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Commémoration du centenaire de la première attaque au gaz

Il y a 100 ans, le 22 avril 1915, les Allemands lancent la guerre chimique à Ypres, en utilisant du chlore contre les soldats. Un désinfectant pour piscine devient la première arme chimique de destruction massive.


C’est lors de la deuxième bataille d’Ypres que les Allemands, désireux d’en finir et de déloger leurs ennemis des tranchées, décident d’utiliser des gaz asphyxiants, arme pourtant proscrite par la Convention de Genève de 1864.
Ils se servent du vent pour diriger ce gaz vers les lignes françaises de la 87e division territoriale et de la 45e division algérienne. C’est la panique dans les unités françaises. Les soldats sont totalement pris au dépourvu. Sans protection face à ce nouvel ennemi, les hommes courent, tombent, sont asphyxiés. Les survivants crient pour obtenir de l’eau. Ils ont la gorge en feu, crachent du sang, se débattent pour tenter de trouver un peu d’oxygène. Mais si on peut tenter d’échapper aux obus ou aux chars, on n’échappe pas au gaz qui se propage partout. Une attaque chimique n’épargne personne, soldats bien sûr, mais aussi infirmiers, médecins qui tentent de porter secours.


C’est le chimiste allemand Fritz Haber, directeur de l’Institut Kaiser Wilhelm en Allemagne, qui est le concepteur de cette funeste invention.


Un premier test peu concluant
Un premier test d’utilisation avait été effectué par les Allemands en janvier 1915 sur le front polonais, mais ce fut un échec en raison du vent et du froid qui minimisent les effets des obus toxiques. L’utilisation de gaz comme arme n’est pas aisée. Il faut que le gaz soit assez dense pour rester compact lorsqu’il est libéré, mais aussi qu’il puisse envahir n’importe quelle cavité en rampant à proximité du sol. Le chlore est parfait pour cela. Il faut aussi tenir compte du vent, au risque de voir le gaz se retourner contre soi. Et étant donné sa légère coloration, il vaut mieux l’utiliser quand la lumière est obscurcie, afin de prendre l’ennemi par surprise.
L’attaque allemande au Nord d’Ypres le 22 avril 1915 n’est donc pas la première du genre, mais elle est nettement plus efficace que la précédente : la nappe de chlore sème la mort et la panique dans les rangs des troupes françaises. Une brèche de plusieurs kilomètres s’ouvre entre les Belges de la 6e division d’armée et les Canadiens du IIe corps britannique, qui voient leurs flancs subitement à découvert. Leur résistance sur les ailes empêche l’attaque allemande de créer une percée, mais les positions alliées doivent reculer et se rapprocher de la ville.

"La Première guerre mondiale est la " Mère " de toutes les guerres chimiques.
La Première guerre mondiale est la " Mère " de toutes les guerres chimiques 

La mort, et surtout la peur
L’état-major allemand a été fort critiqué pour ne pas avoir été capable de profiter davantage de l’utilisation de cette arme secrète, et d’avoir échoué à percer le front allié. Il était en fait difficile aux états-majors allemands ou anglais de savoir exactement comment utiliser ces armes avant qu’elles ne soient testées en situation réelle, de même qu’il était impossible d’entraîner leurs soldats à les utiliser tout en conservant l’effet de surprise chez l’ennemi. A posteriori, et à l’échelle du conflit, l’usage de ces "nouvelles technologies" n’aura pas énormément d’incidences sur les pertes militaires. Mais il sera d’avantage efficace pour la peur et la gêne qu’il cause chez l’ennemi. Leur usage se généralisera d’ailleurs chez les belligérants, y compris les Belges.


Plus tard, avec les Japonais durant la seconde Guerre mondiale, les attaques égyptiennes au Nord du Yémen en 1967, puis de l'Irak contre les Kurdes et les Iraniens dans les années 1980, les soldats ne sont plus les seules cibles : les populations civiles se retrouvent visées par les gaz.


Un siècle après Ypres, la plupart des stocks chimiques ont été détruits, et il existe un traité de désarmement depuis 1997, mais les obstacles sont encore nombreux, comme le montrent les événements récents en Syrie.

Le Syndrome d’auto-brasserie : c’est la maladie qui rend ivre sans boire d’alcool, une pathologie rare et insolite.


Après avoir mangé certains aliments comme des frites, Nick Hess est ivre alors qu'il n'a pas touché à une goutte d'alcool. La faute au trouble d'auto-brasserie dont ce Britannique souffre, et dont il n'est pas le seul.
Ivre sans avoir bu de l'alcool. C'est ce qui arrive à Nick Hess lorsqu'il mange trop de frites ou des pâtes par exemple. Son cas interroge en Grande-Bretagne, la BBC qui relate l'histoire de ce Britannique de 34 ans, explique qu'il est atteint d'une maladie rare, celle de l'auto-brasserie.


Pendant un an, Nick Hess raconte qu'il s'est réveillé avec des maux de tête, des douleurs à l'estomac et se rendait compte qu'il était ivre sans avoir bu. Sa femme l'a même soupçonné d'être alcoolique. Il décide alors de passer des tests médicaux, résultat: après un repas contenant beaucoup de glucides, son taux d'alcoolémie est aussi élevé que s'il avait bu sept verres de whisky. Les médecins en arrivent à la conclusion du syndrome de l'auto-brasserie.

Comment fonctionne l'auto-brasserie ?
Concrètement, cela signifie que quand Nick Hess ingurgite des aliments avec de l'amidon (pâtes, pain ou soda), la levure présente dans son estomac fermente des sucres en éthanol ce qui provoque l'ivresse. Il souffre d'une "infection causée par Saccharomyces cerevisiae, la levure de boulanger (et de bière)" expliquait Le Monde après qu'un cas semblable ne soit détecté.


Anup Kanodia, le médecin qui a fait passer les tests à Nick Hess raconte qu'il avait 400% de plus de levure dans ses intestins que ce qui était attendu. "C'est le plus gros taux de levure que j'ai pu constater dans toute ma carrière, chez une personne" précise le médecin.

50 cas déclarés d'une maladie pas vraiment reconnue.
Le phénomène n'est pas nouveau. Barbara Cordell, chef de soins infirmiers du Panola College au Texas, a réalisé des observations sur l'un de ses patients. Autre exemple, dans les années 70 un cas semblable avait été repéré au Japon explique la BBC.  


Plus récemment, en 2013, c'est au Texas que le site NPR relate l'histoire d'un homme de 61 ans qui arrive aux urgences ivre, mais qui jure ne pas avoir bu. Au total, une cinquantaine de personnes ont déclaré souffrir d'auto-brasserie.


Pas suffisant pour convaincre Waynes Jones, un toxicologue judiciaire, pour qui "ces gens ne peuvent pas produire assez d'alcool dans leur sang pour que cela ait une importance médicale". Il reconnaît tout de même "quelques cas exceptionnels recensés au Japon".

Manger des aliments faibles en glucides pour se soigner.
Mais avant de convaincre les médecins, les patients aimeraient surtout trouver une solution. Pour Nick Hess, cela passe par des médicaments anti-fongiques et un régime alimentaire très faible en glucides.

Une alimentation draconienne est la clef, en 1998 The Independent évoquait le phénomène et les moyens de l'éviter: "Vous ne pouvez manger que de la viande et du poisson, de la volaille et du gibier (mais pas de poulet), des légumes (sauf les pommes de terre, les tomates et le soja), des fruits (sauf les agrumes) et des noix (hormis les arachides)". Côté boisson, celles "aux fruits sans sucres ajoutés ni agrumes et du thé aux herbes et aux fruits sont tolérés. Quant aux douceurs, essayez le miel, le sirop d'érable, la saccharine et l'aspartame".   

Le Liberland, un nouveau petit pays européen ?

Un petit territoire d’à peine 7 km² est devenu, le lundi 13 avril dernier, la République Libre du Liberland. Cette nouvelle nation se situe entre la Croatie et la Serbie, sur la rive occidentale du Danube. "En accord avec le droit international, un groupe de citoyens tchèques a décidé de déclarer un nouvel Etat, la République libre du Liberland", c’est par ce communiqué que le président autoproclamé, Vit Jedlicka, a annnocé la création de ce qui pourrait être le plus petit état du monde. 





  

Un bout de terre dont personne ne veut 
A la fin de la guerre en ex-Yougoslavie, cette parcelle de terre frontalière n’a été revendiquée par aucunes des parties. Les deux pays n’ont d’ailleurs pas encore réagi à l’annonce de la création de cet Etat. Ce qui laisse, pour l’instant, l’opportunité à Vit Jedlicka de réclamer la reconnaissance officiel de la République du Liberland. 

Si le président travaille actuellement à la rédaction de la Constitution du nouvel Etat, qu’il souhaite inspirée du modèle suisse, Liberland a déjà choisi sa devise, "vivre et laisser vivre" ainsi que son drapeau. Vit Jedlicka doit, prochainement, adresser une demande de reconnaissance officielle à la Serbie et à la Croatie, puis à l’ONU. 

Une idée ingénieuse pour améliorer le quotidien des employés !

 Plus besoin de badge ou de codes d’accès pour entrer au bureau, faire des photocopies ou payer son déjeuner. La société Epicenter, qui gère un complexe de bureaux hi-tech dans le centre de Stockholm propose aux salariés des différentes entreprises présentes, de se faire implanter sous la peau une puce RFID ou puce d’identification par radio-fréquence. Quand la biologie rejoint la technologie.
“La puce a la taille d’un grand grain de riz explique Patrick Mesterton le patron d’Epicenter, ce qui correspond à douze millimètres, elle est insérée à l’aide d’une seringue et elle envoie un code RFID, c’est un outil d’identification qui peut communiquer avec les objets autour de vous. C’est pratique, ici vous pouvez ouvrir les portes à l’aide de votre puce, vous pouvez faire une impression sécurisée avec nos photocopieurs, vous pouvez également communiquer avec votre téléphone mobile, ou envoyer votre carte de visite à des personnes que vous rencontrez “.
Tout le monde ne partage pas l’enthousiasme de ce patron suédois. L’implant RFID n’est en général pas protégé et les données qu’il contient pourraient être piratées d’où une menace pour la vie privée et la sécurité.
Mais pour le patron de l’Epicenter, les implants peuvent simplifier et accroître considérablement l’efficacité de tâches quotidiennes: “Cette puce pourrait être utilisée à l’avenir dans tous les services exigeant aujourd’hui un code, une clé ou une carte. Je pense que tous les paiements pourraient être faits de cette manière. En ce qui concerne la santé, une personne peut également communiquer avec son médecin et lui envoyer des informations sur son alimentation et son état physique.”
L’implantation de cette puce se fait sur la base du volontariat. Selon son fabricant, cette action serait totalement inoffensive pour la santé.
Et la quantité de métal dans la puce est si petite qu’il n’y aurait aucun risque de déclencher des détecteurs de métaux. La puce serait également sans danger pendant une IRM. Elle a très peu de chance de se briser. Durée de vie : environ 10 ans.

Jus de pastèque

La méthode efficace pour faire un jus de pastèque! robinet facile à installer.

Jus de pastèque

La fuite des cerveaux marocains s’amplifie

397.000 diplômés du supérieur se sont installés à l’étranger.


 


 Ces dernières années, une nouvelle vague d'’immigration a été perçue au Maroc, notamment avec l’'accroissement des besoins en informaticiens en Europe, aux USA et au Canada. Plusieurs entreprises marocaines ont été touchées, voyant leurs services se vider. Plusieurs jeunes diplômés quittent le Maroc pour assouvir leurs ambitions ailleurs. Je parle là de gens qualifiés, ce qu’'on appelle les « cerveaux ».
A mon avis, cette immigration a été freinée avec la crise actuelle, mais risque de retrouver toute son ampleur les prochaines années vu que l’Europe déclare haut et fort son besoin de quelques millions de main d’œ'oeuvre qualifiées et semi-qualifiées (en raison du ralentissement et du vieillissement de la population européenne).
Or, le Maroc investit dans l’enseignement des jeunes diplômés qui quittent aussitôt leur pays, sans retour sur investissement. 





Le but de ce sujet est d’ouvrir un débat sur ce phénomène : pourquoi les cerveaux quittent le Maroc ? Quels sont les impacts de cette immigration (aussi bien pour le Maroc que pour les pays d'’accueil) ? Est ce qu’elle freine le développement économique de notre pays ? Que fait le Maroc pour garder ses « cerveaux » ? Est ce que vous pensez que la politique marocaine encourage cette immigration, dans le but de tisser un réseau marocain à l’'échelle internationale, tout en assurant une source de devises, et en réduisant le taux du chômage… ? Pouvons-nous dire qu’il y a eu un retour sur investissement pour ceux qui ont travaillé au Maroc quelques années avant de le quitter ? Si oui, à partir de quel moment ? Et est ce que ça n'’induit pas une autre perte : celle d’'une personne qualifiée et expérimentée ?

Mais avant : c'’est quoi un cerveau ? sur quoi se base-t-on pour dire que tel est un cerveau et tel ne l'’est pas ? Et à propos des étudiants qui ont fait leurs études à l’étranger, et qui ont décidé de ne pas revenir au Maroc (ils sont venus après un bac, après un DEUG, une maîtrise ou autre), sont ils considérés comme des cerveaux marocains immigrés au même titre que ceux ayant fait toutes leurs études au Maroc ?


   

Au Japon, un village peuplé de renards !


Voilà un endroit qui ne déplairait pas au Petit Prince de Saint-Exupéry. Zao Fox Village, situé dans la préfecture de Miyagi au nord-est du Japon, abrite plus d’une centaine de renards qui vivent en liberté.


Le refuge, ouvert en 1990, fait la joie des touristes. Pour 100 yens (0.74 euros), les touristes peuvent s’approcher au plus près des petites bêtes et les nourrir avec l’alimentation fournie en début de visite.

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Au japon, les renards ont une place privilégiée. Certains habitants pensent qu’ils ont des «pouvoirs mystiques», car ils seraient des «messagers de la divinité de la croissance du riz, Inari».


L'île aux chats est l'île japonaise d'Aoshima, paradis des chats et des amateurs de chats !

Cette mystérieuse île, d’un demi kilomètre carré de superficie,  qui se trouve dans le sud de l’archipel, est quasi-déserte. Sa particularité : elle héberge plus de 150 minous pour seulement une centaine de retraités.


Un coin de paradis pour ces félins


C'est une véritable invasion. Les matous prennent plaisir à errer sur l'île et se laissent gentiment caresser par les visiteurs. Ce petit coin de paradis est surnommé l’île paradisiaque des chats.






L'histoire raconte qu'un jour un pêcheur a tué accidentellement un des chats de l'île. Pris de remords, ce dernier lui a offert le plus beau des enterrements avec un magnifique sanctuaire. 









Depuis ce jour, tous les pêcheurs viennent nourrir les chats errants et une croyance locale circule : il semblerait que celui qui apporte des denrées aux chats de l'île est un signe de richesse.

Notez quand même que pour éviter les désaccords entre animaux, il est strictement interdit de visiter l'île avec un chien.

Un avion de chasse passe le mur du son.

A l’occasion d’un événement militaire, ce pilote aux commandes de son avion de chasse Mc Donnell Douglas F/A-18 Hornet a passé le mur du son au-dessus d’un porte-avion. Cela signifie que l’avion est parvenu à atteindre Mach 1, soit une vitesse supérieure ou égale à 1 224 km/h. Dans cette vidéo, on aperçoit un nuage se former autour de l’avion : il s’agit d’une onde de choc due à de l’air humide et à un changement brutal de pression. Ce nuage est couplé à une détonation, qu’on appelle également « bang supersonique ». Un spectacle grandiose qui a de quoi impressionner les spectateurs ! 



Un chien sauve son maître qui simule une noyade

Sur une berge, un homme n’a pas hésité à tester la fidélité et le courage de son compagnon à 4 pattes en se jetant à l’eau pour simuler une noyade. Dans cette vidéo, on voit l’animal réagir immédiatement, alors qu’il était allongé au bord de l’eau, pour partir à la rescousse de son maître. En quelques instants à peine, il se jette à l’eau, attrape la main de son maître avec sa gueule pour le ramener peu à peu sur terre. Une vidéo qui donne tout son sens au surnom de « meilleur ami de l’homme. »




De la neige orange en Russie !

Des résidents de Saratov, en Russie, ont eu toute une surprise cette semaine. Ils se sont réveillés sous un couvert de neige… orangé! 
De nombreuses photos ont circulé sur les réseaux sociaux, plusieurs se questionnant quant à l’origine de cette neige orange. Certains ont craint un nuage toxique, d’autres ont pensé avoir un problème oculaire. 

Rien d’inquiétant toutefois, selon les météorologues de l’endroit. Du sable provenant d’une tempête qui a affecté le désert du Sahara, a tout simplement voyagé jusqu’à Saratov. Ces particules, soulevées par les vents, ont suivi le courant-jet, atterrissant en Russie et donnant une légère teinte orangée à la neige. 
Le phénomène fascine tout de même la population. On les comprend bien… le désert du Sahara est quand même à des milliers de kilomètres de la Russie!

Le Sahara nourrit l'Amazonie !

