Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Virus du Nil occidental ou Encéphalite à virus du Nil occidental ou VNO

Description

Le virus du Nil occidental (VNO) est transmis à l'humain par la piqûre d'un moustique infecté. Le moustique est lui-même infecté lorsqu'il se nourrit du sang d'un oiseau porteur du virus. Après 2 semaines environ, le moustique est en mesure de transmettre le virus aux humains et aux animaux qu'il pique pour se nourrir. Le virus ne se transmet pas d'une personne à l'autre, pas plus qu'il ne peut être directement contracté d'un animal infecté comme un oiseau, un cheval ou un animal de compagnie.
C'est en 1937 en Ouganda, dans la région du Nil occidental, qu'on découvre le virus du Nil occidental. Pendant des décennies, le virus restera confiné en Afrique, au sous-continent indien, à certaines régions du Moyen-Orient et en Europe. En 1999, une alerte est déclenchée après qu'on ait décelé sa présence dans la ville de New York et qu'il ait causé la mort de 7 personnes. Au Canada, on détecte sa présence pour la première fois sur un oiseau infecté en 2001. En septembre 2002, le Canada connaît ses premiers cas humains confirmés sur des citoyens du Québec et de l'Ontario.
En 2003, le VNO s'est propagé dans 8 provinces et 1 territoire du Canada : Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique et Yukon. Plus de 1 400 Canadiens sont tombés malades à la suite de cette infection virale cette année-là. Depuis lors, un certain nombre de cas de VNO sont répertoriés chaque année; cette propagation continue du virus indique probablement que ce virus n'est pas prêt de disparaître. Chaque année, au cours de la saison du virus du Nil occidental, l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) publie des rapports hebdomadaires sur l'activité du VNO au Canada.
Le VNO attaque le système nerveux central. En général, l'infection cause des symptômes relativement bénins, de type grippal, mais il arrive aussi qu'elle soit totalement asymptomatique. Toutefois, dans les cas graves, l'infection par le VNO peut être mortelle. Les provinces touchées ont déjà mis sur pied des stratégies énergiques pour tenter d'enrayer le problème, y compris des programmes de surveillance destinés à localiser et à évaluer le nombre d'oiseaux et de moustiques infectés.
Causes
Les moustiques s'infectent en piquant des oiseaux porteurs du virus et propagent la maladie en piquant d'autres oiseaux ou des humains. Les moustiques porteurs du virus peuvent également le transmettre aux chevaux et à d'autres animaux. Les glandes salivaires du moustique servent de réservoir au virus. Le moustique transmet donc le VNO aux humains et aux animaux qu'il pique en se nourrissant de leur sang. Les taux d'infection les plus importants ont été observés en juillet et en août.
Certaines données indiquent également que le VNO peut se transmettre à l'humain par la transfusion sanguine et la greffe d'organes ou de tissus, mais que ce risque est plutôt faible. Santé Canada travaille en étroite collaboration avec la Société canadienne du sang et Héma-Québec, les seuls fournisseurs de sang au Canada, pour s'assurer que le virus du Nil occidental, tout comme d'autres menaces infectieuses, n'est pas transmis par les réserves de sang. D'autres données indiquent que le virus peut aussi se transmettre au fœtus pendant la grossesse, et au nourrisson par allaitement.
Le virus du Nil occidental appartient à un groupe de virus similaires dont certains ont des conséquences moins graves, comme la dengue et l'encéphalite de Saint-Louis. Cela signifie que plusieurs autres virus peuvent causer des symptômes similaires, et qu'il faut donc les exclure avant de poser un diagnostic définitif d'infection par le VNO.
Symptômes et Complications
La majorité des médecins sont d'avis que le risque d'une personne de tomber gravement malade à la suite d'une infection par le virus du Nil occidental est extrêmement faible. Environ 80 % de ceux qui contractent le virus ne ressentiront aucun symptôme. Les personnes chez qui l'infection cause une maladie éprouvent des symptômes variables, qui se manifestent en général dans les 2 à 15 jours qui suivent l'inoculation.
Jusqu'à 20 % des personnes infectées souffriront d'une fièvre du VNO dont les caractéristiques s'apparentent à celle d'une grippe bénigne : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, nausées et vomissements, parfois accompagnés d'un gonflement des ganglions lymphatiques ou d'une éruption cutanée sur la poitrine, au niveau de l'estomac et dans le dos.
Santé Canada et les US Centers for Disease Control and Prevention estiment que moins de 1 % des personnes infectées (environ 1 personne infectée sur 150) auront des symptômes graves et que moins encore connaîtront des complications susceptibles d'être fatales. Les personnes de plus de 50 ans, qui ont une maladie chronique (comme le cancer, le diabète, l'alcoolisme ou une affection cardiaque) ou qui présentent une déficience du système immunitaire, sont plus exposées aux complications graves du VNO.
Parmi les symptômes graves, on note une forte fièvre, des maux de tête, des raideurs au cou, de la confusion, des tremblements et des convulsions. L'infection par le virus du Nil occidental peut entraîner une encéphalite (une inflammation du cerveau) ou une méningite (une inflammation des membranes qui enveloppent le cerveau). Le VNO peut causer un gonflement du cerveau ou de la moelle épinière et ainsi entraver le débit sanguin de ces régions. Un tel phénomène risque de provoquer un coma, une paralysie ou même la mort. Certains garderont des séquelles neurologiques.
Les scientifiques ne comprennent pas pourquoi certaines personnes récupèrent rapidement, tandis que d'autres restent aux prises avec des problèmes de santé persistants, pouvant inclure entre autres :
  • - des conséquences physiques telles qu'une faiblesse musculaire et une paralysie persistantes, de la fatigue et des maux de tête;
  • - de la confusion, une dépression, des difficultés à se concentrer et des troubles de la mémoire;
  • - des difficultés à accomplir les activités de la vie quotidienne comme la préparation des repas ou le magasinage.
Même si la majorité des personnes qui souffrent de symptômes de type grippal bénins n'auront pas besoin de subir d'analyses sanguines, il est préférable de consulter le médecin en présence des symptômes suivants :
  • - de la confusion;
  • - des crises convulsives ou épileptiques;
  • - une enflure excessive ou une infection au niveau d'une piqûre de moustique;
  • - de la fièvre;
  • - une faiblesse musculaire;
  • - des maux de tête intenses;
  • - une raideur du cou;
  • - une sensibilité à la lumière ou une incapacité à accomplir les activités de la vie quotidienne.

