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le burn-out ou burnout.

Qu’est-ce que le burn-out?

La définition du burn-out se trouve dans le mot même: burn-out en anglais veut dire consumer.
La comparaison avec une allumette illustre bien le processus par lequel passe un être humain atteint du syndrome de burn-out: d’abord l’allumette s’allume et flambe. Puis la flamme se réduit toujours plus, avant de s’éteindre peu après. Il n’en reste qu’un bout de bois consumé, fragile. Nous étudierons encore plus précisément ce processus.

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Le burn-out est un terme général pour désigner un état de santé qui peut se produire à cause de surcharges émotionnelle, psychiques et physiques. Il s’accompagne de baisses de motivation et de performance, de manque de concentration, et de symptômes physiques dont les plus typiques sont maux de tête, faiblesse circulatoire et une pression constante dans la cage thoracique.

Symptômes physiques du burn-out


Des douleurs dorsales constituent souvent les premiers signes de burn-out
Presque tout symptôme physique peut indiquer un burn-out, car lorsque le corps perd la faculté de s’autoréguler, les premiers signes apparaissent là ou se trouvent son point faible. Et cela varie d’un être humain à l’autre. Si quelqu’un tend à avoir des allergies, ce seront peut-être des eczémas ou des rhumes des foins qui se manifesteront en premier.
L’expérience montre toutefois que les symptômes suivants sont les plus fréquents:
  • Troubles du sommeil
  • Douleurs gastro-intestinales
  • Maux de tête ou de dos
  • Etourdissements
  • Palpitations
  • Acouphène
  • Affaiblissement des défenses immunitaires
  • Eczéma
  • Rhume des foins
  • Asthme

Symptômes psychiques du burn-out

  • Irritabilité accrue
  • Agitation
  • Sentiment de vide intérieur
  • Angoisses
  • Désespoir
  • Sentiment de futilité
  • Apathie
  • Perte d’intérêt (intérêt pour la vie, le travail, la famille, le sexe)

Caractéristiques comportementales du burn-out

Des changements de comportement sont dus à des symptômes moins physiques que psychiques. Des déceptions constantes causent des angoisses d’échec et de perte et s’expriment notamment par:
  • Manque de concentration
  • Diminution de la faculté de prendre des décisions
  • Doute de soi
  • Diminution des performances
  • Tendances à l’isolement social
  • Consommation accrue de café et d’alcool
  • Réduction des activités de loisirs

Le burn-out cause des dépressions


Les dépressions sont un symptôme d’accompagnement typique du burn-out. Elles apparaissent particulièrement lorsque l’enthousiasme initial se transforme en frustration chronique.
Les dépressions constituent une conséquence fréquente du burn-out. La médecine moderne voit les causes du burn-out dans le fait que la personne s’est engagée trop longtemps, trop intensément et trop exclusivement, sans veiller à d’autres domaines de sa vie et sans avoir non plus joui de temps de repos et de détente. Cette personne vit alors un stress inévitable, qui grandit de semaine en semaine, de mois en mois. Le burn-out est donc considéré et traité par de nombreux médecins comme résultant d’une mauvaise gestion du stress.
L’individu régi par des angoisses, des objectifs à atteindre, et dérangé par des obstacles, des rencontres et des événements déplaisants, est littéralement écrasé, consumé par la tension de forces diverses.
Lorsque ses objectifs ne lui semblent plus atteignables ou alors menacés, apparaissent des dépressions sous forme d’angoisses, de désespoir, de perte de joie de vivre. Ce qui renforce encore les problèmes de la personne concernée, car son changement de comportement entraîne aussi un changement d’autrui à son égard. Un cercle vicieux.

En quoi le stress est-il lié au burn-out?

Le stress est reconnu comme la cause unique du burn-out. Il existe pourtant des indications qu’il ne s’agit là que d’une demi-vérité, car le burn-out peut aussi être causé par une atteinte excessive due à l’électrosmog.

Comment naît le burn-out?

