La fantasia désigne différents spectacles équestres traditionnels simulant des assauts militaires, pratiqués essentiellement au Maghreb, où elle est appelée « jeu de la poudre » ou « jeu des chevaux ».
Elle prend le plus souvent la forme d’évolutions équestres au cours desquelles des cavaliers, munis de fusils à poudre noire et chevauchant des montures richement harnachées, simulent une charge de cavalerie dont l’apothéose est le tir coordonné d’une salve de leurs armes à feu. Elle peut en outre, selon les régions, être exécutée à dos de dromadaire ou à pied.
Héritière de l’art équestre arabo-turco-berbère, sa pratique est attestée depuis le xvie siècle. Signalée à la fin du xviiie siècle par les témoignages de voyageurs au Maghreb, elle sera formellement connue, et prendra ce nom de fantasia, dès 1832, grâce à Eugène Delacroix et les tableaux qu’il en fait. Elle deviendra ensuite l’un des sujets de prédilection des peintres orientalistes les plus illustres, tels qu’Eugène Fromentin ou Marià Fortuny.
La fantasia accompagne le plus souvent les fêtes importantes (mariages, naissances, fêtes religieuses, etc.), même si l’aspect touristique l’emporte largement de nos jours.
- Tbourida Beni Mellal :
- Tbourida du Gharb :
- Tbourida Agadir :
- Tbourida Oujda :
- Tbourida Jbala :
- Tbourida Tiznit :
- Tbourida Sahraouia
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