    Diagnostic
Votre médecin peut décider d'envoyer un échantillon de sang au laboratoire pour déterminer si vous avez été infecté par le virus du Nil occidental. On recherchera dans votre sang la présence d'anticorps dirigés contre le virus, qui témoignent que vous avez été infecté. Avant de procéder à cet examen, le médecin vous posera sans doute des questions pour tenter de déterminer en tout premier lieu si vous avez été exposé à des moustiques porteurs du virus. Les personnes qui habitent ou qui voyagent dans les régions où on a décelé la présence du virus sont plus exposées à l'infection.
Il existe deux sortes de tests pour déceler la présence d'anticorps au virus du Nil occidental : les tests initiaux et les tests de confirmation.
Les tests initiaux : ils servent à déterminer si une personne a récemment été exposée au virus du Nil occidental. Le principal test initial utilisé au Canada est un dosage immunoenzymatique (technique ELISA IgM), bien que deux types de tests ELISA peuvent être utilisés (IgM et IgG). Celui des IgM ne requiert pas toujours un deuxième test si le premier échantillon est positif. Il peut donc potentiellement accélérer le signalement des résultats positifs. Si des cas de virus du Nil occidental sont déjà confirmés dans une région donnée et si les anticorps sont présents dans le premier prélèvement de sang, il est permis aux médecins de croire qu'il s'agit d'un cas d'infection par le virus du Nil occidental et de modifier le traitement du patient en conséquence.
Les tests de confirmation : ces épreuves visent à confirmer un diagnostic d'infection par le virus du Nil chez des personnes dont les résultats positifs au premier test pourraient être attribuables à une réaction croisée avec des membres apparentés de la famille des flavivirusà laquelle appartient le virus du Nil, comme le virus de l'encéphalite de Saint-Louis ou le virus de la dengue. Ces tests fournissent aussi aux chercheurs et aux agents de la santé publique d'importantes informations sur le virus du Nil occidental, par exemple sur :
  • - la répartition géographique du virus pendant sa propagation;
  • - les nouveaux modes de propagation du virus;
  • - les personnes qui risquent le plus d'avoir de graves problèmes de santé;
  • - la réapparition du virus dans une région où des cas d'infection chez des humains avaient été signalés.

