L'Organisation             mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation             internationale qui s'occupe des règles régissant le             commerce entre les pays. Au cœur de l'Organisation             se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés             par la majeure partie des puissances commerciales du             monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est             d'aider les producteurs de marchandises et de services,             les exportateurs et les importateurs à mener leurs       activités.  
Siège:                  Genève, Suisse                     Créée                   le: 1er janvier 1995                   Créée                   par: les                   négociations du Cycle d'Uruguay (1986-1994)                                                Nombre de membres: 162  pays au 30 novembre 2015                      Budget: 197            millions de francs suisses pour 2013                   Effectif                   du Secrétariat: 640 personnes                   Direction: Roberto Azevêdo (Directeur général)
Fonctions:
• Administration des accords commerciaux de l'OMC
• Cadre pour les négociations commerciales
• Règlement des différends commerciaux
• Suivi des politiques commerciales nationales
• Assistance technique et formation pour les pays en développement
• Coopération avec d'autres organisations internationales
• Administration des accords commerciaux de l'OMC
• Cadre pour les négociations commerciales
• Règlement des différends commerciaux
• Suivi des politiques commerciales nationales
• Assistance technique et formation pour les pays en développement
• Coopération avec d'autres organisations internationales
C'EST QUOI L'OMC ? 
 
 Il y a plusieurs manières de considérer       l’Organisation mondiale du commerce. C’est une organisation qui s’occupe       de l’ouverture commerciale. C’est une enceinte où les gouvernements       négocient des accords commerciaux. C’est un lieu où ils règlent leurs
différends commerciaux. C’est une organisation qui administre un ensemble de règles commerciales. L’OMC est essentiellement un lieu où les gouvernements Membres tentent de régler les problèmes commerciaux qui les opposent.
différends commerciaux. C’est une organisation qui administre un ensemble de règles commerciales. L’OMC est essentiellement un lieu où les gouvernements Membres tentent de régler les problèmes commerciaux qui les opposent.
 L’OMC est née de négociations, et tout ce qu’elle fait est le résultat       de négociations. La plupart de ses activités ont leur origine dans les       négociations dites du Cycle d’Uruguay, qui se sont déroulées de 1986 à 1994,       et dans les négociations menées antérieurement dans le cadre de l’Accord       général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). De nouvelles       négociations ont lieu maintenant à l’OMC, dans le cadre du “Programme de       Doha pour le développement” lancé en 2001.       
         Quand les pays se sont heurtés à des obstacles au commerce qu’ils voulaient         réduire, les négociations ont permis d’ouvrir les marchés. Mais l’ouverture         des marchés n’est pas le seul objectif de l’OMC. En effet, dans certaines         circonstances, ses règles préconisent le maintien d’obstacles au commerce —         par exemple pour protéger les consommateurs ou empêcher la propagation de         maladies.
Au coeur du système, il y a les Accords de l’OMC, qui ont été négociés et         signés par la plupart des nations commerçantes du monde. Ces textes énoncent         les règles juridiques fondamentales régissant le commerce international. Il         s’agit essentiellement de contrats qui obligent les gouvernements à         maintenir leurs politiques commerciales dans les limites convenues. Bien         qu’ils aient été négociés et signés par les gouvernements, leur but est         d’aider les producteurs de biens et de services, les exportateurs et les         importateurs à exercer leurs activités, tout en permettant aux gouvernements         d’atteindre des objectifs sociaux et environnementaux.
         Le but primordial du système est de faire en sorte que le commerce soit         aussi libre que possible – dès lors que cela n’a pas d’effets secondaires         indésirables – car cela est important pour le développement économique et le         bien-être. Cela passe en partie par la suppression des obstacles. Mais il         faut aussi veiller à ce que les individus, les entreprises et les         gouvernements sachent quelles règles commerciales sont appliquées dans le         monde et aient l’assurance qu’elles ne seront pas modifiées brusquement.         Autrement dit, les règles doivent être “transparentes” et prévisibles.
         Bien souvent, les relations commerciales mettent en jeu des intérêts         contradictoires. Les accords, y compris ceux qui sont négociés à grand-peine         dans le cadre de l’OMC, ont souvent besoin d’être interprétés. La façon la         plus harmonieuse de régler ces divergences est de recourir à une procédure         neutre reposant sur des bases juridiques convenues. C’est le but du         processus de règlement des différends prévu dans les Accords de l’OMC.
QUE FAIT L'OMC ?
 L’OMC est conduite par les gouvernements Membres.       Toutes les grandes décisions sont prises par l’ensemble des Membres, soit       au niveau des ministres (qui se réunissent normalement au moins tous les       deux ans) soit au niveau des ambassadeurs ou des délégués (qui se       rencontrent régulièrement à Genève).QUE FAIT L'OMC ?
Même si elle est conduite par ses États Membres, l’OMC ne pourrait pas fonctionner sans son Secrétariat, qui coordonne ses activités. Le Secrétariat emploie plus de 600 personnes. Ses experts — juristes, économistes, statisticiens et experts en communication — aident quotidiennement les Membres à faire en sorte, entre autres, que les négociations avancent de façon harmonieuse et que les règles du commerce international soient convenablement appliquées et respectées.