Bien que situé à plusieurs milliers de kilomètres de l’Amazonie, le désert du Sahara a des incidences sur la forêt tropicale amazonienne. Cela semble improbable, mais,  une étude, réalisée par le Geophysical Research Letters, permet de mieux comprendre les liens étroits qui unissent le désert et la forêt tropicale! 
Chaque année, les alizés, des vents dominants près de l’équateur soulèvent de fines particules de poussière du Sahara, avant de les entraîner sur des milliers de kilomètres vers la forêt amazonienne. Cette poussière parcourt un long chemin, soit près de 9500 km.
Cent quatre-vingt-deux millions de tonnes de poussière traversent donc l’océan Atlantique, soit l’équivalent en poids de 498 fois l’Empire State Building. Vingt-huit millions de tonnes atteindront finalement l’Amazonie. 
Mais en quoi cette poussière est-elle bénéfique pour la forêt tropicale ? Les chercheurs ont découvert que cette dernière contient du phosphore, un nutriment essentiel pour les plantes et les arbres. En raison des pluies intenses en Amazonie, beaucoup d’arbres se retrouvent en déficit de nutriments. 

L’ajout de phosphore, provenant du Sahara, est donc d’une importance capitale pour la survie de la forêt amazonienne. 

L'île la plus isolée du monde... Tristan Da Cunha

Tristan da Cunha, un petit bout d’île sortie des flots de l’Atlantique sud, au sein d’un archipel perdu au beau milieu de l’océan
officiellement l’île la plus isolée du monde
l’île est très volcanique et une forte éruption du Queen Mary’s Peak en 1961 a forcé tous les habitants à évacuer les lieux.
275 habitants qui descendent de… sept familles seulement. 

Tristan da Cunha, l'île habitée la plus isolée du monde media_xll_7195246

Tout au sud de l’océan Atlantique se trouve Tristan da Cunha, l’île habitée la plus reculée du monde. L’endroit au calme époustouflant se situe à 2.816 kilomètres de l’Afrique du Sud et à 3.360 kilomètres de l’Amérique du sud. Sainte-Hélène est l’île habitée la plus proche mais se situe tout de même à 2.000 kilomètres de là.

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Mais comment atteindre cette île du bout du monde ? En bateau, la liaison s'effectue depuis Cap Town. Après une longue traversée (7 jours tout de même), vous débarquez à Edimburgh of the Seven Seas, sorte de capitale de l'île. Et surprise, même en ces coins reculés, on trouve des chambres pour les rares visiteurs ! Une bonne partie des 275 habitants de l'île vivent ici. Leurs revenus ? La pêche, et la vente de pièces de monnaie et de timbres ! Tristan Da Cuhna, qui porte le nom du navigateur portugais qui l'a découverte, n'en est pas moins anglophone et rattachée au Commonwealth britannique.

       Avec une surface de 98 km², il y a des chances que l'on tourne un peu en rond sur l'île. Une destination pour qui souhaite s'isoler, ou découvrir un mode de vie original... aussi bien que jalousement préservé par ses habitants : il est tout simplement interdit à un étranger de s'installer à Tristan Da Cunha. Alors évitez de trop vous attacher... Quant aux problèmes d'endogamie, on recense une majorité de ''Tristonians'' affectée par de l'asthme.
Tristan Da Cunha est une île montagneuse, dont le sommet culmine à plus de 2000 mètres, mais aussi volcanique. Et ce volcan est bien actif. La dernière éruption majeure, en 1961, a bien obligé les habitants à évacuer l'île... mais ces derniers, opîniatres, sont revenus ! La rando sert d'activité au voyageur, qui en profite pour observer les oiseaux marins qui nichent sur l'île.
Le reste de l'archipel est inhabité. L'île Nightingale non loin abrite de nombreux manchots, et quelques cabanes saisonnières. L'île Inaccessible, à 10 kilomètres au large de Tristan Da Cunha, porte bien son nom : elle est classée par l'Unesco en tant que sanctuaire naturel. L'île Gough, toujours plus au sud (on attient les 40e rugissants !), est elle-aussi interdite d'accès et figure au patrimoine mondial...


Le génocide des Arméniens dans l'empire ottoman

1. La communauté arménienne menacée
a. Les massacres de 1894-1896


À la fin du 19 ème siècle, la Turquie fait encore partie de l’Empire ottoman, dirigé par le sultan Abdulhamid II



 qui règne avec despotisme et férocité. L’Empire compte une importante minorité d’Arméniens ; ils sont environ 2 millions.

Opposé à la volonté des Arméniens de moderniser les institutions, le sultan engage le massacre de plus de 200 000 d’entre eux entre 1894 et 1896. Face aux pressions de l’Occident, le sultan fait cesser la tuerie mais se réjouit de la réduction du nombre d’Arméniens en Anatolie. Pourtant, les persécutions ne s’arrêtent pas dans le pays. De nombreux Arméniens choisissent de fuir plutôt que de subir un nouvel épisode tragique.





b. Le gouvernement des Jeunes-Turcs
En 1909, le Comité Union et Progrès, également appelé « Jeunes-Turcs », arrive au gouvernement au terme d’une révolution contre le sultan Abdulhamid II.


Les Arméniens croient beaucoup en l’avenir de ce mouvement et à une démocratisation du régime. Mais les Jeunes-Turcs développent un fort nationalisme : ils désirent former un État racialement homogène. Selon eux, l’Empire ottoman doit retrouver sa véritable nature turque, sa « turcité ». De plus, les Arméniens sont vus comme des traîtres, potentiellement alliés aux ennemis de l’Empire comme la Russie, dont l’influence s’accroît dans le Caucase.


Le gouvernement des Jeunes-Turcs s’en prend donc aux minorités, tels que les Grecs, les Juifs et les Arméniens, par des campagnes de boycott des commerces. En 1909, il entame même un massacre pré-génocidaire à Adana et en Cilicie. Les Arméniens choisissent à nouveau de prendre le chemin de l’exil.
2. Un massacre organisé
a. L'étincelle
En 1914, l’Empire ottoman, allié de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie, s’engage dans la Première Guerre mondiale. Mais ses troupes sont rapidement mises en difficulté, tout particulièrement contre les Russes à Sarikamish au mois de décembre. Les défaites militaires ne font qu’attiser les ressentiments vis-à-vis des Arméniens. Pourtant, ces derniers combattent avec loyauté dans l’armée ottomane.

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Le 7 avril 1915, suite à un soulèvement, les Arméniens proclament leur gouvernement autonome dans la ville de Van. Cet événement met le feu aux poudres : les Jeunes-Turcs entament la concrétisation de leur projet d’épuration ethnique. Ils décident d’éliminer les Arméniens vivant dans l’Empire.

Résultat de recherche d'images pour "24 avril 1915"

Le 24 avril 1915, le massacre commence : des notables et des intellectuels arméniens de Constantinople sont arrêtés et assassinés. Sont ensuite visés les militaires arméniens. La tuerie s’élargit rapidement à l’ensemble de la population arménienne des provinces orientales. En septembre, ce sont tous les autres Arméniens de l’Empire qui sont dans le viseur du gouvernement : on peut alors parler de génocide.


bLa déportation et la mort

Les méthodes du génocide sont variables : alors que certains groupes sont exécutés sur place, d’autres groupes sont déportés vers Alep, en direction du Sud, pour travailler. 



Encadrées par l’armée, la gendarmerie ou les Jeunes-Turcs, les communautés arméniennes arrêtées sont déplacées sous le soleil écrasant de l’été, sans eau et sans nourriture. 


Des viols et des mutilations sont pratiqués sur les détenus. Des jeunes filles sont vendues et converties de force afin d’être mariées. Certains convois sont directement abattus par les populations locales qui croisent leur passage comme les Kurdes. Les survivants sont réunis dans des camps de concentration, en plein désert, où ils ne tardent pas à mourir.



 

Le génocide ne s’arrête pas brutalement. Si le moment crucial de la tuerie des Arméniens a eu lieu en 1915 et 1916, l’extermination se poursuit jusqu’à la fin de la guerre. Entre avril 1915 et juillet 1916, les déportations ont causé la mort des 2/3 des Arméniens vivant dans l’Empire ottoman, soit plus d’un million de personnes. Le génocide des Arméniens est le premier génocide du 20 ème siècle.
L'essentiel :
Dans l’Empire ottoman, les Arméniens constituent une importante minorité. Accusés de traîtrise avec l’ennemi et de gêne pour l’unicité raciale du pays, ils deviennent les victimes du premier génocide du 20 ème siècle.
Cette extermination, organisée par le gouvernement des Jeunes-Turcs, cause la mort de plus d’un million d’Arméniens entre 1915 et 1916.