    Traitement et Prévention
On ne dispose actuellement d'aucun vaccin homologué contre le virus du Nil occidental. Les cas graves d'infection par le VNO sont traités en milieu hospitalier par des interventions de soutien visant à aider l'organisme à combattre la maladie par lui-même plutôt que de s'attaquer directement à la cause de la maladie. Les personnes infectées par le VNO peuvent recevoir des perfusions intraveineuses et être placées sous assistance ventilatoire (respirateur). Les chercheurs travaillent au développement d'un vaccin contre le VNO.
En l'absence de vaccin, les spécialistes conseillent donc aux gens de se protéger du virus en évitant les piqûres de moustiques. Le risque de contracter le VNO est plus élevé durant la saison des moustiques, laquelle s'étend de la mi-avril à la fin septembre ou octobre au Canada.
Voici quelques suggestions pour vous aider à vous protéger des piqûres de moustique :
Servez-vous d'insectifuges
  • Adultes : appliquez un insectifuge dont la concentration maximale en DEET (dénomination chimique : N, N-diéthyl-m-toluamide) ne dépasse pas 30 % sur les vêtements et la peau exposée. En général, la durée de protection des différentes concentrations de DEET est approximativement de :
    • 6 heures à 30 %
    • 3 heures à 10 %
  • Enfants de 2 à 12 ans : servez-vous d'un produit dont la concentration en DEET ne dépasse pas 10 % et veillez à ne pas appliquer le produit plus de 3 fois par jour. NE PAS appliquer le produit sur la figure ni les mains de l'enfant et éviter l'usage prolongé.
  • Enfants de 6 mois à 2 ans : appliquez l'insectifuge à base de DEET une fois par jour, uniquement lors de situations où il existe un fort risque de complications à la suite d'une piqûre d'insecte. Dans de tels cas, utilisez en petites quantités des produits dont la concentration en DEET ne dépasse pas 10 % en veillant à ne pas appliquer le produit sur la figure et les mains de l'enfant. Évitez également l'usage prolongé.
  • Enfants de moins de 6 mois : NE PAS appliquer de DEET sur la peau pas plus que sur les vêtements.
  • Femmes enceintes : aucune donnée n'indique que le DEET est néfaste pour les femmes enceintes ou les femmes qui allaitent. Toutefois, ces femmes peuvent désirer utiliser des méthodes non chimiques (comme les vêtements protecteurs et l'évitement des lieux et des périodes où les moustiques sont probablement présents).
Évitez les moustiques
  • De la tombée de la nuit au lever du jour, réduisez les périodes passées à l'extérieur ou restez à l'intérieur, car c'est la période où les moustiques sont le plus actifs.
  • Éliminez les plans d'eau stagnante (y compris les bains pour oiseaux) sur votre pelouse. Veillez à vider régulièrement les contenants pour recueillir l'eau de pluie (deux fois par semaine) ou couvrez-les d'une moustiquaire, nettoyez la couverture de la piscine et les gouttières régulièrement, veillez à vider l'excédent d'eau des pots de fleurs, bacs à fleurs et jardinières. Assurez-vous de renverser les brouettes et les pataugeoires quand elles ne servent pas.
  • Débarrassez-vous immédiatement des résidus de tonte, ramassez les feuilles, les fruits et les baies qui tombent des arbres et des arbustes et mettez-les dans un sac-poubelle fermé. Retournez régulièrement vos tas de compost et éliminez les broussailles denses où les moustiques ont tendance à séjourner et à se reproduire.
  • Enfin, assurez-vous que vos moustiquaires sont bien fixées et qu'elles ne sont pas trouées.
Portez des vêtements protecteurs
  • Portez des vêtements de couleur claire, des chemises avec des manches longues et des pantalons.
  • Lorsque le bébé est à l'extérieur, utilisez une moustiquaire au-dessus de son berceau, de sa poussette ou de son parc à bébé s'il y a un risque qu'il soit piqué par des moustiques. Sinon, mettez-lui des chemises à manches longues et des pantalons longs lorsqu'il se trouve dans un endroit où il pourrait être piqué.
Autres moyens de prévention
On peut aussi avoir recours à des insecticides qui éliminent les moustiques à différents stades de leur développement pour endiguer la population de moustiques. Seules les autorités provinciales et locales sont qualifiées et compétentes pour déterminer si l'usage de pesticides s'impose pour prévenir la propagation du virus du Nil occidental dans une région donnée. Quand une décision comme celle-là est prise, le public en est avisé à l'avance pour prendre les précautions qui s'imposent et pour minimiser l'exposition au produit. Les travailleurs qui exécutent les programmes de contrôle des moustiques possèdent des permis des autorités provinciales.
Le développement du moustique passe par 4 stades : œuf, larve, pupe et adulte. Les femelles adultes pondent leurs œufs dans des plans d'eau stagnante ou aux alentours. Les larves éclosent des œufs et continuent leur développement là où ils ont été pondus pour éventuellement devenir des moustiques adultes.
Certains insecticides détruisent les larves de moustiques (larvicides), d'autres tuent les moustiques à leur stade adulte (adulticides).
Les larvicides ont un effet plus puissant au début de la saison des moustiques (soit de mai à juillet au Canada) et leur utilité s'amoindrit après la mi-août. On les vaporise dans les secteurs où les moustiques pondent leurs œufs en général. Les adulticides sont vaporisés sur les plantes où les moustiques adultes se retrouvent souvent. En général, les larvicides sont préférables aux adulticides parce qu'ils ont un impact moins grand sur la santé des humains, des animaux et de l'environnement. De plus, ils ont l'avantage de s'attaquer au cycle de vie du moustique avant que celui-ci n'atteigne le stade adulte et ne se déplace dans d'autres régions. Les adulticides sont en général un moyen de dernier recours dans des situations où le risque d'infection par le VNO pour l'humain est élevé. Comme les moustiques adultes sont mobiles, il peut être nécessaire de répéter les applications pour contrôler la population de moustiques.
Les autorités provinciales de santé publique prennent le virus du Nil très au sérieux. Elles surveillent la propagation du virus et mettent au point des méthodes pour traiter les éclosions efficacement.

Aucun commentaire: