La tension monte d'un cran entre la CNOPS d'une part et les gynécologues obstétriciens marocains d'autre part. Ces derniers ne vont plus accepter les prises en charge de la Caisse nationale;
Enseignants, infirmiers, étudiants en médecine, transporteurs de marchandises, ... plusieurs secteurs au Maroc sont en ébullition. Les gynécologues obstétriciens privés annoncent à leur tour qu'ils ne vont plus accepter les prises en charge de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS).
Dans un communiqué de la Coordination nationale des médecins du privé, rendu public samedi 20 avril, les gynécologues, "pour des raisons indépendantes de leur volonté, sont contraints de ne plus accepter les prises en charges de la Cnops''. Ils appellent les patientes à régler directement les frais à la clinique et au médecin puis à réclamer le remboursement à la CNOPS.
Cette décision vient suite à l'adoption par la Cnops d'une nouvelle procédure de prise en charge de l’accouchement par césarienne. En effet, à partir du 1er mai 2019, la Caisse exigera un compte rendu précisant l’indication médicale lors du dépôt du dossier de facturation suite à une demande de prise en charge d’un accouchement par césarienne.
La Caisse a justifié cette décision par "un taux de recours à la césarienne supérieur à ceux recommandés par l’OMS (25%)": Au Maroc, la césarienne représente 57% du total des actes d’accouchement du régime AMO du secteur public et accapare 81% des dépenses relatives à ces actes en 2016, contre respectivement 37% et 62% en 2006.
Les gynécologues obstétriciens accusent la caisse de violer la loi en intervenant dans les prises de décision médicales et dans le diagnostic.
Enseignants, infirmiers, étudiants en médecine, transporteurs de marchandises, ... plusieurs secteurs au Maroc sont en ébullition. Les gynécologues obstétriciens privés annoncent à leur tour qu'ils ne vont plus accepter les prises en charge de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS).
Dans un communiqué de la Coordination nationale des médecins du privé, rendu public samedi 20 avril, les gynécologues, "pour des raisons indépendantes de leur volonté, sont contraints de ne plus accepter les prises en charges de la Cnops''. Ils appellent les patientes à régler directement les frais à la clinique et au médecin puis à réclamer le remboursement à la CNOPS.
Cette décision vient suite à l'adoption par la Cnops d'une nouvelle procédure de prise en charge de l’accouchement par césarienne. En effet, à partir du 1er mai 2019, la Caisse exigera un compte rendu précisant l’indication médicale lors du dépôt du dossier de facturation suite à une demande de prise en charge d’un accouchement par césarienne.
La Caisse a justifié cette décision par "un taux de recours à la césarienne supérieur à ceux recommandés par l’OMS (25%)": Au Maroc, la césarienne représente 57% du total des actes d’accouchement du régime AMO du secteur public et accapare 81% des dépenses relatives à ces actes en 2016, contre respectivement 37% et 62% en 2006.
Les gynécologues obstétriciens accusent la caisse de violer la loi en intervenant dans les prises de décision médicales et dans le diagnostic.
Les gynécologues du privé exigent de la CNOPS des "excuses pour diffamation"
À partir du 1er mai, ils interrompent toute prise en charge CNOPS des prestations gynécologiques.
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