la pratique des 'tips' aux États-Unis. Mais il faut faire également référence au dispositif en pratique en Europe du Sud, où, au moment de payer, quand on met sa carte bancaire dans le TPE, on propose d'ajouter un pourboire de 10, 15 ou 20 %, le pourboire de 10 % étant obligatoire.

Complément de salaire


Ce système pourrait être une bonne alternative, car, le pourboire est en train de disparaître. Or, il permet de compléter des salaires pas toujours très élevés dans la restauration. Toutefois, si le service n'est pas bon, il est normal de ne rien laisser. L'absence de récompense sanctionne alors une prestation médiocre ou bâclée. En effet, il ne faut pas s'attendre à un pourboire, si l'on n'a rien fait pour le mériter.

2 000 femmes donnent le sein en public aux Philippines


A Manille, aux Philippines, plus de 2 000 mères se sont donné rendez-vous pour allaiter en public. Leur but : lutter contre la stigmatisation de l’allaitement hors du domicile et montrer que le lait maternel est bien plus bénéfique pour le nourrisson que les laits industriels maternisés. En effet, selon une étude de 2016, l’allaitement peut faire reculer la mortalité infantile. Aux Philippines, selon l’Unicef, 28 enfants sur 1 000 meurent avant l’âge de 5 ans. L’objectif du gouvernement est de réduire ce chiffre à 19 pour 1 000. Par ailleurs, l’allaitement est également bon pour les jeunes mères. Il réduirait de 20 000 le nombre annuel de morts par cancer du sein, toujours selon la même étude de 2016. Cet événement annuel, soutenu par l’Unicef et l’Organisation mondiale de la santé, était appuyé par le gouvernement philippin. Cela fait plusieurs années qu’il est organisé, aussi bien aux Philippines que dans d’autres pays comme par exemple la Colombie.


LES SEULES OREILLES AU MONDE QUI SE MANGENT SONT FABRIQUÉES À ŠTRAMBERK, EN REPUBLIQUE TCHEQUE.


Å tramberk, photo: Libor Kukal
Štramberk

C’est précisément à Štramberk et nulle part ailleurs en République tchèque que l’on fabrique une pâtisserie en pain d’épice que même de nombreux Tchèques ne connaissent pas, à savoir les Štramberské uši, en français les oreilles de Štramberk. L’histoire de la fabrication cette friandise est aussi particulière que son nom. Nous vous proposons de la découvrir…
Nous sommes en plein été, mais il pleut des cordes à Štramberk, ce qui n’est d’ailleurs pas vraiment exceptionnel en Moravie-Silésie, dans cette région du nord-est de la République tchèque. Située à une cinquantaine de kilomètres d’Ostrava, la troisième ville tchèque et chef-lieu de la région, la petite ville de Štramberk est entourée de la belle nature sauvage des Beskides et mérite sans aucun doute une visite : vous pouvez vous balader dans le joli parc abritant la grotte Šipka où a été découverte, au XIXe siècle, une partie de la mâchoire d’un enfant néandertalien. Par ailleurs, toute cette localité est riche en découvertes archéologiques datant de la préhistoire. Puis, les peuples celtes et slaves ont laissé leurs traces sur la colline de Kotouč qui domine le village.

