Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

En Birmanie, train à part pour les Rohingya

Si la plupart des Rohingya vivent aujourd’hui au Bangladesh, 300 000 membres de cette minorité musulmane sont toujours en Birmanie.
Il est 7 h 30, le coup de sifflet retentit. Dans l’air chaud et poisseux du mois d’août, le petit train rouge et beige s’élance de la gare de Sittwe. Il semble s’extraire péniblement de la végétation luxuriante qui grignote la voie, puis se dirige vers le nord de cette ville de près de 200 000 habitants, capitale de l’Arakan, en Birmanie (aujourd’hui Myanmar). À son bord, seules quatre personnes ont pris place : le conducteur, un mécanicien, et deux contrôleurs. Les passagers ne monteront dans l’unique wagon qu’au premier arrêt, situé en lisière de Sittwe, passé les murs et les barbelés qui marquent l’entrée en zone rohingya.



Résultat de recherche d'images pour "En Birmanie, train à part pour les Rohingya"


Ce train, qui traverse quotidiennement les camps et les villages rohingya avant de rejoindre, en trois quarts d’heure, le village bouddhiste de Zaw Pu Gyar, pourrait être une lueur d’espoir, l’un des derniers liens qui subsiste entre les communautés, malgré les déplacés, les exactions et les massacres commis par le pouvoir birman à l’encontre de la minorité musulmane. Mais il n’est que le miroir de l’apartheid qui sévit désormais dans cette région côtière. Autrefois liés, comme en atteste dans la campagne arakanaise leur proximité, des villages de chaque confession, musulmans et bouddhistes, ne se côtoient plus.
Un an après l’attaque de postes de police dans le nord de la région par l’Armée du salut des Rohingya de l’Arakan (ARSA), une milice ­d’autodéfense de l’ethnie musulmane, et la répression terrible et brutale menée par l’armée birmane, ayant fait au moins 6 700 victimes et abouti à l’exode forcé de 700 000 Rohingya au Bangladesh voisin (quasiment les trois quarts de la population rohingya de Birmanie), rien n’a changé dans le pays aux mille bouddhas.Ségrégation active
L’ONU, qui a pourtant qualifié les exactions des généraux birmans de « génocide », observe, impuissante, les résolutions se heurter aux menaces de veto chinois. 

Pourquoi les Rohingyas sont-ils considérés comme le peuple le plus persécuté au monde par l'ONU ? Les projecteurs sont braqués sur la Birmanie depuis quelques semaines, mais malheureusement, ces violences durent depuis des décennies. Explications.


Aucun commentaire: