Les travaux qui s’inscrivaient dans le sillage de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation – qui a lieu tous les 16 octobre -, et qui a vu la participation d’éminents nutritionnistes et pédiatres avait pour thème: «La fortification alimentaire: enjeux et défis pour réduire la faim cachée d’ici 2035 au Cameroun».
La notion de faim cachée est encore ignorée des populations pourtant ses dégâts sont nombreux et bien présents chez les femmes, les enfants et les groupes déplacés. Il était question pour tous ces acteurs de combiner leur effort pour trouver les solutions au bien-être des familles camerounaises.
Cette notion soulève la notion de qualité de l’alimentation car certes les familles se nourrissent mais elles ne consomment pas tous les nutriments indispensables pour leur croissance et leur sante.
La faim cachée est une forme de malnutrition ayant un coût humain et économique exorbitant en termes de dépenses de santé et de perte de productivité sur la population. En effet la faim cachée touche plus de 2 milliards d’individus dans le monde.
Au Cameroun, plus de 68% des enfants de 0 à 5 ans souffrent d’anémie ferriprive et 39% des enfants de la même tranche d’âge souffrent de carence en vitamine A. Des données alarmantes pour Nestlé Cameroun qui partage les préoccupations du Cameroun face à ce sujet.
Les carences en micronutriments requièrent l’engagement de toutes les parties prenantes. Le secteur privé peut, et doit, faire partie de la solution. Mais il est utile que les professionnels de la santé, les organisations internationales, la société civile soient tous impliqués dans la recherche des solutions. C’est là la raison de cette rencontre pour débattre en profondeur afin d’identifier les écarts à combler pour lutter efficacement contre les carences en micronutriments.
Une initiative qui vient mettre sur la table la question de savoir si la fortification alimentaire se présente comme une option à prendre en considération. Pour le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, «pour faire face à la faim cachée, il a été demande aux divers acteurs de la nutrition de fortifier les aliments. Il s’agit de la farine, les huiles végétales de cuisson, les laits et divers aliments de consommation quotidienne».
«L’enfant de 0 à 6 mois n’est pas concernée car il est censé être nourri au sein donc avoir tous les nutriments par sa maman. C’est l’alimentation de cette dernière qui doit être de qualité pour couvrir les besoins du petit», poursuit-il.
De nombreuses actions sont entreprises par les équipes du ministère de la Santé publique, à savoir les campagnes à domicile pour administrer des vitamines diverses et combler les carences diverses. Le Minsante fait son travail et s’associe à Nestlé aujourd’hui parce que cela cadre avec ses objectifs.
«Mais ce n’est pas tout car c’est une chaine et chacun doit jouer son rôle. La douane par exemple doit s’assurer que les populations ne reçoivent pas des produits de consommation de la contrebande, etc.», précise André Mama Fouda.
Depuis la création de Nestlé, il y a plus de 150 ans, a indiqué l’administrateur général de Nestlé Cameroun «la nutrition est au cœur de notre raison d’être, qui est d’améliorer la qualité de vie et contribuer à un avenir plus sain. Notre principale motivation est de permette à chaque individu et à chaque famille camerounaise de vivre une vie plus heureuse par une alimentation saine».
Malheureusement, a-t-il poursuivi, «la faim cachée, cette forme de malnutrition, continue aujourd’hui à avoir un coût humain et économique exorbitant en termes de dépenses de santé et de perte de productivité».
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