         Négociations commerciales
         Les Accords de l’OMC portent sur les marchandises, les services et la         propriété intellectuelle. Ils énoncent les principes de la libéralisation et         les exceptions autorisées. Ils contiennent les engagements pris par les         différents pays pour réduire les droits de douane et les autres obstacles au         commerce et pour ouvrir et maintenir ouverts les marchés de services. Ils         établissent les procédures à suivre pour régler les différends. Les accords         ne sont pas statiques ; ils sont renégociés périodiquement et de nouveaux         accords peuvent être ajoutés à l’ensemble. De nombreux accords sont         actuellement négociés dans le cadre du Programme de Doha pour le         développement, lancé par les Ministres du commerce des Membres de l’OMC à         Doha (Qatar), en novembre 2001.
         Mise en oeuvre et suivi
         Les Accords de l’OMC obligent les gouvernements à assurer la transparence de         leurs politiques commerciales en notifiant à l’OMC les lois en vigueur et         les mesures adoptées. Les divers conseils et comités de l’Organisation         veillent à ce que ces prescriptions soient respectées et à ce que les         Accords de l’OMC soient convenablement mis en oeuvre. Les politiques et         pratiques commerciales de tous les Membres font l’objet d’un examen         périodique, pour lequel le pays concerné et le Secrétariat de l’OMC         établissent chacun un rapport.
         Règlement des différends
         La procédure de règlement des litiges commerciaux prévue dans le cadre du         Mémorandum d’accord sur le règlement des différends de l’OMC est         indispensable pour faire respecter les règles et donc pour assurer le         déroulement harmonieux des échanges. Les pays soumettent leurs différends à         l’OMC lorsqu’ils estiment qu’il est porté atteinte aux droits que leur         confèrent les Accords. Les décisions rendues par des experts indépendants         nommés spécialement sont fondées sur l’interprétation des Accords et des         engagements pris par les différents pays.
         Renforcement des capacités commerciales
         Les Accords de l’OMC renferment des dispositions spéciales applicables aux         pays en développement qui prévoient notamment des périodes plus longues pour         la mise en oeuvre des Accords et des engagements, des mesures visant à         accroître les possibilités commerciales de ces pays et la fourniture d’une         assistance pour les aider à renforcer leurs capacités commerciales, à gérer         les différends et à appliquer les normes techniques. Chaque année, l’OMC         organise des centaines de missions de coopération technique dans
les pays en développement et dispense de nombreux cours à Genève à l’intention des fonctionnaires gouvernementaux. L’Aide pour le commerce vise à aider les pays en développement à se doter des compétences et des infrastructures nécessaires pour accroître leurs échanges commerciaux.
les pays en développement et dispense de nombreux cours à Genève à l’intention des fonctionnaires gouvernementaux. L’Aide pour le commerce vise à aider les pays en développement à se doter des compétences et des infrastructures nécessaires pour accroître leurs échanges commerciaux.
         Communication
         L’OMC entretient un dialogue régulier avec les organisations non         gouvernementales, les parlementaires, les autres organisations         internationales, les médias et le grand public sur divers aspects de         l’Organisation et des négociations de Doha, afin d’intensifier la         coopération et de mieux faire connaître ses activités.
QUE DEFEND L'OMC ? 
Les Accords de l’OMC sont longs et complexes       parce que ce sont des textes juridiques qui portent sur un large éventail       d’activités. Mais ils s’articulent tous autour de quelques principes       fondamentaux simples qui constituent la base du système commercial       multilatéral.
Non-discrimination       
Un pays ne doit pas faire de discrimination entre ses partenaires         commerciaux ; il ne doit pas non plus faire de discrimination entre ses         propres produits, services et ressortissants et ceux des autres pays.
         Plus d’ouverture
         L’abaissement des obstacles au commerce est l’un des moyens les plus         évidents d’encourager les échanges ; ces obstacles comprennent les droits de         douane (ou tarifs) et les mesures telles que les interdictions à         l’importation ou les contingents, qui limitent les quantités de façon         sélective.
         Plus de prévisibilité et de transparence
         Les entreprises, les investisseurs et les gouvernements étrangers devraient         avoir l’assurance que des obstacles au commerce ne seront pas érigés de         façon arbitraire. La stabilité et la prévisibilité encouragent         l’investissement et la création d’emplois et permettent aux consommateurs de         profiter pleinement des avantages de la concurrence – plus large choix et         prix plus bas.
         Plus de compétitivité
         En décourageant les pratiques « déloyales » telles que les subventions à         l’exportation et la vente de produits à des prix de dumping, c’est-à-dire à         des prix inférieurs aux coûts de production pour gagner des parts de marché         ; les questions sont complexes, et les règles tentent d’établir ce qui est         loyal et déloyal et d’indiquer comment les gouvernements peuvent réagir,         notamment en imposant des droits d’importation additionnels calculés de         manière à compenser le dommage causé par le commerce déloyal.
         Plus d’avantages pour les pays moins développés
         En leur laissant plus de temps pour s’adapter et une plus grande flexibilité         et en leur accordant des privilèges spéciaux ; plus des trois quarts des         Membres de l’OMC sont des pays en développement et des pays en transition         vers une économie de marché. Les Accords de l’OMC leur accordent des         périodes de transition pour leur permettre de s’adapter aux dispositions         moins familières et peut-être plus difficiles de l’OMC.
Protection de l’environnement
         Les Accords de l’OMC permettent aux Membres de prendre des mesures pour         protéger non seulement l’environnement, mais aussi la santé des personnes et         des animaux et pour préserver les végétaux. Toutefois, ces mesures doivent         être appliquées de la même manière aux entreprises nationales et aux         entreprises étrangères. Autrement dit, les Membres ne doivent pas utiliser         les mesures de protection de l’environnement comme des mesures         protectionnistes déguisées.
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