On considère généralement que le burn-out naît à la place de travail et qu’il est déclenché par un stress trop fort et surtout permanent. Il est certain que le burn-out apparaît le plus rapidement  là où l’individu est le plus exposé aux exigences, ce qui veut dire, la plupart du temps, la vie professionnelle.
Nous y incluons la place de travail “ménage et famille”. Le burn-out peut aussi se développer au foyer. Les mères à bout de forces ne constituent malheureusement pas une rareté dans la culture occidentale.
Les premiers signes se manifestent par une moindre résistance au stress. Les nerfs lâchent, on s’irrite plus et s’inquiète plus facilement, et la concentration faiblit. Ce sont là d’ailleurs les symptômes déclenchés par des atteintes de l’électrosmog. Il est possible que tous deux puissent être des causes de burn-out, mais il est plus vraisemblable qu’ils aillent toujours de pair. Du point de vue purement historique, le stress au travail existait déjà il y a 50 ans, mais le nombre de cas que l’on appellerait aujourd’hui burn-out était faible.
C’est uniquement ces quinze dernières années que les cas se sont multipliés, à un point qui devrait attirer notre attention. Pour qui comprend comment l’électrosmog, sans être directement prouvable ni perceptible, atteint notre organisme, il est aussitôt évident que c’est le nombre, en constante progression, d’émetteurs de rayonnements haute fréquence qui nous conduit effectivement au-delà du supportable.

En quoi est-il lié à l’électrosmog?


La citerne d’eau de pluie illustre le modèle du tonneau. On ne peut savoir jusqu’où elle est pleine ni quand elle va déborder. Electrosmog, rayonnements terrestres et veines d’eau à eux trois remplissent le tonneau pour moitié ou davantage.
Afin de montrer le lien dynamique entre santé et maladie, on emploie volontiers le modèle dit du tonneau: le bon vieux tonneau d’eau de pluie. Imaginez-vous qu’il représente la capacité de votre corps à réagir à des influences nocives pour la santé. Si vous êtes fumeur, le tonneau est rempli à 10% au moins. Toute forme de stress, mariages, divorces, conflits relationnels, décès, déménagements et autres contribuent à remplir toujours plus le tonneau.
Mais une nourriture inappropriée, trop peu de mouvement, la consommation de drogues, etc. peuvent également surcharger votre tonneau personnel.L’électrosmog ainsi que les rayonnements terrestres etles veines d’eau remplissent le tonneau de la plupart des gens à 40% ou 60%, car telle est la force de leur influence sur l’organisme. Tant que le tonneau n’est pas plein, il ne se passe rien. Comme pour le véritable tonneau d’eau de pluie, votre tonneau personnel ne laisse rien voir. C’est uniquement lorsque les atteintes ont rempli le tonneau que vous vous apercevez que l’eau déborde, et dès cet instant, elle débordera sans arrêt.
Auparavant vous vous sentiez peut-être encore en parfaite santé, sans savoir que le tonneau  allait bientôt être plein. Maintenant apparaissent certains symptômes, et ils se renforcent continuellement au cours du temps, si vous ne reconnaissez pas les signes, vous contentant de vouloir maîtriser les symptômes. Il n’est pas rare que d’autres maladies se manifestent et finalement votre santé dans son ensemble échappe lentement mais sûrement à tout contrôle. Si le tonneau personnel d’eau de pluie est déjà à moitié plein ou davantage chez la plupart des gens à cause l’électrosmog en constante progression, cela signifie que notre potentiel de défense (système immunitaire) et notre capacité de tolérance face à des problèmes de santé sont également affaiblis.
S’il s’ajoute à cela le stress professionnel ou relationnel, les limites sont rapidement atteintes. Les signes se multiplient:
  • Nervosité
  • Manque de concentration
  • Irritabilité
  • Insomnie
  • Maux de tête
  • Migraines
  • Pression dans la cage thoracique
  • Problèmes circulatoires
Le burn-out ne va plus tarder.

Comment éviter le burn-out?

Videz votre tonneau d’eau de pluie autant que possible. Voilà quelques premières étapes:

Premières étapes préventives du burn-out:


Se promener et prendre en soi la beauté de la nature est la meilleure méthode contre le burn-out, à pratiquer quotidiennement.
  • Prendre des vacances ou un congé maladie
    Ne sous-estimez pas vos symptômes. Ils sont peut-être bien plus profonds qu’une simple grippe. C’est pourquoi n’hésitez pas à prendre une semaine de congé maladie. Tout médecin devrait pouvoir en attester la nécessité.
  • Entreprendre de longues promenades quotidiennes dans la nature.
    Seule la nature peut nous ramener à l’équilibre, car nous faisons partie de la nature et nous tirons d’elle notre force.
  • Changer d’alimentation (moins de viande et d’hydrates de carbones, davantage de légumes, salades et fruits)
    Tout bon médecin et tout conseiller en alimentation recommande de renoncer à la viande de porc, au lait et aux produits laitiers, au blé, au sucre et aux limonades.
  • Se chercher un bon thérapeute
    Pour plus d’information, voir plus bas le chapitre “Qu’est-ce qui vient après le burn-out?”

