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Le forage de Kola est le trou artificiel le plus profond du monde

Dans le nord-ouest de la Russie, le forage de Kola est le trou artificiel le plus profond du monde. Mais jusqu’ici, la technologie est incapable de dépasser ses 12 262 mètres de profondeur…
Qui pourrait croire, en voyant un petit couvercle métallique rouillé sur le sol de la péninsule de Kola, dans le nord-ouest de la Russie, qu’il recouvre le trou artificiel le plus profond du monde ? Appelé Kola Superdeep Borehole en anglais, littéralement, le « Forage super-profond de Kola », il s’enfonce à 12 262 mètres sous terre. Un projet titanesque qui a permis des découvertes étonnantes.
C’est l’Union soviétique qui a commencé à le creuser le 24 mai 1970, avec comme objectif d’en savoir plus sur le contenu de la croûte terrestre – partie superficielle et solide du matériau dont est constituée notre planète. Un matériau sur lequel nous marchons tous les jours, et pourtant, sur lequel nous savons bien peu de choses. « La vérité est que nous en savons moins sur ce qui se trouve sous nos pieds que sur ce qui se trouve de l’autre côté du système solaire », souligne Hank Green, vulgarisateur scientifique, dans une vidéo de la chaîne youtube scientifique SciShow dédiée à l’histoire du Kola Superdeep Borehole.

De nombreuses surprises en profondeur
Les 24 années qui ont suivi le début du projet, les scientifiques ont creusé sans relâche. Le record mondial de profondeur tenu par le trou Bertha Rogers dans le comté de Washita, dans l’Oklahoma, aux États-Unis, profond de 9 583 mètres, a été battu le 6 juin 1979.
Analysant la moindre parcelle du forage de Kola, les chercheurs y ont trouvé de nombreuses surprises. D’abord, des fossiles microscopiques de 24 espèces de planctons unicellulaires morts depuis longtemps ont été découverts tout le long du forage jusqu’à une profondeur de 6,7 kilomètres.
Autre élément étonnant : ils ont trouvé de l’eau. Cette dernière provenait des minéraux de la croûte profonde, et n’a jamais pu atteindre la surface à cause d’une couche de roche imperméable. « Contrairement à l’eau souterraine, cette eau provient des minéraux mêmes. C’est la première fois qu’on observe cela », assure Hank Green dans sa vidéo consacrée au sujet.

Une température de 180 °C, un obstacle insurmontable 
pour la technologie de l’époque.
Après la dislocation de l’Union soviétique en 1991, l’État russe a continué le forage. Mais lorsque les scientifiques ont découvert, en 1994, des roches âgées de 2,7 milliards d’années, ils ont fait face à un problème majeur : leur chaleur. Alors qu’ils pensaient que leur température tournerait autour de 100°C, elle s’élevait en fait à 180°C. Un obstacle insurmontable pour la technologie de l’époque.
Le forage, alors profond de 12 262 mètres, s’est arrêté là. Depuis, les travaux n’ont jamais repris, mais le record de profondeur du forage de Kola reste inégalé. Il dépasse même le point le plus profond de l’océan, la fosse des Mariannes, et ses 10 994 mètres.


L'Art Gnaoua inscrit au patrimoine de l'Unesco

La musique gnaoua, c'est quoi ?



L'inscription de la musique Gnaoua au patrimoine de l'Unesco, une belle leçon d'humilité et de persévérance.
C'est une musique qui associe rituels africains et culte des saints vénérés par les populations locales. La musique gnaoua est depuis le XVIe siècle une des composantes de l'identité culturelle marocaine. Elle a été popularisée par le Festival Gnaoua et Musiques du monde d'Essaouira, créé en 1997 et qui se bat depuis ses débuts pour que cet art soit reconnu au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. C'est maintenant chose faite !


TROIS HISTOIRES BIZARRES

Héritier des célèbres laboratoires Sandoz et titulaire d’un doctorat en chimie, Maurice Sandoz était promis à un brillant avenir de capitaine d'industrie. Heureusement pour lui, la fortune considérable de la famille Sandoz lui permit d'abandonner la profession et de se livrer sans retenue à ses nombreuses passions, voyages, collections d’automates, musique, littérature… Loin de n’être que la marotte d’un esthète fortuné, cette dernière activité le conduisit jusqu’à devenir l’un des écrivains suisses les plus remarqués d’avant-guerre. Avec un goût marqué pour le fantastique, ce poète surréaliste publia une quinzaine de romans, recueils de poèmes et de nouvelles. Quelques-uns de ses livres furent même illustrés par Salvador Dali et sont, bien entendu, parfois achetés fort cher par les collectionneurs et bibliophiles...

Une île légendaire en écosse…
La première de ces trois histoires bizarres nous conduit sur L’île enchantée, un lieu que les marins écossais redoutent entre tous car il est réputé abriter les derniers membres du petit peuple, chassés de leurs terres ancestrales par la pollution que génèrent les activités agricoles et industrielles humaines. Les personnages centraux de l’histoire sont, sans surprise eut égard au pédigrée de notre auteur, des membres fortunés de la bonne société britannique, mais la confrontation de cette classe sociale privilégiée avec les croyances populaires ne tournera pas à leur avantage… Simple et sans effets grandiloquents, teintée d’une distance humoristique distinguée et de piques à l’adresse des excès de nos civilisations par trop industrialisées, L’île enchantée démontre qu’à l’époque de sa rédaction, quelques esprits scientifiques éclairés dénonçaient déjà les dérives chimiques nocives de l’agriculture moderne…

…et deux contes en suisse !
Après l’île enchantée, la pierre penchée, un récit au fantastique subtil (peut-être un peu trop…) et assez court dont le principal intérêt réside dans son caractère résolument alpin, avec montagne, sanatorium et de riches héritiers aux nerfs fragiles… La dernière et plus longue nouvelle de ce court recueil, Les Bourguignons ressuscitent, est une histoire de demeure hantée par une armée spectrale, ultime témoignage d'une guerre du quinzième siècle. Encore une fois, tout l’intérêt du texte réside plus dans l’ambiance, très exotique pour beaucoup de lecteurs, et les aperçus de la vie quotidienne dans un monde peuplé de riches industriels, narrés par un honnête homme dont c’était l’environnement naturel. Trois histoires bizarres restera pourtant aux yeux de la postérité un recueil qui, en dépit d’un style élégant — et tout de même un peu daté — n’intéressera probablement que les lecteurs peu habitués au genre, les archivistes snobs et les Helvètes curieux de mieux connaître leur patrimoine fantastique…

Pays-Bas: bientôt un train autonome avec des passagers à bord

Depuis mercredi, un train sans conducteur transporte une cinquantaine de passagers néerlandais.


Les passagers sélectionnés sur internet ont embarqué pour un trajet en train sans conducteur, une première en Europe. (Photo by Siese VEENSTRA / ANP / AFP)

C’est une grande première en Europe. Un train autonome avec des passagers à bord est testé depuis mercredi sur une quinzaine de kilomètres aux Pays-Bas, dans la province de Groningue (nord).
Surnommé ATO, pour Automatic Train Operation, il a bien sûr été testé pendant un certain temps sans passagers. Mercredi, des voyageurs sélectionnés sur internet ont pu y prendre place. Ils ont été invités à décrire leur sensation lors des phases d’accélération ou de freinage du train.

Une innovation importante
Pour le ministère néerlandais des Infrastructures, c’est une innovation importante, car « les trains automatisés roulent plus efficacement et plus durablement ». Cette technologie, plus économe, devrait assurer une meilleure ponctualité des trains, du pain béni pour l’opérateur de réseau ferroviaire néerlandais ProRail.
À terme, cette technologie devrait permettre de réduire la fréquence de passage entre deux trains en accroissant la capacité des rails.

Un train sans conducteur, ou presque et « le train testé intègre la technologie ATO de niveau 2 (GoA2). Cela signifie que la conduite est semi-automatique. Le conducteur s’occupe seulement de l’ouverture et de la fermeture des portes ainsi que des fonctions de sécurité. Il doit ainsi garder un œil sur le système, surveiller l’environnement et être prêt à reprendre le contrôle en cas de problème ».
Les essais doivent se poursuivre jusqu’au 17 février.



Psyché, l’astéroïde qui pèse des milliards de milliards de dollars


D’après les scientifiques, 16-Psyché, un gigantesque astéroïde, pourrait représenter une source infinie de métaux lourds précieux. La Nasa prévoit de l’explorer en 2026.
En voilà un que l’on souhaiterait bien voir tomber sur Terre. Enfin presque.
Quelque part dans notre Système solaire, entre Mars et Jupiter, flotte une gigantesque pierre précieuse de plus de 220 km de diamètre, nommée 16-Psyché. L’astre, découvert en 1852 par l’astronome italien Annibale de Gasparis, représenterait une véritable mine d’or, évaluée à 700 quintillions de dollars (soit 700, suivi de trente zéros).
Un chiffre astronomique qui, à notre petite échelle humaine, offrirait à chaque habitant de notre planète près de 93 milliards de dollars, révèle le site américain Bloomberg. Une idée irréaliste, quand on sait que la valeur du précieux métal est entre autres, déterminée par sa rareté, alliée à la forte demande du marché.

La Nasa l’a en ligne de mire
« Les énormes quantités d’or, de fer et de nickel contenues dans cet astéroïde sont époustouflantes. La découverte a été faite, il s’agit maintenant de le prouver », annonçait fin juin oilprice.com, site internet spécialisé dans l’actualité de l’énergie.
Il n’en fallait pas plus pour exciter la curiosité la Nasa, pour lancer les premières recherches spatiales sur l’astéroïde. « C’est l’une des cibles les plus intrigantes de la ceinture principale d’astéroïdes », affirme l’Agence spatiale américaine sur son site internet.
La composition de l’astre, semblable à celle du noyau terrestre, étonne au plus haut point. Selon une des théories avancées par les scientifiques, l’astéroïde pourrait être le noyau d’une planète primitive, de la taille de Mars, « qui aurait perdu ses couches externes rocheuses après plusieurs collisions violentes, il y a des milliards d’années ».

Un voyage de quatre ans
Le lancement de la navette spatiale « Psyché » est prévu pour août 2022. Elle devrait attendre sa destination début 2026, après avoir gravité autour de Mars. L’engin entrera ensuite en orbite autour de l’astre, pendant vingt et un mois, pour cartographier et étudier les propriétés de 16-Psyché. Son étude pourrait aider les scientifiques à mieux comprendre la formation des planètes.
Du côté du marché mondial, avide de nouvelles sources de profits, le projet est scruté de près. Plusieurs compagnies minières se bousculent déjà au portillon pour mettre la main sur cet immense gisement de métaux précieux.
Le marché mondial de l’exploitation des astéroïdes pourrait, d’après Allied Market Research, atteindre 3,8 milliards de dollars en 2025. Évaluée à 350 milliards de dollars, l’économie spatiale s’envolerait elle, en 2040 à 2,7 millions de milliards de dollars. Vers l’infini, et au-delà…

Qu'est-ce que l'énergie verte ?

 L'énergie verte est celle qui apporte le plus grand nombre d'avantages sur l'environnement, elle est composée principalement de l'énergie solaire, éolienne, géothermique, le biogaz ou encore l'hydroélectricité à faible impact.

L'énergie verte moins chère que l'énergie classique...
Grâce à des organisations plus légères et à l'émergence des fournisseurs alternatifs qui fixent leurs propres prix, on trouve désormais de l'électricité verte moins chère que de l'énergie générée par des centrales nucléaires. Il faut également noter que le nucléaire est de moins en moins rentable comparé par exemple à l'énergie hydraulique qui permet d'avoir un mégawattheure pour 10 euros de moins en moyenne.

...et renouvelable
Comme évoqué plus haut, l'énergie verte élimine l'émission de gaz à effet de serre grâce à des sources d'énergie renouvelable, c'est-à-dire qu'elles n'utilisent pas de matériaux finis comme les énergies fossiles.

Les trois principaux types de production

  • L’énergie hydraulique
Ce type de production est le plus populaire et le plus rentable, pour le moment. Pour générer de l'énergie hydraulique, il faut pouvoir capturer l'énergie que contient un flux d'eau. On force donc l'eau à monter en pression ce qui produit de l'énergie. Pour ce faire, on stocke l'eau dans des barrages ou des réservoirs et on purge l'eau en ouvrant une brèche ce qui produit de la pression.


  • L’énergie solaire
Le solaire est une des manières de produire de l'électricité verte la plus populaire. Ce sont ces fameux panneaux solaires que l'on met sur des toitures pour capter les rayons du soleil et les convertir ensuite en électricité directement utilisable.


  • L’énergie éolienne
Il n'est pas rare de croiser des éoliennes lorsqu'on parcourt des routes au milieu des campagnes françaises. Ces éoliennes tournent grâce au vent qui lui-même est causé par le réchauffement inégal de l'atmosphère. Le rotor interne produit de l'électricité en faisant tourner un générateur. Il faut cependant de nombreuses éoliennes pour que l'électricité produite ait un impact significatif.


BEN SILBERMANN, FONDATEUR DE PINTEREST


Âge : 32 ans
Qui est-il ? Formé chez Google, Ben Silbermann fonde Pinterest en 2010. Collectionneur passionné, il rêve d’un site à l’image de chacun de ses utilisateurs : « ce que vous collectionnez dévoile beaucoup de qui vous êtes », affirme-t-il. Dans l’univers des Jack Dorsey et Mark Zuckerberg, Ben Silbermann se démarque en ne se présentant pas comme programmateur mais comme un créatif. Chez Google, il s’occupait du design de produits et des publicités. L’inventivité du moteur de recherche l’inspire. Il assiste à la création de Google Maps, ce qui le fascine, il veut à son tour révolutionner le web en créant un site innovant.
Fortune personnelle : 90 millions d’euros
L’intérêt médiatique : Ben Silbermann est certainement le roi du web le plus discret. De lui, on ne sait que peu de choses. Ses parents sont ophtalmologistes et il a failli suivre la même voix. Sa mère est une des utilisatrices les plus actives sur Pinterest. Côté cœur, il est marié à une certaine Divya Bhaskaran, avec laquelle il a un fils. Evidemment, leur mariage a été « pinné » à de nombreuses reprises !
Son truc hollywoodien : On a beau chercher, on ne trouve pas. Ben Silbermann, c’est simplement l’histoire d’un petit garçon qui collectionnait des insectes et les punaisait sur des tableaux dans sa chambre. Un rêve devenu réalité virtuelle. Et si c’était ça, le vrai conte de fées moderne ?
Ses mood boards sur Pinterest, où il cumule près de 800 000 followers !

La Saint-Valentin, la fête des amoureux.



La Saint-Valentin ne serait-elle pas une tradition inventée de toute pièce ? D'où vient-elle réellement ?

Les racines latines de la Saint-Valentin
Il se dit que Valentin était un romain qui vivait
 au 3ème siècle sous l’Empereur Claude II, surnommé Claude le Cruel. Ayant beaucoup de mal a recruter ses soldats, Claude se dit alors que les foyers, les femmes et les enfants de ses hommes en était la cause, et pris ainsi la décision d'interdire les mariages. Mais un prêtre continua tout de même de célébrer des mariages : le prêtre Valentin. Quand l’empereur le su il le fit aussitôt arrêter et le condamna à mort. Pendant que Valentin était en prison il rencontra la fille de son gardien qui était aveugle. L’histoire raconte que juste avant d’être décapité Valentin rendit la vue à sa bien aimée en lui envoyant un petit mot signé « ton Valentin ».
Certes, l'histoire est jolie, mais ce n'est qu'une légende. En 498, le pape décida de fixer la Saint-Valentin au 14 février. Trois Valentin avaient alors été retenus par ses soins. Saint-Valentin, décapité en 270 ap JC ; un autre Valentin contemporain du troisième siècle, l'Evêque Valentin de Terni ; ainsi qu'un troisième Valentin, d'origine africaine, mais dont on ne sait que peu de choses.


Fête païenne
On dit aussi que la Saint-Valentin a été créée pour remplacer une fête païenne en vigueur chez les romains : les Lupercales. Une fête en hommage au dieu Lupercus : dieu de la fécondité. Ce jour-là les hommes se déguisaient et pouvaient courir les rues à la recherche des jeunes filles seules. Et s'ils en attrapaient, c'était pour copuler. Comme vous pouvez le constater, cette fête fait terriblement froid dans le dos.

Cette dernière avait visiblement pour mission de favoriser la reproduction et la création de nouveaux couples. Beaucoup trop d'injonctions, de sexisme et de culture du viol dans une même soirée. Quoiqu'il en soit, cette explication est une fois encore sans doute fausse. Et pour cause, aucune littérature ni aucun texte n’associe le 14 février à l’amour romantique. Il faut attendre le 14ème siècle pour qu’une étrange tradition voit le jour. En Angleterre le 14 février serait le jour où les oiseaux se reproduisent le plus. Les poètes du 14ème et 15ème siècle se sont ensuite se chargés d’inventer le mythe de la fête des amoureux, aussi fête des amitiés.


Et c'est au 19ème siècle que le phénomène connaît un véritable essor avec la création des "Valentin" : des petits mots doux que les amoureux et les très bons amis s’envoyaient. Enfin, au 20ème siècle la Saint-Valentin perdure avec la création des cartes de vœux, et devient ensuite uniquement réservée aux amoureux. Le coté amitié disparaît progressivement - ce qui est franchement dommage. Et aujourd’hui, tournant commercial savamment opéré, près d’un milliard de cartes de vœux sont envoyées le jour de la Saint-Valentin.

Il était une histoire - L'eau de la terre


Une grenouille vivait au bord d'un trou rempli d'eau, près d'un ruisseau. C'était une petite grenouille verte, discrète, ordinaire. Elle avait envie de devenir extraordinaire et réfléchissait au moyen de se faire remarquer. À force d'y penser, elle eut une idée. Elle se mit à boire l'eau de son trou, à boire, à boire…, et elle la but jusqu'à la dernière goutte ! Et elle commença à grossir. Ensuite elle se mit à boire l'eau du ruisseau, à boire, à boire…, et elle la but jusqu'à la dernière goutte ! Et elle grossissait de plus en plus. En suivant le lit du ruisseau, elle arriva à la rivière, et elle se mit à boire l'eau de la rivière, à boire, à boire…, et elle la but jusqu'à la dernière goutte ! Et comme la rivière se jetait dans le fleuve, elle alla près du fleuve, et elle se mit à boire l'eau du fleuve, à boire, à boire…, et elle la but jusqu'à la dernière goutte !
Et la grenouille gonflait, gonflait !
Comme le fleuve se jetait dans la mer, la grenouille alla jusqu'au bord de la mer, et elle se mit à boire l'eau de la mer, à boire, à boire…, et elle la but jusqu'à la dernière goutte qui était la dernière goutte d'eau de toute la terre. Son ventre, ses pattes, sa tête étaient gorgés d'eau, et même ses yeux, qui devinrent tout globuleux. La petite grenouille était maintenant extraordinaire, gigantesque ; sa tête touchait le ciel !
Les plantes avaient soif, les animaux avaient soif, et les hommes aussi avaient terriblement soif. Alors tous se réunirent pour chercher un moyen de récupérer l'eau de la terre.

« Il faut qu'elle ouvre sa large bouche afin que l'eau rejaillisse sur la terre.
– Si on la fait rire, dit quelqu'un, elle ouvrira la bouche, et l'eau débordera.
– Bonne idée » dirent les autres.
Ils préparèrent alors une grande fête, et les animaux les plus drôles vinrent du monde entier. Les hommes firent les clowns, racontèrent des histoires drôles. En les regardant, les animaux oublièrent qu'ils avaient soif, les enfants aussi. Mais la grenouille ne riait pas, ne souriait même pas. Elle restait impassible, immobile. Les singes firent des acrobaties, des grimaces, dansèrent, firent les pitres. Mais la grenouille ne bougeait pas, ne riait pas, ne faisait même pas l'esquisse d'un sourire.
Tous étaient épuisés, assoiffés, quand arriva une petite créature insignifiante, un petit ver de terre, qui s'approcha de la grenouille. Il se mit à se tortiller, à onduler. La grenouille le regarda étonnée. Le petit ver se démena autant qu'il put. Il fit une minuscule grimace, et… la grenouille éclata de rire, un rire énorme qui fit trembler tout son corps ! Elle ne pouvait plus s'arrêter de rire, et les eaux débordèrent de sa bouche grande ouverte. L'eau se répandit sur toute la terre, et la grenouille rapetissa, rapetissa.
La vie put recommencer, et la grenouille reprit sa taille de grenouille ordinaire. Elle garda juste ses gros yeux globuleux, en souvenir de cette aventure.



15 arbres remarquables à protéger

  • Le cade tourmenté de l’Aude
Le cade tourmenté de l’Aude

Difficile de donner un âge à ce vieux genévrier, perdu dans la garrigue du pays des Corbières. Quand il vit le jour, il y a plusieurs siècles, le paysage devait être bien différent autour de lui. La « patte » de l'homme marquait beaucoup plus les paysages ruraux, dans lesquels chaque parcelle était cultivée. Il y a désormais moins de monde dans les campagnes, et le vieux cade pourrait le raconter. Il cache son tronc tourmenté au milieu des garrigues, prospérant sur un sol maigre et calcaire. Selon les anciens du village, il doit sa forme toute tordue à la neige qui, par son poids, fit rompre la partie supérieure du tronc. Après cette pesante épreuve, l'ancêtre reprit sa croissance de plus belle, en changeant de direction, anticipant peut-être d'autres catastrophes. En 2016, il fut désigné « arbre de l'année » pour le département de l'Aude à l'issue d'un concours local.
Le cade (Juniperus oxycedrus) ou genévrier cade est présent dans les zones méditerranéennes, il est caractéristique de la garrigue provençale et du maquis. Il se plait dans les terres rocailleuses et arides, calcaires et acides. Rustique, l'arbrisseau peut atteindre des hauteurs de 14 mètres mais, généralement, il se contente de dimensions plus modestes.
Ses fruits sont des baies appréciées pour la fabrication des alcools. Le bois de cade est réputé pour sa dureté et pour être quasiment imputrescible. Il est aussi travaillé en tournerie (tournage sur bois) qui révèle ses veines. Il est utilisé pour la fabrication des becs de flûte. Le cade exhale un parfum typique et était autrefois utilisé pour ses propriétés cicatrisantes, antiseptiques et désinfectantes. L'huile essentielle de cade est utilisée en aromathérapie.

  • Le chêne d’Henri IV dans le Tar-et-Garonne


Dans les traditions populaires, on retrouve souvent nos vieux arbres comme compagnons provisoires d'un héros de l'histoire de France. Saint Louis rendait la justice sous un chêne, Jeanne d'Arc priait près d'un tilleul et Napoléon observait les champs de bataille depuis des points de vue ornés d'un grand arbre servant de repère. Près de la commune de Merles, dans le Tarn-et-Garonne, une fontaine abreuva en 1579 le bon roi Henri IV, de passage sur ces terres. Le gros chêne, qui domine le site, accueillit-il le Vert-Galant pour un repos réparateur, on peut l'imaginer. Toujours est-il que le chêne est depuis longtemps appelé au pays le chêne d'Henri IV.
Cet arbre est un chêne pédonculé, appartenant à la famille des Fagacées, présent dans tout l'hémisphère nord mais préférant les altitudes inférieures à 1.300 mètres. Ce Quercus robur, chêne robuste, peut dépasser les 40 mètres de hauteur et son envergure est tout aussi impressionnante. Il vit gaillardement jusqu'à 500 ans et peut atteindre le millénaire. Le bois de chêne est un matériau majeur dont les qualités sont remarquables en charpenterie, en menuiserie, en tonnellerie ; évidemment, il est incontournable en ébénisterie. C'est un bois de cheminée qui chauffe bien et se consume lentement. Ses fruits, les glands, nourrissent les cochons et les sangliers. Autrefois, les tanneries récupéraient les écorces pour le tannage du cuir. Enfin, la sciure de chêne a fait les beaux jours de l'industrie papetière.
  • L'Érable de Montpellier dans les Deux-Sèvres

La belle forêt de Chizé, établie non loin de Niort, réserve quelques belles découvertes aux visiteurs. Elle abrite notamment l'un des rares parcs animaliers, le Zoodyssée, entièrement dédié à la découverte et à la connaissance des animaux des forêts françaises, des cervidés aux sangliers, des petits mustélidés (belettes, martres, etc.) aux grands prédateurs européens, tels le lynx ou le loup. La particularité écologique du massif de Chizé réside dans la présence des hêtres, préférant les climats plutôt froids et humides, alors que le climat niortais ou poitevin est d'une grande douceur. C'est justement un arbre du sud, aux exigences opposées à celles du hêtre, qui attire l'attention, à quelques centaines de mètres du parc animalier, dans le village de Virollet.
L'arbre en question est un érable de Montpellier aux dimensions exceptionnelles (3,45 mètres de circonférence), dont le port est d'une grande régularité et d'une belle esthétique, au milieu d'une prairie. Son âge est difficile à estimer, mais de telles dimensions pour un arbre qui, dans notre pays, reste plutôt à l'état d'arbuste laissent présager un âge de plusieurs centaines d'années.
Cet érable est une énigme, tant par son envergure que son âge improbable car c'est un arbuste généralement de petite taille, à l'état naturel d'en moyenne 5 mètres, et de 10 mètres, s'il est cultivé. Et sa longévité n'excède pas 150 ans.
L'Érable de Montpellier (Acer monspessulanum L.) est un arbre de la famille des Sapindaceae.
On le trouve dans le pourtour méditerranéen, dans la garrigue méridionale, ou sous les climats aux hivers doux. En automne, il se distingue de façon spectaculaire par les couleurs éclatantes de son feuillage, rouge et or.
  • Les platanes du Musée Pétrarque dans le Vaucluse

La jolie commune de Fontaine-de-Vaucluse, installée au bord de la Sorgue, est fière de ses deux célébrités. Le poète Pétrarque y vécut au XIVe siècle, déployant son talent dans ce vallon béni des dieux. Mais la plupart des visiteurs viennent pour admirer la résurgence qui, sortant en flots irréguliers du pied de la falaise calcaire, alimente la rivière Sorgue d'une eau pure, sortie d'un réseau souterrain méconnu.
Cependant, en visite dans le village provençal, il ne faut pas oublier de pénétrer, par un discret passage couvert, dans le jardin du musée Pétrarque. Six platanes monumentaux semblent y danser une folle sarabande, les branches disposées vers le haut, comme pour faire la ronde. Leur âge est estimé à 200 ans, et leur disposition laisse entrevoir un choix esthétique du créateur du jardin. Dans celui-ci, d'autres arbres provençaux attirent également l'attention. Après cette visite horticole, celle du musée Pétrarque s'impose, pour connaître les liens entre le poète et le village.
Introduit en France en 1660, le platane fait partie de la famille des Platanaceae, qui comprend une dizaine d'espèces, la plus répandue étant celle d'un hybride, le platane commun (Platanus acerifolia), issu du croisement d'un platane d'Occident (Platanus occidentalis), originaire des États-Unis, avec un platane issu d'Asie Mineure et des Balkans (Platanus orientalis). Sa silhouette aérienne nous est familière. On rencontre le platane le long des routes, son tronc poussant bien droit est idéal pour constituer des allées rectilignes ou orner les places de villages. Il tolère bien l'environnement urbain dont il supporte la pollution. D'une croissance rapide en sol profond et humide, le platane peut atteindre 30 mètres de hauteur. Il supporte bien la taille sévère d'où sa présence aussi en ville. Apprécié aussi son bois clair, dur et solide, c'est un matériau intéressant pour l'ébénisterie, d'une combustion propre.
  • Le platane du château de la Bûcherie dans l’Oise

Caché dans le parc du château de la Bûcherie, qui se visite au moment des journées du patrimoine, un gros platane d'Orient émerveille tous ceux qui ont la chance de l'approcher à cette occasion. Ses dimensions exceptionnelles (8,30 mètres de circonférence) font de cet arbre un des géants d'Île-de-France, qui pourrait approcher les 500 ans. Certaines de ses branches charpentières sont si lourdes qu'elles reposent naturellement au sol, tentant de marcotter, et donc de s'enraciner, comme savent le faire les platanes.
Ce Platanus Orientalis a reçu le label d'arbres remarquables par l'association ARBRES. Planté sous Louis XIV, ce bel arbre a une circonférence de 8,30 mètres, une hauteur de 38,40 mètres, avec une emprise au sol 1.500m2. Le platane peut avoir une longévité exceptionnelle pouvant aller jusqu'à 4.000 ans. Introduit en France en 1660, il fait partie de la famille des Platanaceae, qui comprend une dizaine d'espèces, la plus répandue étant celle d'un hybride, le platane commun, issu du croisement d'un platane d'Occident (Platanus occidentalis), originaire des États-Unis, avec un platane issu d'Asie mineure et des Balkans (Platanus orientalis).

  • Le hêtre monumental du Tarn

La montagne Noire doit son nom à l'impressionnante couverture forestière de ses sommets granitiques arrondis. En liaison avec la rudesse du climat, deux essences se taillent la part du lion : le sapin et le hêtre. Quelques vieux sujets ont échappé à l'exploitation forcenée du XIXe siècle, destinée à fournir du bois aux multiples petites industries installées dans les vallées. L'un d'entre eux dresse sa fascinante silhouette près des ruines de la chapelle de Saint-Jammes de Bezaucelle, sur la commune de Sorèze. Sa circonférence de 6 mètres fait de lui le plus gros arbre de la montagne Noire, laissant imaginer un âge de plusieurs centaines d'années.
Comme le chêne et le châtaignier, le hêtre (Fagus sylvatica) appartient à la famille des Fagacées. C'est un arbre élancé, qui peut atteindre 30 à 50 mètres de hauteur, surtout développé en Europe centrale, en plaine et en montagne. Le plus spectaculaire est sa variante, le hêtre pourpre, bel arbre d'ornement, d'une très grande élégance. De rares sujets, millénaires ont été repérés dans la Marne ; cet arbre s'est adapté aux variations climatiques depuis la nuit des temps, des feuilles fossiles attestant sa présence sur Terre depuis au moins cinq millions d'années. D'un blanc rosé, lourd, dur et homogène, son bois est excellent pour les travaux de menuiserie et d'ébénisterie, ainsi que pour le chauffage.
  • Le cèdre pleureur des Hauts-de-Seine

Il y a 150 ans, le pépiniériste, Gustave Croux observa, dans ses jardins de Châtenay-Malabry (92), un bien étrange cèdre dont les branches retombaient vers le bas. Lorsque survient ainsi ce que l'on appelle aujourd'hui une « mutation », deux possibilités s'affrontent. La première consiste à éliminer cet arbre laid et bizarre, qui a la mauvaise idée de retomber vers le sol au lieu de se diriger vers la lumière. Le pépiniériste considéra au contraire, deuxième possibilité, que ce variant génétique pouvait avoir un avenir commercial, séduisant les jardiniers par sa forme originale, ce qui se vérifia largement par la suite. L'arbre « originel » est toujours vivant, devenu au fil des temps une merveille végétale, occupant largement l'espace dans l'arboretum du parc de la Vallée-aux-Loups (92). À Orthez (64), un autre cèdre pleureur extraordinaire lui fait concurrence par sa beauté et l'originalité de son tronc tourmenté.
Les cèdres sont des conifères de taille imposante de la famille des Pinacées, originaires du Moyen Orient, d'Afrique du Nord et de l'Himalaya. Ce Cedrus atlantica Glauca Pendula (photo) est une sous-espèce du cèdre de l'Atlas, lui-même sous-espèce du cèdre du Liban. Ce Cedrus libani se reconnait par la forme tabulaire au sommet qu'il prend à sa maturité. Il figure sur le drapeau du Liban dont il est l'emblème. Le cèdre du Liban s'est acclimaté en Europe où il a été introduit en 1650. On peut toujours admiré celui qui s'épanouit au jardin des Plantes, à Paris, et qui n'était en 1734, qu'un jeune plant ramené par le botaniste, Bernard de Jussieu. Quant au cèdre de l'Himalaya, il se reconnaît par sa cime conique et ses branches retombantes lui donnent un aspect pleureur. Présent sur Terre depuis la nuit des temps, le cèdre était déjà utilisé par les Égyptiens pour les sarcophages, son bois est quasiment imputrescible, très odorant, et son huile essentielle possède de multiples propriétés.
  • Les cormiers du Bas-Rhin

La commune alsacienne de Marmoutier, blottie aux pieds des Vosges, tente de préserver un patrimoine arboré exceptionnel. Même si de nombreux cormiers ont malheureusement disparu, remplacés par une agriculture dévorante, il reste encore beaucoup de ces vieux arbres, 36 exactement, autrefois rassemblés en vergers de production. L'un d'entre eux est particulièrement spectaculaire, dépassant les 3,50 mètres de circonférence et les 250 ans d'âge. L'utilisation des fruits distillés pour produire du schnaps ne permet pas d'expliquer les nombreux cormiers autour de Marmoutier. Il est probable que le bois de cormier a servi pour les tablettes d'imprimerie des moines de l'abbaye voisine, qui s'étaient spécialisés dans cette activité. Une association locale, « Le bonheur est dans le pré », agit au quotidien pour préserver ce riche patrimoine arboré.
Ce cormier, en raison de ses dimensions, de sa taille et de sa grande beauté, a été labellisé « Arbre remarquable de France », en 2016. Le Cormier ou Sorbier domestique (Sorbus domestica L.) est un arbre de plus en plus rare, il est considéré comme une espèce en danger en Suisse et en Autriche. Il fait partie de la famille des Rosacées. Contrairement au sorbier des oiseleurs, cet arbre est une espèce méridionale, originaire du Sud de l'Europe puis, qui s'est dispersée dans le reste de notre continent sous la Rome antique. Autrefois, le cormier était cultivé en tant qu'arbre fruitier, ses cormes étant particulièrement appréciées. Les Romains les faisaient fermenter pour en tirer une boisson ressemblant au cidre. Son bois, très dur et au grain compact, est employé pour réaliser des gravures et dans la fabrication des manches d'outils et des outils de traçage.

  • Les vieux ifs de la Manche

La tradition des ifs funéraires trouve, dans le département de la Manche, son plein épanouissement. Beaucoup de cimetières paroissiaux, tous situés près de l'église du village, possèdent un vieil if, parfois millénaire, témoin de rites ancestraux où l'arbre était planté sur la tombe des notables, bien avant la christianisation de ces lieux de culte.
On peut se faire une idée de l'âge de ces arbres vénérables en s'appuyant sur le fait que les ifs grossissent (mais ce n'est qu'une moyenne) d'environ 1 mètre par siècle. Un if de 10 mètres de circonférence approche ainsi le millénaire ! Citons quelques vedettes, perdues entre pays de Vire et Cotentin. À Brix et Montgardon, les ancêtres ont beaucoup souffert, tandis qu'à La Lucerne-d'Outremer, Nicorps et Le Chefresne, ils se portent assez bien. Le plus vieil if du département est sans conteste celui de Saint-Ursin. Entièrement creux, son tronc de 9,3 mètres de circonférence protège les enfants contre les maladies !
Souvent considéré comme un résineux, l'if (Taxus baccata) fait partie de la famille des Taxacées. Il mesure entre 8 et 10 mètres, de croissance lente, mais certains sujets ont atteint des hauteurs d'environ 15 mètres et pour certains, l'âge vénérable de 2.000 ans. D'allure trapue et d'un port arrondi, son bois est souple, utilisé autrefois pour la fabrication des arcs. Mais ce que l'on aime plus chez cet arbre, ce sont les réalisations, comme avec le buis, de topiaires qui donnent du rythme et de la vie aux jardins à la française.
  • Les tilleuls de l'abbaye de Noirlac dans le Cher

Ils sont 29, âgés de 300 ans, formant une allée majestueuse dans le parc de l'abbaye cistercienne de Noirlac. Tous ces tilleuls magnifiques ont été probablement taillés en même temps, car ils forment une voûte homogène derrière l'abbaye. En parcourant la nef austère et rigoureuse de l'édifice, soutenue par d'énormes piliers romans, on est saisi par la similitude entre son aspect et celui de l'alignement de tilleuls, rythmé par les troncs imposants des arbres tricentenaires.
Certes, chaque arbre n'appartient pas à la famille restreinte des plus vieux arbres de France, mais l'alignement est incontestablement l'un des plus anciens de notre pays. Il est souvent difficile de conserver dans son intégrité un tel ensemble, et le renouvellement s'impose alors comme une nécessité. Si vous passez par Noirlac, recueillez-vous et priez pour que ce bel alignement demeure longtemps encore respecté dans son intégrité.
Qui n'a pas en mémoire un tilleul et son parfum au printemps ? Ce tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos) est un grand arbre faisant partie de la famille des Tilliacées. Il mesure entre 30 à 40 mètres, son cycle de vie peut aller jusqu'à 1.000 ans ! Poussant dans les régions tempérées d'Europe, il fut longtemps l'arbre du centre des villages, en France comme en Allemagne. Le tilleul est multi-usage : employé pour la petite menuiserie, recherché pour ses infusions et pour son miel, apprécié pour ses propriétés émollientes sur la peau.
Son cousin, le tilleul à petites feuilles, (Tilia cordata), poussant lui à l'état spontané, fut choisi en France pour incarner les valeurs de la République à la Révolution française.
  • Le châtaignier millénaire du Finistère

Le plus gros châtaignier de Bretagne (14 mètres de circonférence) se cache sur un terrain de camping, entre Combrit et Pont-Labbé. Il est indispensable de demander l'autorisation des propriétaires du Camping des Châtaigniers pour approcher le colosse. L'aspect déstructuré de ses tissus végétaux et ses dimensions exceptionnelles plaident pour un arbre millénaire. La surprise est de taille en découvrant les jeunes pousses toutes récentes qui s'échappent du tronc tourmenté. Du jeune sur du très vieux, le monde végétal est vraiment incroyable, d'autant plus que le vieux châtaignier continue à fleurir et à produire des châtaignes, après mille ans de bons et loyaux services. Les anciens propriétaires de cette ferme reconvertie racontaient que l'ancêtre avait brûlé à plusieurs reprises, survivant à chaque fois au désastre avec une incroyable capacité de résilience.
Et cela fait plus de 1.000 printemps que ce colosse végétal fleurit ! Estimation faite par dendrochronologie. En France, et probablement dans le monde, on ne connaît pas vraiment de concurrent à ce Castanea sativa, vivant approximativement depuis l'époque de l'empereur Charlemagne, vers l'an 800. Quelle santé ! Au plus fort de sa splendeur, la plus grosse branche mesurait 6 mètres de circonférence. Une petite baisse de régime cependant, avec un tour de taille de 14 mètres aujourd'hui, contre 21 en 1932. Il est difficile de se représenter l'ampleur de sa ramure couvrant une surface de 314 m2 et d'un diamètre d'environ 21 mètres. Son tronc est court, bosselé, craquelé, creusé, brûlé si profondément qu'il a fini par prendre un aspect minéral. Mesurant 16 mètres de haut, il est le dernier survivant de cette châtaigneraie bretonne maintenant disparue qui fut classée, en 1910, Monuments historiques naturels par le président Doumergue. Ses 23 autres congénères furent réduits à l'état de combustible et brûlés durant la seconde guerre mondiale.
  • Le chêne sur son rocher corse
Le chêne sur son rocher corse

Entre le col de Bavella et le village de Solenzara, sur le bord de la D 268, une étrange chimère attire l'attention. Le couple, il faut l'avouer, est insolite ! Un vieux chêne pubescent s'est implanté dans une fissure d'un bloc de granite. Si la racine principale plonge effectivement dans la terre en étirant au maximum sa structure, l'écorce du chêne pluricentenaire s'est adaptée aux circonstances. Elle enveloppe le rocher comme le ferait un escargot géant avec son pied déformable. Ce lien fort entre le roc et les tissus végétaux n'est pas rare en Corse, où les chaos granitiques abondent, mais un tel étirement des tissus végétaux reste exceptionnel, donnant toute son originalité au site.
Ce vieux chêne pubescent (Quercus pubescent), de la famille des fagacées, est une espèce qui favorise le développement des truffes. Il peut mesurer entre 10 et 25 mètres de haut. Son feuillage est marcescent, c'est-à-dire que les feuilles mortes ne tombent pas et sont expulsées par les nouvelles. L'existence de poils courts et mous sur leur face inférieure et sur les jeunes rameaux est une adaptation de l'arbre à la sécheresse, il présente d'ailleurs une bonne résistance aux incendies. Parfois appelé « chêne blanc de Provence », ce chêne ne se rencontre ni en Bretagne, ni dans les Landes. Il est présent surtout dans l'Europe du Sud et le Moyen-Orient.
  • Les châtaigniers millénaires de la Corse-du-Sud

Le village de Zonza est bien connu des randonneurs qui se dirigent vers les sublimes aiguilles de Bavella, autour desquelles on admire d'impressionnants pins Laricio déformés par les vents dominants. De part et d'autre du village, de vieux châtaigniers déploient leur houppier depuis plus de mille ans. Il s'agit certes d'une estimation, mais la circonférence du tronc, plus de 10 mètres, permet de penser qu'il s'agit bien d'arbres millénaires. L'un d'eux se dresse dans une prairie privée (ne pas y pénétrer) face à l'auberge du Mouflon-d'Or. L'autre se situe en contrebas du village, sur la route de Bavella. Il faut repérer une borne rouge d'incendie, et emprunter le petit chemin qui part sur la gauche de la route. Le choc émotionnel est assuré en découvrant le tronc monumental et ses immenses charpentières.
Le Castanea sativa, de la famille des Fagacées, est un arbre majestueux, de grande ampleur qui ne fleurit qu'au bout de sa vingtième année. Le châtaignier peut être millénaire. L'Europe est sa zone de répartition ; cette espèce couvre 774.000 hectares du territoire français. Durable et solide, son bois est utile dans la construction, le chauffage, la menuiserie et l'ébénisterie, il est aussi riche en tanins. Sa floraison est spectaculaire ; ses fruits, les châtaignes, sont comestibles ; raison pour laquelle dans certaines régions, comme les Cévennes, le châtaignier fut appelé « arbre à pain » ou « pain des pauvres » car ses fruits remplaçaient la farine de céréales. Celle-ci fut longtemps la base de l'alimentation des Corses. Aujourd'hui, cette farine est utilisée pour la confection de pâtisseries et de crêpes. La culture de châtaigniers et de ses fruits s'appelle la castanéïculture. Les châtaignes se dégustent en hiver sous diverses présentations : marrons glacés, grillés ou rôtis avec la dinde de Noël.

  • Les oliviers du Musée Renoir dans les Alpes-Maritimes

Dans le jardin de la villa des Collettes, de vieux oliviers accueillent les visiteurs. Ils font face au musée Auguste-Renoir, installé dans la maison où vécut le maître de 1907 à 1919, année de sa mort. Les oliviers en question inspirèrent Renoir, qui les représenta à plusieurs reprises. Il n'est pas rare de voir aujourd'hui de jeunes artistes exercer leur talent devant les troncs noueux des ancêtres végétaux. Il faut reconnaître que les silhouettes étrangement torturées des vieux arbres attirent le regard et suscitent l'admiration. Leur grand âge, estimé à plusieurs siècles, explique sans doute leurs formes étranges, à moins qu'ils n'aient voulu, par leurs torsions émouvantes, se faire aimer des peintres.
Pendant les dernières années de sa vie, Auguste Renoir souffrait d'insupportables arthroses, qui lui déformaient les doigts et les articulations, comme autant de branches des oliviers. Il travailla ici jusqu'à ses dernières heures, veillé par les vieux oliviers, dont l'âge est estimé à 400 ans.
L'olivier est un arbre fruitier qui, à l'abri du vent, peut mesurer jusqu'à 20 mètres. C'est une sous-espèce de Olea europaea, de la famille des Oléacées. L'olivier sauvage existait au Sahara, il y a environ 11.000 ans avant notre ère, période à laquelle s'est installé le climat méditerranéen. Sa domestication remonterait à 3.000 à 4.000 avant notre ère. Chanté et célébré par les poètes depuis l'Antiquité, l'olivier est un symbole de paix et un arbre sacré dans les religions monothéistes.
L'arbre est aussi symbole de vie et de pérennité... Et pour cause, il peut vivre 1.000 ans voire, davantage. Il nourrit le corps, le cœur et l'esprit, avec ses olives, son huile et son bois dur qui fait le bonheur des sculpteurs et des ébénistes.

  • Le pistachier lentisque de la Corse

Près d'une vieille bâtisse du joli village de Ghisonaccia, Élise, qui résidait ici depuis quelques années, avait bien repéré quelques branches mortes émergeant d'un sol remblayé par des travaux de terrassement. Poussée par la curiosité, elle fit dégager les remblais en question pour comprendre d'où venaient ces branches. Tel un trésor archéologique, elle venait de découvrir un pistachier lentisque monumental, qui avait survécu malgré l'ensevelissement qu'il avait subi. Le lentisque est plutôt un arbuste du maquis corse, mais celui de Ghisonaccia, avec ses 3 mètres de circonférence, pourrait être millénaire ! Un sacré rescapé, qui échappa ensuite à un incendie, sauvé par les pompiers d'extrême justesse.
L'arbre au mastic (Pistacia lentiscus L.) appartient à la famille des Anacardiacées. C'est un arbuste au feuillage persistant typique de la garrigue provençale et du maquis des climats méditerranéens. La taille de cet arbrisseau varie entre de 3 et 6 mètres. Connu depuis l'antiquité, cet arbrisseau est originaire des régions du sud de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique, régions où son huile est toujours consommée de diverses façons. Si son petit fruit est comestible et apprécié aussi en confiserie, c'est surtout pour sa gomme naturelle, dégageant une forte odeur balsamique, que cet arbre est réputé. Son efficacité thérapeutique, pour certaines affections, est connue depuis longtemps. Presque 200 grammes de résine, jusqu'à 4 kilos pour les plus exceptionnels sujets, sont récoltés par an.

Quel est le plus grand insecte du monde ? Et le plus gros ?

  • Quel est le plus grand insecte ?
À notre époque moderne, les insectes qui affichent la plus grande envergure sont des papillons. La sorcière blanche d'Amérique du Sud, Thysania agrippina, a des ailes pouvant mesurer jusqu'à 30 cm d'une extrémité à l'autre, voire 35 cm dans certains cas.


 Avec une envergure pouvant atteindre 30 cm, le papillon de la Reine Alexandra (Troides alexandrae) -- en particulier les mâles --, qui vit en Guinée, peut rivaliser avec lui.


 La plus grande surface d'ailes revient au papillon Atlas d'Asie ou mite d'Atlas (Attacus atlas) ; elle équivaut à celle d'un boîtier de DVD ouvert.



  • Quel est le plus gros insecte ?
Du côté des insectes les plus gros, les plus lourds, le champion en titre catégorie adulte est le weta géant, une espèce endémique de la Nouvelle-Zélande, menacée, et que les Maoris nomment « le dieu des choses laides » comme le rapporte l'auteur Roger Priddy cité par National Geographic. Mesurant jusqu'à 10 cm de long, sans les pattes, son poids peut atteindre 70 g. Apparentés aux criquets, on n'a pas vraiment l'habitude d'en croiser d'aussi imposants.



Mais il y a pire, et c'est dans la catégorie bébé : la larve du scarabée Goliath. Quelque 120 g sur la balance. Si vous aimez vous nourrir d'insectes, préférez ce dernier qui n'est pas menacé de disparition !

Faut-il avoir peur du coronavirus ?

Le coronavirus qui sévit principalement en Chine présente des niveaux de mortalité et de contagiosité plutôt bas. Il peut désormais muter, disparaître ou devenir beaucoup plus dangereux.



Apparu en décembre 2019 sur un marché de Wuhan, au centre de la Chine, le coronavirus est encore mal connu. Il est devenu, le 30 janvier, une urgence sanitaire au niveau de toute la planète.
Sa mortalité, autour de 2 % selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), reste en dessous de celle du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait fait 774 victimes entre novembre 2002 et l’été 2003, avec un taux de mortalité de 9,7 %, loin derrière Ebola et la grippe aviaire, à respectivement 50 % et 60 % de taux de mortalité. Quant à sa contagiosité, elle reste, elle aussi, plutôt limitée.
Mais le problème avec les virus, c’est leur tendance à muter. Ils développent au fil du temps des capacités qui peuvent les aider à devenir plus mortels, ou plus contagieux.

De mystérieuses structures construites par des insectes

Quand on se balade dans la forêt on peut faire la rencontre de structures plus étonnantes les unes que les autres: voici des exemples de l’infiniment petit.
Les Hommes ne sont pas les seuls à construire des édifices: la nature regorge aussi de petites bêtes qui mettent en place des habitats pour se protéger, pour se nourrir ou pour pondre leurs œufs. Dans cet article nous avons rassemblé quelques architectures façonnées par des arachnides ou insectes en tout genre. La plupart des photos ont été prises dans la forêt tropicale, notamment à Singapour, mais aussi au Pérou et en Malaisie, pour visiter le monde micro.
  • La cabane du Psychidae


Les Psychidae sont une famille de papillons. Les larves construisent un fourreau en soie, en terre ou en débris végétaux. Elle s’y repose à l’intérieur et lui sert lors de sa métamorphose. Ce fourreau est accroché à une plante ou un arbre ce qui permet à la larve de se nourrir sans forcément se déplacer. Au fur et à mesure qu’elle grandit, elle doit rajouter des brindilles sur le devant: elle est ainsi toujours camouflée. Les fourreaux ont une longueur qui varie de 1 à 15 cm, les plus grands appartenant à des espèces tropicales.

  • La tente naturelle

Selon les espèces de Psychidae les structures des fourreaux n’ont pas les mêmes formes et ne sont pas toujours faites avec les mêmes éléments naturels. Ici ce sont des feuilles mortes qui servent de matériaux pour la construction de cet habitat. La soie est toujours très utilisée pour fortifier le tout. Dans certaines parties du monde, ils appellent cela “la pagode de la jungle”.

  • La cage forteresse


Cette forteresse est bâtie par des papillons de nuit du genre Cyana. C’est en fait une chrysalide qui se trouve à l’intérieur. Cette cage est construite à partir des poils de la chenille et renforcée par de la soie. Quand un prédateur approche de cette structure, et même si une pression est exercée dessus, la protection reste en place car elle est énormément solide et souple, laissant la pupe saine et sauve. Mais la larve peut être infectée par des parasites ou des champignons pendant le processus.
  • La barricade en excréments

Cette structure reste encore un mystère, car on ne sait pas exactement qui l’a construite et comment elle a été faite. On suppose que c’est une nymphe qui est enfermée à l’intérieur et qui aurait fait un barrage d’excréments tout autour afin de repousser des prédateurs.
  • La tour mystérieuse

Sur une petite île formée dans le milieu de la rivière amazonienne au Pérou, cette structure de soie a été découverte par des scientifiques. On suppose que la tour centrale renferme des œufs d’une toute petite araignée jaune très peu connue à ce jour.
 

Poulet au chlore

Un poulet au chlore, ou plus rarement poulet à la javel, est un poulet dont la commercialisation est caractérisée par une désinfection préalable au moyen de chlorure de sodium acidifié, de phosphate trisodique, et d'acides peroxycarboxyliques, en vue de détruire notamment les salmonelles.
Ces poulets sont produits essentiellement aux États-Unis, la méthode de production européenne étant différente.


Le chlorure de sodium est un composé chimique ionique de formule NaCl. On l'appelle plus communément sel de table ou sel de cuisine, ou tout simplement sel dans le langage courant. 


Cette roche évaporite a l'aspect d'une matière cristalline, sèche et solide, de densité 2,2, de dureté Mohs 2 et surtout friable, très soluble dans l'eau, avec un goût âcre et une saveur salée caractéristique. Cet exhausteur de goût, plus ou moins raffiné, est utilisé depuis des temps immémoriaux pour l'assaisonnement, la préservation et la conservation des aliments.

Le phosphate de sodium ou phosphate trisodique est un composé chimique de formule Na3PO4. C'est l'additif alimentaire E339(iii).


Un peracideacide peroxycarboxylique ou encore acide peroxylique, est une molécule comportant un groupement peroxyde (deux atomes d'oxygène liés par une liaison simple) pour lequel un oxygène est lié à un hydrogène, l'autre étant lié à un carbone substitué par un oxygène avec lequel il forme une double liaison (ou groupement carbonyle).