Une légende médiévale

Štramberské uši (Les oreilles de Štramberk), photo: Libor Kukal


Cette colline, au sommet de laquelle se trouvent les ruines d’un château gothique, est justement liée à la fabrication des Štramberské uši. Vers la moitié du XIIIe siècle, les troupes mongoles ont envahi l’Europe, y compris la commune de Štramberk. Ses habitants se sont réfugiés sur la colline de Kotouč lorsqu’il s’est mis à pleuvoir, un peu comme lors de notre visite à Štramberk. Les habitants du village ont eu alors l’idée de vider un étang pour inonder le camp des Mongols. Mission réussie ! Le lendemain, les villageois ne retrouvent de l'envahisseur que des sacs contenant des oreilles humaines salées. Il s’agissait des trophées des précédentes batailles menées par les Mongols. En mémoire de cet événement, la tradition est née de cuisiner ces petits gâteaux.
Farine, œufs, beurre, miel… Autant d’ingrédients indispensables pour la préparation de cette douceur. Mais puisqu’il s’agit d’une variété de pains d’épice, le secret de la réussite réside dans l’utilisation… d’épices. Ladislav Hezký, dont la pâtisserie est la plus réputée parmi celles qui fabriquent les oreilles de Štramberk dans la région, explique :
« Il existe trois épices essentielles qui ne peuvent pas manquer dans la pâte : c’est la cannelle, le clou de girofle et la badiane qui donne à la pâte une odeur savoureuse. Ensuite, on peut y rajouter une pincée de piment de la Jamaïque et d’anis. »

Désirez-vous une oreille croustillante ?

La pâtisserie de Ladislav Hezký a remporté à plusieurs reprises le concours de la meilleure oreille de Štramberk. Mais il existe, dans la petite ville, plusieurs autres fabricants de cette spécialité locale et chaque pâtissier, professionnel ou amateur, a sa propre recette.
« Il existe, en effet, de nombreuses recettes des oreilles de Štramberk que vous pouvez d’ailleurs trouver sur Internet. Chaque famille ici a sa propre recette. Depuis 2007, où les oreilles de Štramberk ont obtenu une marque déposée de la part des autorités européennes, la composition de la pâte est strictement définie et doit être respectée par tous les fabricants. En revanche, ils peuvent décider eux-mêmes de la quantité des ingrédients, »explique Ladislav Hezký, alors que les employés de la pâtisserie préparent la spécialité selon sa propre recette.
La pâte est découpée en ronds qui passent au four. Une fois cuits, ces ronds doivent être roulés et placés un moment dans de petits récipients, afin d’obtenir une forme conique qui rappelle celle des oreilles.
Štramberské uši (Les oreilles de Štramberk), photo: Libor Kukal

« Vous pouvez goûter des oreilles fraîches, qui viennent d’être cuites. Elles sont encore molles. Ensuite, elles deviennent croustillantes, un peu comme le pain d’épice classique ou les petits biscuits tchèques de Noël qui durcissent lorsqu’ils refroidissent. Quand ils prennent l’humidité de l’air, ils redeviennent tendres. Avec les oreilles de Štramberk, c’est pareil. Emballées dans un sac plastique, elles sont croustillantes. Dès que vous ouvrez le sac, le miel que contiennent les gâteaux commence à absorber l’eau et elles redeviennent moelleuses. »

Du pain d’épice moins classique… pour assaisonner vos plats

Qu’on les aime croustillantes ou moelleuses, les oreilles de Štramberk peuvent être aussi utilisées, à leur tour, comme une sorte d’épice, comme nous l’a raconté, dans un autre reportage, François Bouillet, professeur de français à Ostrava et cuisinier nomade :
« J’aime cuisiner avec du pain d’épice comme pour une carbonade flamande, un ragoût ou une belle daube de porc… Quoique, ma spécialité est d’utiliser des oreilles de Štramberk - Štramberské uši à la place du pain d’épice, plus classique, de Pardubice. »
Fabriqués à Štramberk depuis 800 ans les Štramberské uši étaient curieusement un produit presque inaccessible dans la région sous le régime communiste. Ladislav Hezký raconte :
« A l’époque, il était assez difficile d’acheter ces pâtisseries à Štramberk. Chaque grand-mère en préparait à la maison, selon sa propre recette. Mais le produit n’était pas commercialisé. Les oreilles étaient fabriquées dans certaines boulangeries d’Etat, de manière industrielle. Certaines boulangeries le font encore. Mais nous, nous préparons cette spécialité de façon traditionnelle. »
Détrompez-vous, chaque amateur des oreilles de Štramberk ne peut pas devenir leur fabricant officiel. Ladislav Hezký explique :
« Nous, les boulangers-pâtissiers de Štramberk, avons créé une association qui définit strictement les règles. Les fabricants des oreilles doivent résider dans la ville au moins dix ans. Ils doivent connaître la recette et la technologie de préparation des oreilles. Et puis, nous nous sommes mis d’accord pour tous garantir un délai de consommation minimum du produit de deux mois. Mais lorsque les clients me demandent combien de temps les oreilles restent fraîches, je leur réponds toujours : ‘Ça, jje le sais exactement : avant qu’on ne les mange ! »
Tout cela pour vous dire que la petite ville de Štramberk mérite décidément le détour. Si vous n’êtes pas des amateurs de pain d’épice, vous apprécierez peut-être la bière de la micro-brasserie locale. Mais surtout, n’oubliez pas de monter sur la colline de Kotouč, dont la tour Trúba offre une très belle vue sur la commune et ses environs. En montant, vous admirerez les dřevěnice, à savoir les maisons traditionnelles en bois, datant des XVIIIe et XIXe siècles, typiques pour cette région.

 

Aux Etats-Unis, le règne du sucre est contesté


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La chasse au sucre est ouverte aux Etats-Unis. Conscientes qu'il s'agit là d'un sujet de santé de la plus haute importance, les autorités locales multiplient les initiatives pour réduire son influence dans l'alimentation des Américains. Les restaurants de Baltimore n'ont plus le droit d'inclure des sodas dans leurs menus enfants, plusieurs villes (San Francisco, Boulder, Chicago, Philadelphie...) ont légiféré et imposent désormais des taxes sur les boissons trop sucrées... Et les consommateurs commencent à faire attention.
Il faut dire que, depuis des années, les Américains sont de loin les champions de la consommation de sucre. Ils en consomment plus de 120 grammes par jour, plus de deux fois la norme recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé. Quasiment le double des quantités consommées en France et près de huit fois plus qu'en Chine. L'impact sur la santé serait conséquent : le taux d'obésité est supérieur à 35% dans le pays et un Américain sur deux aurait de forts risques de devenir, un jour, diabétique. Les dépenses de santé, elles, explosent...
Si la consommation globale, dans le pays, croît toujours avec l'augmentation de la population, la consommation par habitant est, elle, en repli depuis deux ans. Le marché américain est très fragmenté dans les usages, notamment entre les grandes villes et le reste du pays, mais la tendance est à une prise de conscience. C'est aussi vrai du point de vue des entreprises, qui veulent être associées à une alimentation saine.



Des taxes aux effets variables
Principaux visés : les sodas. Leur consommation a été dépassée l'an dernier, pour la première fois, par celle de l'eau en bouteille, selon la Beverage Marketing Corp. Les revenus des grands groupes, dont Coca-Cola , s'étiolent et sont désormais tirés par leur offre « healthy », comme l'eau ou les jus de fruit. Les consommateurs se tournent aussi davantage vers les sucres naturels (fructose, lactose, etc.) et tendent à délaisser les substituts tels que la stevia. Ce qui pose d'autres problèmes : malgré l'engagement des industriels à réduire de 20% les calories contenues dans leurs boissons d'ici à 2025, les calories réellement ingurgitées sont en hausse, du fait du boom des boissons énergétiques et sportives.
Aux Etats-Unis, les sodas représentent toutefois encore plus de 30% du total de sucres consommés. Une proportion plus élevée qu'ailleurs, qui a généré des régulations spécifiques. 
Reste que la vague anti-sucre ne fait pas que des heureux. En Californie, l'industrie a obtenu l'interdiction de nouvelles taxes pour les 12 prochaines années et tente de prendre les devants dans d'autres Etats. Des parlementaires républicains se sont, eux, organisés, pour éviter toute législation au niveau national.