Autres mauvaises influences sur votre santé

Nous voulons naturellement dire par là que vous devriez vous habiller chaudement en hiver et veiller à votre alimentation. Mais il existe encore d’autres facteurs qui à leur manière sont des déclencheurs de maladie:

Des pensées négatives favorisent le burn-out

Tout est oscillation. C’est une loi hermétique. Les pensées elles aussi oscillent à des fréquences diverses, qui ne restent pas sans effet. Il apparaît alors évident que vos pensées ont une influence essentielle sur votre champ informationnel. Plus vous vous focalisez sur la même et unique pensée, et plus l’influence de celle-ci sera forte. Par conséquent, des pensées négatives ont également une influence négative, d’abord dans votre champ informationnel uniquement; mais plus vous penserez cette pensée, et plus elle aura tendance à se matérialiser dans le monde réel. Elle arrivera forcément, tôt ou tard, à la visibilité au niveau physique. Dans sa forme la plus faible, elle se manifestera peut-être par une caractéristique correspondante des traits du visage, mais cela pourra être aussi une légère allergie, ou par exemple un ulcère gastrique.
Les pensées qui laissent apparaître haine, jalousie, etc., ne sont pas les seules à être extrêmement nocives à cet égard; sont également et tout particulièrement destructrices les pensées énumérées plus bas. Elles tendent à devenir des convictions qui agissent de manière subtile en arrière-plan, et en accord avec la loi de résonance, font en sorte que vous faites exactement les expériences qui semblent conformer ces convictions. Se forme alors un cercle vicieux, que l’on ne peut que difficilement briser, et qui à coup sûr débouchera tôt ou tard sur la maladie. Voici quelques exemples de ce genre de pensées négatives:
  • Je ne suis pas à la hauteur
  • Personne ne m’aime
  • Pourquoi toujours moi?
  • Je n’y arriverai jamais
  • Je ne vais pas tenir plus longtemps
  • Quel temps de chien
  • De quoi ai-je l’air?
  • Cela me rend dingue!
  • Je vais devenir dingue!

Des sentiments négatifs favorisent le burn-out

L’influence des pensées mentionnées ci-dessus est encore renforcée quand elles vont de pair avec des sentiments négatifs eux aussi. Quand par exemple se voir dans un miroir s’accompagne de forts sentiments de haine de soi.

Des peurs vous prennent en otage et vous donnent l’illusion d’une menace. Dans le burn-out, il y a toujours de fortes angoisses en arrière-plan.
Autre sentiment très répandu et extrêmement destructeur, la peur. Des peurs vous prennent en otage et vous donnent l’illusion d’une menace. Nous avons tous des peurs, il faut les connaître et ne pas nous en rendre esclaves. Ne pas être conscient de ses peurs ou les nier, c’est être influencé par elles sans le savoir. Mais lorsque vous connaissez vos peurs, vous percevez également avec clarté leur origine et vous pouvez y réagir de manière adéquate.
L’histoire de Lisa sert à illustrer ce fait. Elle est entièrement fictive, mais on la retrouve par millions dans notre société.

La peur des conflits chez Lisa

Lisa était encore petite lorsque ses parents cessèrent de s’aimer. Presque chaque jour, elle assistait à des disputes entre eux et même elle vit un jour que Papa battait Maman. Chaque fois que ses parents commençaient à se quereller, elle avait une peur atroce qu’il se passe quelque chose de bien pire. Lorsque finalement ses parents se séparèrent, elle n’avait que trois ans..
Lisa devenue adulte a elle-même deux petites filles, dont elle s’occupe avec amour. Elle avait interrompu ses études à sa première grossesse, parce que son mari souhaitait qu‘elle se consacre entièrement à sa famille. Elle était heureuse en ménage. Du moins cela avait toujours été son impression.
C’est seulement lorsque son mari changea de profession et les fit déménager dans une autre ville que cette impression changea car dans cette nouvelle ville, Lisa fit la connaissance de Jeannette. Jeannette était mariée, avait deux enfants tout comme Lisa, et présidait un parti dans leur petite ville. Elles se lièrent immédiatement d’amitié et Lisa fut rapidement attitrée par l’engagement politique de Jeannette.

La peur des conflits favorise le burn-out. Se crier dessus permet de renouveler l’air et de montrer ses vrais sentiments.Angst vor Konflikten begünstigt Burnout. Sich anschreien sorgt für saubere Luft und echte Gefühle.
Lorsque Lisa commença à accompagner Jeannette dans les manifestations, le monde parfait de son mariage commença à s’écrouler. Au cours d’entretiens avec Jeannette, qui en tant qu’assistante sociale avait aussi une formation thérapeutique, il devint rapidement évident pour Lisa que le monde parfait de son mariage ne l’était que parce que Lisa avait tout fait pour éviter des disputes. Elle ne savait pas pourquoi elle agissait ainsi, car elle ne pouvait plus se souvenir de ce qu’elle avait vécu dans les trois premières années de son enfance.
Cela ne remonta à la source lorsque Jeannette l’invita à aller avec elle à un séminaire sur les constellations familiales. Lorsque ce fut son tour et qu’elle présenta  sa peur des conflits, elle reconnut la Lisa de trois ans et put établir un lien avec elle. Elle put ressentir combien elle était prise d’une peur atroce et put au même moment reconnaître que ce sentiment précisément avait toujours été actif en arrière-plan, lorsque adulte elle avait renoncé par amour de la paix à reconnaître et à imposer ses besoins.  
Aujourd’hui Lisa a quarante ans et elle est véritablement heureuse. Après avoir repris ses études, elle dirige un cabinet florissant de naturopathie pour enfants. Elle a dû auparavant quitter son mari, parce qu’il ne pouvait admettre que Lisa veuille davantage de la vie et qu’elle ne soit plus exclusivement là pour lui.
Voici quelques formes de peur:
  • Peur du rejet
  • Peur de perdre son emploi
  • Peur des difficultés
  • Peur des maladies
  • Peur des conflits
  • Peur de …
Vous pouvez compléter la liste à votre gré et vous découvrirez certainement assez vite vos peurs personnelles, en cherchant dans votre for intérieur.
Les sentiments doivent être rangés dans les champs énergétiques. C’est important dans la mesure où ils ont la propriété d’énergiser vos pensées. Ils mettent pour ainsi dire le turbo. Les pensées deviennent plus efficaces en raison de sentiments forts et elles ont de ce fait plus d’influence au niveau matériel. Cela signifie aussi que par exemple de forts sentiments de peur enlèvent de l’énergie à votre corps. Avec pour conséquence que notre constitution perd son équilibre. Lorsque cela arrive souvent, voire régulièrement, la maladie survient forcément.

Les formes les plus fréquentes de sentiments négatifs :

  • Peurs
  • Jalousie
  • Envie
  • Mépris
  • Rage
  • Haine

Des personnes négatives favorisent le burn-out

Notre bien-être est largement influencé par autrui. Nous sommes très rarement conscients de ces influences. Nous les sous-estimons très certainement.
Imaginez simplement que vous montez dans un bus bondé, dans lequel se trouvent des personnes qui viennent d’apprendre qu’elles perdront leurs emplois en raison d’une fermeture d’atelier. Imaginez encore que personne ne parle. Comment vous sentez-vous? Vous descendez et changez de ligne. Cette fois encore le bus est bondé, par des choristes qui reviennent d’une chantée de Noël. Personne ne parle. Comment vous sentez-vous maintenant?
Dans ces deux exemples, personne ne vous a adressé la parole et pourtant vous n’avez pu éviter que l’atmosphère ambiante ne déteigne sur vous. Cette influence se renforce beaucoup lorsqu’il y a conversation, échange de pensées, car automatiquement il y aura échange d’autres choses aussi: sentiments et énergie.

Les personnes qui viennent régulièrement pleurer sur votre épaule

L’accent ici porte sur le régulièrement. Peut-être est-ce toujours une seule et même personne qui revient toujours vers vous pour parler de sa souffrance. A bien des points de vue, cela peut être non seulement dévitalisant, mais encore diminuer nettement votre champ d’oscillations. Cela vous entraîne vers le fond. Vous perdrez peut-être votre propre attitude positive et arriverez aux portes de la dépression.
Mais peut-être attirez-vous précisément dans votre vie ces gens qui viennent pleurer chez vous. Ce ne sera peut-être pas toujours la même personne, mais toujours la même situation. Ici vous devriez rentrer en vous-même et étudier la situation. Se pourrait-il que vous tiriez avantage d’une telle situation? Se pourrait-il que vous vous sentiez toujours mieux lorsque les autres vont mal? Est-ce que cela renforce le sentiment de votre propre valeur lorsque vous avez le sentiment d’être nécessaire?
En ce cas, il est conseillé de chercher d’autres méthodes pour renforcer le sentiment de votre propre valeur. Des méthodes qui sont véritablement constructrices et augmentent votre propre oscillation au lieu de la diminuer.

Les personnes qui se plaignent constamment de tout


Ne permettez pas que l’on vous fasse des reproches! Ne permettez plus que d’autres personnes exercent leur pouvoir sur vous. Entourez-vous de personnes qui vous font du bien et partagent votre conception de la vie.
Il en va ici comme du dernier cas présenté. Considérez que plaintes et reproches, quels que soient leur destinataires, égarent par principe ces destinataires et abaissent leur oscillation de base. Ils égarent, parce qu’ils sous-tendent une fausse image du monde. Des êtres humains conscients assument la responsabilité de tout ce qui survient dans leur vie. Ils ont compris que le monde extérieur est seulement un miroir de leur propre soi, parce que l’extérieur est toujours le résultat de la résonance. Seul peut trouver place dans votre conscience ce qui peut former des résonances avec votre propre oscillation.
En d’autres mots, on pourrait aussi dire que “le là dehors” n’est rien. Tout autre chose est pure illusion. Divers adages courants le montrent clairement:
  • Chacun est l’artisan de son propre destin.
  • Montre-moi tes amis et je te dirai qui tu es.
  • It takes one to see one. (On se connaît soi-même à travers les yeux d’autrui)

Les personnes qui se plaignent souvent elles-mêmes

L’autocommisération abaisse considérablement notre oscillation et n’est pas vivable à long terme, sans que l’on devienne aussi physiquement malade. Ici en fait l’on n’a que deux options: s’en aller ou attirer l’attention de cette personne sur sa négativité. Les deux options doivent se pratiquer avec beaucoup de sympathie, sympathie liée à l’égarement de la personne et non à son autocommisération.

Les personnes qui vous prennent des forces

Il va de soi que toutes les personnes mentionnées plus haut appartiennent à cette catégorie. Mais il y a aussi des personnes qui simplement nous prennent de l’énergie sans que cela soit manifeste comme plus haut. Le plus souvent cela se remarque lorsque l’on est à nouveau seul et que l’on se sent tendu et peut-être énervé.

Les influences médiatiques favorisent le burn-out

Autres coresponsables, très sous-estimés, de burn-out, ce sont les médias, parce que nous ne pouvons nous soustraire à leur influence. Selon la qualité de leur message, leur influence nous nourrit et nous épanouit  ou le contraire.

La violence dans les médias

Font partie des influences nocives les comptes-rendus de guerres, troubles, terrorisme, accidents, tragédies familiales et autres thèmes qui suscitent en nous des peurs inconscientes. De manière subtile, ils nous rendent insécures et favorisent nos propres peurs fondamentales (voir plus haut). Avez-vous jamais été frappés de voir que nos émissions d’information montrent rarement des sujets qui touchent nos coeurs, stimulent notre joie de vivre?

Emissions de tv réalité


Prendre des moments loin du tourbillon des médias, des moments de recueillement, diminue la tendance au burn-out.
Prendre des moments loin du tourbillon des médias, des moments de recueillement, diminue la tendance au burn-out.
Nouvelle Star, L’Île de la tentation, l’Amour est dans le pré, Koh-Lanta, Loft Story, et même les championnats de football et autres manifestations de masse sont faits pour nous éloigner de nous-mêmes, réduire notre personnalité à l’état de zombie médiatique. Ne plus pouvoir penser de façon autonome, c’est aussi perdre la faculté de différenciation et devenir le jouet d’autres groupes d’intérêts. On perd alors trop facilement sa “propre oscillation”, sa propre lumière, sa force vitale la plus intime. Il n’est pas rare que surviennent ici aussi des symptômes que nous connaissons tous:dépression, burn-out, allergies, etc.

Des convictions inconscientes peuvent favoriser
le burn-out

Rien n’agit plus fortement sur votre système que vos propres convictions. Si vous êtes convaincus que vous prendrez froid en marchant pieds nus sur un sol dallé, vous n’échapperez pas à un refroidissement après avoir marché pieds nus sur un sol dallé.
Si enfant vous vous étiez habitué à vous retirer dans votre lit quand vos parents vous faisaient des reproches, et qu’en réponse à la demande de vos parents vous feigniez la migraine, il se peut fort que vous n’ayez pas perdu cette habitude. Aujourd’hui vous êtes peut-être même convaincu de finir au lit avec une forte migraine après toute excitation désagréable.

Le burn-out dans les statistiques

Jours de maladie pour syndrome de burn-out
Source: BKK (Association fédérale des assurances maladies en Allemagne)
Les chiffres de la BKK (Association fédérale des assurances maladies en Allemagne) le montrent clairement: dans les trois premiers semestres de 2012, les journées de travail manquées pour cause de souffrances psychiques ont augmenté de 10 pourcent, tandis que les journées de travail manquées pour maladies respiratoires ont baissé de 9 pourcent. Le tableau permet de voir rapidement que le burn-out est devenu un problème central de notre société.

Y a –t-il des phases précises de burn-out?

Divers médecins et thérapeutes ont décrits à leur façon les phases du burn-out. Il en ressort trois phases principales:

Phase 1 du burn-out

Dans la première phase, nous éprouvons un enthousiasme débordant et avons des buts élevés, idéalistes. Nous tendons simultanément à une légère surévaluation et sommes prêts à travailler infatigablement.

Phase 2 du burn-out

Les premiers problèmes et résistances nous freinent. Nous travaillons encore plus pour compenser jusqu’à ce que les obstacles semblent infranchissables. De premières peurs surgissent, que nous n’avions pas remarquées, mais refoulées dans la première phase.
Nous accusons les autres, critiquons le système, perdons la joie de travailler et mettons en question notre propre compétence, le tout en réfléchissant à tout laisser tomber. Ede premiers symptômes physiques se manifestent. Notre irritabilité augmente également.

Phase 3 du burn-out

Nous sommes complètement déçus et démotivés. Les dépressions deviennent quotidiennes et lavie semble futile. Maintenant rien ne va plus.
Le psychologue allemand Matthias Burisch a donné une autre description dans son livre paru en 2010 “Das Burnout-Syndrom (Le syndrome de burn-out)”:
1. Symptômes d’alerte dans la phase initiale de burn-out

La première phase de burn-out commence par l’effort effréné en vue du succès.
  • Engagement excessif d’énergie (par exemple hyperactivité, travail volontaire supplémentaire impayé, et déni de ses propres besoins)
  • Epuisement (par exemple manque d’énergie, manque de sommeil)
2. Baisse de l’engagement
  • Envers les clients et patients (par exemple perte de sentiments positifs, plus grande distance envers les clients)
  • Envers les autres en général (par exemple perte de l’empathie, apparition de cynisme)
  • Envers le travail (par exemple désillusion, aversion et lassitude, absences)
  • Exigences accrues (par exemple ressentir un manque de reconnaissance et/ou le sentiment d’être exploité)
3. Réactions émotionnelles
  • Sous forme de dépression (par exemple sentiments de culpabilité, d’échec, autocommisération)
  • Sous forme d’agression (par exemple reproches à autrui, irritabilité, blâmes à autrui, humeur changeante)
4. Dégradation de la performance cognitive (par ex. désorganisation, incapacité à prendre des décisions, manque de concentration)
  • Baisse de motivation (par ex. service minimal, manque d’initiative)
  • Diminution de la créativité (par ex. imagination et flexibilité moindres)
  • Perte de l’acuité de jugement (par ex. pensée rigide (en noir et blanc), résistance à tout changement quelconque)
5. Nivellement par le bas
  • De la vie émotionnelle (par ex. indifférence)
  • De la vie sociale (par ex. éviter tout contact informel, solitude)
  • De la vie spirituelle (par ex. renoncement aux hobbys, désintérêt général)
6. Réactions psychosomatiques (par ex. sous forme de troubles du sommeil, maux de tête, douleurs respiratoires, etc.)
7. Désespoir: sentiment d’impuissance, désespoir allant jusqu’au suicide

Test: Ai-je le burn-out?

Ici vous pouvez faire vous-même un test de burn-out, si vous n’êtes pas sûr de faire partie des personnes concernées. Le test est disponible en ligne sur le site. Répondre à toutes les questions dure environ 10 minutes

Le «burn-out syndrome» des soignants comporte 3 symptômes: l’épuisement émotionnel (démotivation, sensation d’insurmontable), une réduction de l’accomplissement personnel (auto-évaluation négative entre autres), et une tendance à dépersonnaliser ses patients. Le «MBI» est une grille d’analyse qui permet de quantifier ces critères.
Avertissement: Ce test n’est pas un outil de diagnostic médical ni psychologique. Il ne peut pas remplacer l’examen clinique d’un médecin ni celui d’un psychologue, pour déterminer si vous souffrez ou non d’une condition médicale.
Source: Maslach, C., Susan E. Jackson (1981). The measurement of experienced burnout, Journal of occupational behaviour, Vol 2, 99-113
  1. Je me sens émotionnellement vidé(e) par mon travail
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  2. Je me sens à bout à la fin de ma journée de travail
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  3. Je me sens fatigué(e) lorsque je me lève le matin et que j’ai à affronter une nouvelle journée de travail
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  4. Je peux comprendre facilement ce que mes clients ressentent
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  5. Je sens que je m’occupe de certains clients de façon impersonnelle comme s’ils étaient des objets
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  6. Travailler avec des gens tout au long de la journée me demande beaucoup d’efforts
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  7. Je m’occupe très efficacement des problèmes de mes clients
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  8. Je sens que je craque à cause de mon travail
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  9. J’ai l’impression à travers mon travail d’avoir une influence positive sur les gens
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  10. Je suis devenu(e) plus insensible aux gens depuis que j’ai ce travail
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  11. Je crains que ce travail ne m’endurcisse émotionnellement
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  12. Je me sens plein(e) d’énergie
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  13. Je me sens frustré(e) par mon travail
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  14. Je sens que je travaille « trop dur » dans mon travail
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  15. Je ne me soucie pas vraiment de ce qui arrive à certains de mes clients
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  16. Travailler en contact direct avec les gens me stresse trop
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  17. J’arrive facilement à créer une atmosphère détendue avec mes clients
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  18. Je me sens ragaillardi(e) lorsque dans mon travail, j’ai été proche de mes clients
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  19. J’ai accompli beaucoup de choses qui en valent la peine dans ce travail
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  20. Je me sens au bout du rouleau
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  21. Dans mon travail, je traite les problèmes émotionnels très calmement
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour
  22. J’ai l’impression que mes clients me rendent responsable de certains de leurs problèmes
    Jamais
    Quelques fois par année au moins
    Une fois par mois au moins
    Quelques fois par mois
    Une fois par semaine
    Quelques fois par semaine
    Chaque jour

Qu’y a-t-il après le burn-out?

Qui souffre de burn-out ferait bien d’entreprendre simultanément plusieurs étapes, comme celles qui sont décrites plus haut dans le chapitre “Comment éviter le burn-out?”.
Toute personne concernée devrait en outre rechercher un bon thérapeute, car il s’agit d’obtenir des réponses à des questions comme:
  • Comment est-il possible que j’aie ignoré aussi longtemps mes propres besoins?
  • Qu’est-ce qui a fait que je sois devenu si obsédé par le pouvoir ou le succès?
  • Quels signaux d’alerte de bons amis ou collègues ai-je ignorés resp. laissés sans réponse?
  • Comment puis-je m’assurer que je n’en serai pas à nouveau au même point dans quelques années?
C’est uniquement à l’aide d’une bonne thérapie qu’il est possible de reconnaître l’atteinte psychique qui a contribué au burn-out, et de s’en libérer. Les constellateurs familiaux sont particulièrement indiqués pour cela, parce qu’ils conduisent rapidement et efficacement à la racine du problème.

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