Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez
Affichage des articles dont le libellé est Inde. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Inde. Afficher tous les articles

L'Inde va restreindre l'accès au Taj Mahal


Titre


La fréquentation du site, qui pouvait atteindre 70.000 personnes le week-end, sera désormais limitée à 40.000 personnes maximum.
L'Inde va limiter le nombre de visiteurs autorisés à se rendre au Taj Mahal, dans le but de mieux préserver son plus célèbre monument.

Souvent ravalé pour ne pas jaunir
Situé tout près d'Agra à 200 km au sud de New Delhi, le Taj Mahal, que les Indiens surnomment le "monument de l'amour", est admiré chaque année par des millions de touristes et est une étape incontournable pour les dignitaires étrangers. Seulement, la démocratisation du tourisme à l'intérieur de l'Inde contribue à la hausse de la fréquentation du site, qui augmente notamment la pression sur ses fondations.
Construit entre 1631 et 1648 par l'empereur moghol Shah Jahan en mémoire de sa femme préférée, Mumtaz Mahal, le mausolée de marbre blanc serti de pierres précieuses doit en outre subir des ravalements réguliers pour l'empêcher de jaunir sous l'effet de la pollution de l'air.

Résultat de recherche d'images pour "taj mahal inde"

40.000 personnes maximum autorisées par jour
En moyenne, entre 10.000 et 15.000 personnes visitent chaque jour le Taj Mahal. Mais ce chiffre peut atteindre les 70.000 visiteurs le week-end. Les autorités ont annoncé ce mercredi qu'un maximum de 40.000 personnes seraient désormais autorisées chaque jour.
La restriction ne concernera pas les touristes étrangers, qui paient 1.000 roupies (13 euros), mais seulement les Indiens, qui paient un ticket d'entrée à 40 roupies. Ces derniers pourront s'affranchir de la restriction s'ils acceptent de s'acquitter des 1.000 roupies.

En Inde, des chirurgiens découvrent des centaines de pièces et de clous dans l'estomac d'un patient

Clous

Des chirurgiens indiens ont retrouvé dans le corps d'un de leurs patients, qui se plaignait de douleurs abdominales, sept kilos d'objets en tout genre.

Les Intouchables en Inde.



Bien que la discrimination de caste soit aujourd'hui interdite en Inde, les Dalits restent la classe sociale la plus pauvre, la plus démunie et la moins éduquée. Pourquoi? Et jusqu'où peuvent aujourd'hui aller les Intouchables sur l'échelle sociale ? 
 
L'origine des Intouchables
Selon la version la plus répandue, les Intouchables descendent des tribus qui vivaient en Inde avant l'invasion aryenne. Dans le système traditionnel de la société aryenne, composée de quatre castes ou varnas — les Brahmanes ou prêtres, suivis des Kshatriyas ou guerriers, puis des Vaishyas, des artisans et des marchands, et enfin des Shudras, les serviteurs, les Dalits se sont retrouvés tout en bas, au-dessous des Shudras, qui étaient également des descendants de résidents pré-aryens du pays. En Inde même est répandue une version du XIXe siècle selon laquelle les Intouchables seraient des descendants d'enfants chassés dans les forêts et nés de l'union entre un homme Shudra et une femme Brahmane.
 Selon l'ancien texte canonique littéraire indien Rig-Véda (rédigé entre 1700 et 1100 av. J.-C.), les Brahmanes viennent de la bouche de l'homme originel Purusha, les Kshatriyas étaient ses bras, les Vaishyas étaient ses cuisses et les Shudras étaient ses pieds. Il n'y a pas de place pour les Intouchables dans ce tableau du monde. Le système de varna s'est définitivement instauré entre le VIIe siècle av. J.-C. et le IIe siècle.
On considère qu'un Intouchable peut profaner les individus des castes supérieures, c'est pourquoi leurs maisons ont été construites en retrait. Le système de restrictions rituelles chez les Intouchables est tout aussi ferme que chez les Brahmanes, même si les limitations sont complètement différentes. Il était autrefois interdit officiellement aux Intouchables d'entrer dans les restaurants et les temples, de porter des parapluies et des chaussures, de porter des chemises et des lunettes de soleil, tout en ayant le droit de manger de la viande — ce que les Brahmanes, végétariens, ne pouvaient pas se permettre.

Dharavi, un bidonville situé dans au cœur de l'agglomération de Mumbai en Inde.
Dharavi, un bidonville situé dans au cœur de l'agglomération de Mumbai en Inde.
En Inde, les appelle-t-on vraiment "Intouchables"?
Aujourd'hui ce terme n'est pratiquement plus utilisé et il est considéré comme offensant. L'épithète le plus répandu pour les Intouchables est Dalits, qui signifie "oppressés" ou "opprimés". Auparavant on utilisait également le terme Harijans, ou enfants de Dieu, que Mohandas Gandhi avait tenté de populariser. En vain: les Dalits le considéraient comme tout aussi offensant que les "Intouchables".

Combien y a-t-il de Dalits en Inde et combien ont-ils de castes ?
Les Dalits représentent environ 170 millions de personnes, soit 16,6% de la population. La question du nombre de castes est très complexe car les Indiens n'utilisent pratiquement pas ce terme, lui préférant la notion plus vague de "jati", qui recouvre non seulement les castes au sens habituel du terme, mais également les clans et les communautés qu'il est souvent difficile d'attribuer à un varna. D'autant que la frontière entre une caste et une sous-caste est souvent très vague. On peut seulement dire qu'il existe des centaines de jatis.

Les Dalits vivent-ils encore dans la pauvreté? Quelle est le rapport entre leur situation sociale et économique ?
Dans l'ensemble, les castes les plus basses sont significativement plus pauvres. La grande partie des Indiens démunis sont précisément des Dalits. Le niveau moyen d'alphabétisation à travers le pays s'élève à 75% mais il est à peine supérieur à 30% chez les Dalits. Statistiquement, près de la moitié des enfants de Dalits quittent l'école à cause des humiliations qu'ils y subissent. Ce sont eux qui représentent la majeure partie de chômeurs; et ceux qui travaillent sont généralement moins payés que les représentants des castes plus élevées.

 L'Inde compte tout de même une trentaine de Dalits millionnaires. Bien sûr, sur fond des 170 millions de pauvres que compte le pays, c'est une goutte d'eau dans l'océan. Mais ils prouvent par leur exemple qu'il est possible de réussir même en étant d'origine Dalit. Ce sont généralement des personnalités éminentes: Ashok Khade de la caste des Chamars (corroyeurs), fils d'un pauvre cordonnier analphabète, était docker le jour et lisait des manuels la nuit pour obtenir son diplôme d'ingénieur, sachant qu'il dormait dans la rue sous un escalier car il manquait d'argent pour louer une chambre. Aujourd'hui, ces compagnies réalisent des transactions pour des centaines de millions de dollars. C'est une histoire typique du succès d'un Dalit, sorte de rêve bleu pour des millions de démunis.

Dharavi, un bidonville situé dans au cœur de l'agglomération de Mumbai en Inde. 

Les Intouchables n'ont-ils jamais tenté de se rebeller ?
Pas à ce que l'on sache. Avant la colonisation de l'Inde, cette idée ne pouvait même pas venir à l'esprit car à cette époque l'exclusion de la caste était comparable à une mort physique. Après la colonisation, les frontières sociales ont commencé peu à peu à s'estomper et après l'indépendance de l'Inde l'idée même de rébellion a perdu son sens pour les Dalits, qui bénéficiaient de toutes les conditions nécessaires pour atteindre leurs objectifs par la voie politique.
Cette soumission était à tel point ancrée dans la conscience des Dalits que le parti Bahujan Samaj Party (BSP), qui représente les intérêts des plus basses castes, a mis à disposition des Dalits des camps d'entraînement spéciaux où ils apprenaient à "surmonter leur peur séculaire et la crainte face aux hindous des hautes castes", comme le montrent les recherches des russes Felix et Evgueni Iourlov. Parmi les différents exercices, on installait par exemple un épouvantail d'hindou de caste élevée avec une moustache et un tilak (point) sur le front. Dalit devait surmonter sa peur pour approcher l'épouvantail, lui couper la moustache et effacer le tilak.

Peut-on sortir de la caste des Intouchables ?
C'est possible, mais pas facile. Le moyen le plus simple consiste à changer de religion. Un homme qui se convertit au bouddhisme, à l'islam ou au christianisme quitte techniquement le système de castes. Les Dalits ont commencé à se convertir au bouddhisme en nombre pour la première fois à la fin du XIXe siècle. Les conversions de masse étaient associées au nom d'un célèbre combattant pour les droits des Dalits, le docteur Ambedkar, qui s'était converti au bouddhisme avec un demi-million d'Intouchables. La dernière cérémonie d'une telle ampleur s'est tenue à Mumbai en 2007 — 50 000 personnes s'étaient alors converties ensemble au bouddhisme.

Bhimrao Ramji Ambedkar, leader des intouchables, lors d'un discours, le 13 octobre 1935.
Les Dalits préfèrent se convertir au bouddhisme. Premièrement, les nationalistes indiens ont une meilleure attitude envers cette religion qu'envers l'islam ou le christianisme, car c'est l'une des religions indiennes traditionnelles. Deuxièmement, un système de caste s'est également mis en place avec le temps chez les musulmans et les chrétiens, même s'il n'est pas aussi explicite que dans la société hindoue.

Peut-on changer de caste en restant hindou ?
Oui, mais seulement par des méthodes semi-légales ou illégales. Par exemple, de nombreux noms indiquant l'appartenance à une certaine caste ont une ou deux lettres de différence. Il suffit donc de charmer ou de corrompre un fonctionnaire d'un établissement gouvernemental pour devenir membre d'une autre caste, voire d'un autre varna. Il est préférable d'entreprendre ce genre de démarche soit en ville, soit en déménageant là où ne vivent pas des milliers de villageois qui ont connu votre grand-père.
Seconde solution: la procédure "Ghar Wapsi", littéralement "bienvenue à la maison". Ce programme est mis en œuvre par des organisations hindoues radicales qui se fixent pour objectif de convertir à l'hindouisme les Indiens d'autres religions. Un Dalit peut donc se convertir au christianisme, puis verser des cendres sur sa tête pour faire part de sa volonté de procéder au Ghar Wapsi — et redevenir hindou. Si cette procédure est réalisée en dehors de son village natal, il est toujours possible de dire que l'on appartient à une autre caste.
Reste à savoir pourquoi faire tout cela. Car le certificat de caste ne sera pas demandé lors d'une embauche ou pour entrer dans un restaurant. Depuis cent ans, on assiste en Inde à une destruction du système de castes sous l'influence de la modernisation et de la mondialisation. L'attitude envers un individu inconnu s'appuie de plus en plus sur son comportement et la seule chose qui pourrait encore être révélatrice de son origine est son nom, souvent associé à une caste (Gandhi — marchands, Deshpande — Brahmanes, Acharya — charpentiers, Gupta — Vaisyas, Singh — Kshatriyas). Mais aujourd'hui tout le monde peut changer de nom.

Peut-on changer de varna sans changer de caste ?
Il est possible que votre caste soit touchée par le processus de sanskritisation, ou "mobilité verticale des castes": si une caste adopte les traditions et les coutumes d'une autre plus élevée, il est possible que tôt ou tard elle soit reconnue comme membre d'un varna plus élevé. Par exemple, si une basse caste devient végétarienne — ce qui distingue les Brahmanes — s'habille comme les Brahmanes, porte des fils sacrés au poignet et se tient comme les représentants de cette caste, il est possible que tôt ou tard elle commence à être traitée comme les Brahmanes.

Un Brahmane 

 
Toutefois, la mobilité verticale est généralement propre aux varnas supérieurs. Aucune caste de Dalits n'a encore réussi à franchir la limite invisible qui les sépare des quatre varnas ni à devenir, au moins, des Shudras. Mais les temps changent.
En fait, en tant qu'hindou, vous n'êtes pas obligé de déclarer votre appartenance à une caste quelconque. Vous pouvez être un hindou sans caste, c'est votre droit.

Pourquoi changer de caste en principe ?
Tout dépend la direction du changement — vers le haut ou vers le bas. L'augmentation du statut de caste signifie que d'autres individus, pour qui la caste a de l'importance, vous traiteront avec davantage de respect. La perte du statut, notamment jusqu'au niveau d'une caste comme celle des Dalits, vous apportera plusieurs avantages réels, c'est pourquoi de nombreux représentants de hautes castes cherchent à rejoindre les Dalits.
Le fait est qu'en Inde les autorités luttent aujourd'hui sans appel contre la discrimination de caste. Selon la Constitution, toute discrimination de caste est interdite et poser une question sur la caste lors d'un entretien d'embauche est passible d'une amende.
Mais il existe dans le pays un mécanisme de discrimination positive. Plusieurs castes et tribus sont inscrites sur la liste des "tribus et castes enregistrées" (SC/ST), dont les membres bénéficient de certains privilèges, confirmés par des certificats de caste. Des places sont notamment réservées aux Dalits dans la fonction publique et au parlement, leurs enfants sont acceptés gratuitement (ou à moitié prix) dans les écoles, ils ont des places réservées dans les instituts… Bref, un véritable système de quotas a été établi pour les Dalits.
Est-ce une bonne chose? Pour ma part, j'ai rencontré des Dalits supérieurs aux Brahmanes en termes d'intelligence et de développement général, à qui ces quotas ont permis de remonter d'en bas et de recevoir une éducation. Mais d'autres Dalits se laissent porter par la vague (d'abord grâce aux quotas pour intégrer un institut, puis avec ces mêmes quotas pour la fonction publique), ne s'intéressent à rien et ne veulent pas travailler. Comme ils ne peuvent pas être renvoyés, leur avenir est garanti jusqu'à la vieillesse avec une bonne retraite à la clef. En Inde, beaucoup critiquent le système de quotas, beaucoup le défendent.

Les Dalits peuvent donc entrer en politique ?
Tout à fait. Par exemple Kocheril Raman Narayanan, qui fut président indien de 1997 à 2002, était un Dalit. Mayawati Prabhu Das, également connue comme la "Dame de fer Mayawati", fut ministre en chef de l'Uttar Pradesh (État le plus peuplé de l'Union indienne) pendant plus de huit ans au total.

K. R. Narayanan lors d'une visite du président russe Vladimir Poutine en Inde, en octobre 2000.
 K. R. Narayanan lors d'une visite du président russe Vladimir Poutine en Inde, en octobre 2000.

La proportion de Dalits est-elle identique dans tous les États de l'Inde ?
Non, elle varie de manière considérable. L'Uttar Pradesh est en tête avec 20,5% de tous les Dalits en Inde, devançant le Bengale-Occidental (10,7%). Proportionnellement à la population totale, le Pendjab est en tête avec 31,9% de Dalits suivi du Himachal Pradesh avec 25,2%.

Quel métier peuvent exercer les Dalits ?
Théoriquement, tous: de président à nettoyeur de toilettes. De nombreux Dalits sont des acteurs de cinéma ou travaillent comme mannequins. Dans les villes où les principes de caste sont flous, il n'existe aucune restriction; dans les villages, où les anciennes traditions restent fortes, les Dalits continuent de faire les travaux "sales": écorchage de la peau sur les dépouilles d'animaux, creusage de tombes, prostitution, etc.

Comment évolue le statut d'un individu qui se marie avec un/une Intouchable ?
Si l'individu en question est un Intouchable, son statut ne change pas. S'il appartient à une caste supérieure, par contre, cela représente un écart à la coutume. Ensuite, tout dépendra de sa famille et de son attachement aux traditions tacites. Une telle union peut conduire à une expulsion du domicile, à la rupture avec les proches, voire à un "meurtre d'honneur". Si la famille et les amis ont une position plus progressiste, alors le statut social de la personne mariée avec un Intouchable ne change pas.

Si un enfant naît dans un couple de castes différentes, à quelle caste appartiendra-t-il ?
Traditionnellement, en Inde, l'enfant était inscrit dans la caste la plus basse. Aujourd'hui, on estime que l'enfant hérite de la caste de son père, à l'exception de l'État du Kerala où il hérite la caste de sa mère. Cela est théoriquement possible dans les autres États, mais c'est au tribunal d'en décider au cas-par-cas.
Il est à noter une histoire qui date de 2012: un homme Kshatriya avait épousé une femme de la tribu des Nayaks. Le garçon a été inscrit comme Kshatriya, mais par la suite sa mère a saisi le tribunal pour que son enfant soit inscrit comme Nayak afin qu'il puisse bénéficier des avantages accordés aux tribus opprimées.

Touriste  en Inde, si j'ai touché un Dalit, pourrais-je ensuite serrer la main d'un Brahmane ?
Pour les hindous, les étrangers sont déjà considérés comme impurs car ils se trouvent hors du système de castes. Ils peuvent donc toucher qui ils veulent sans se profaner d'aucune manière. Si un Brahmane pratiquant décidait de vous parler, il devrait de toute façon suivre un rituel de purification.

Tourne-t-on en Inde des films pornographiques mêlant plusieurs castes avec la participation de Dalits ?
Bien sûr. Et à en juger par le nombre de visionnages, ils sont très populaires.


 



INDE : LE PAYS DES ESCLAVES MODERNES

La plus large population d’esclaves modernes du monde vit, ou survit, en Inde. Entre 13 millions et près de 15 millions de personnes sont réduits en esclavage dans le pays. La moitié des 28,9 millions de personnes asservies dans le monde. Ce sont les Indiens eux-mêmes, et non pas les migrants, qui sont les premières victimes de nombreuses formes d’esclavage : 


    • Le travail forcé dans des chantiers, dans des usines, dans des mines. Parmi ces forçats, beaucoup d’enfants. 
    • La servitude pour dette: entre 20 à 65 millions d’Indiens travaillent ainsi pour payer leur dû. 
    • Le travail domestique. Beaucoup d’Indiens, notamment des femmes et des enfants, sont de véritables esclaves chargés d'effectuer toutes les tâches dans la maison de leur « maître ». Censés être des domestiques, ils ne sont parfois pas payés et victimes de violences. 
    • L’exploitation sexuelle. L’Inde compte plus de 3 millions de travailleurs du sexe. Beaucoup, là encore, sont des enfants. Le trafic humain, dont le trafic d’organes et les adoptions illégales.
    • Le mariage forcé et servile (contre de l’argent).
    Certaines victimes de travail forcé ont quitté leur région pour une grande ville, attirées par des « brokers » (courtiers) qui leur promettent un emploi, une vie meilleure, pour finalement les exploiter. Mais beaucoup sont esclaves dans leur propre village. Ils sont liés à un propriétaire auquel ils doivent rembourser une dette. Parfois, ils héritent de leurs chaînes en raison de leur caste ou d’une tradition sociale.

    Il est difficile de dessiner le paysage de l’esclavage en Inde. Dans le pays, la discrimination est presque une tradition, le système des castes légitime et perpétue les inégalités. L'emploi à moindre coût de personnes « inférieures », plus vulnérables socialement et économiquement, fait partie de l'organisation de la société, et du foyer.

    C’est la pauvreté mais aussi le système des castes qui permettent à l’esclavage moderne de prospérer en Inde. Les dalits (intouchables) et les Indiens de basses castes comme les personnes issues de communautés indigènes sont les plus vulnérables face à toutes ces formes d’exploitation et de violence. 




    L’Inde est classée quatrième dans l’Index de l’esclavage mondial derrière la Mauritanie, Haïti et le Pakistan et devant le Népal, la Moldavie, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Gambie et le Gabon. Point commun à tous ces pays, un PIB par tête et des indices de développement humains qui demeurent bas. 
    Soulignant les grandes disparités entre les différents États indiens, ce sont l’Uttar Pradesh et le Bihar où il existe de hauts niveaux de formes héréditaires de servitude pour dettes dans les zones rurales, et de trafic humain. 
    Que fait le gouvernement pour protéger ces populations prises dans un cercle infernal de vulnérabilité ? Le gouvernement indien est encore loin de protéger ses citoyens. Certains d'entre eux n'ont d'ailleurs pas de papiers d'identité, donc pas d'existence légale. La réponse apportée au problème de trafic humain se concentre presque exclusivement sur l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants, et les autres formes de ce trafic (…) sont à peine reconnues. Les leaders nationaux ont tendance à ne pas reconnaître la criminalité violente du travail forcé et y voit plutôt un vestige de la pauvreté. »
    L’Inde a ratifié des conventions sur l’esclavage, sur le travail forcé, sur le trafic humain mais les textes semblent rarement suivis de faits. Selon une loi de 1976, depuis 1975, le travail forcé est interdit. À cette date, les travailleurs liés à un « patron » par une dette ont été libérés de leurs obligations. Mais en 2013, des millions d’Indiens continuent de porter ce fardeau. La loi est rarement appliquée et les condamnations sont légères. Les relations entre les propriétaires, les trafiquants et les élus locaux sont souvent trop étroites pour que les victimes soient écoutées et que leurs droits soient respectés.
    En 2005, le ministère du développement rural a introduit le NREGA (Mahatma Gandhi National Rural Employment Guarantee Act), qui garantit 100 jours d’emploi salarié par an aux ménages ruraux qui effectuent des travaux manuels non qualifiés. « Une alternative pour ceux qui sont prisonniers du travail forcé », « le gouvernement national et les ONG travaillent dur pour le populariser ». Pour mobiliser les populations locales et parvenir à l’imposer aux chefs de village. « S’il était complètement appliqué, le NREGA serait un programme d’importance mondiale dans la lutte contre l’esclavage moderne ».
    Des amendements au code pénal datant d’avril 2013 criminalisent désormais toute forme de trafic humain. En revanche, les conventions sur les « pires formes du travail des enfants » et sur le travail domestique attendent toujours d’être adoptées par le gouvernement indien.






    Inde en tête, 36 millions d’esclaves dans le monde

    Inde: Les chiens errants deviennent bleus à cause de la pollution industrielle

     
    L'un des chiens bleus repérés dans les rues de Mumbai, en Inde.
     L'un des chiens bleus repérés dans les rues de Mumbai, en Inde
    Plusieurs chiens errants à Mumbai (Inde) ont la particularité d’être entièrement bleus. Ce mystérieux changement de couleur n’a hélas rien de magique : il serait dû à l’intense pollution industrielle de la rivière Kasardi.
    Les chiens errants s’y baignent, en quête de nourriture, et n’hésitent pas non plus à s’y abreuver.

    Résultat de recherche d'images pour "chiens bleus de l'inde"

    Des déchets industriels toxiques

    La rivière Kasardi est utilisée par les industriels pour y déverser leurs déchets, sans aucun contrôle. La région de Mumbai (anciennement Bombay) compte près de 1.000 industries, dont des laboratoires pharmaceutiques. 

    Résultat de recherche d'images pour "chiens bleus de l'inde"

    C’est le genre de phénomènes insolites que l’on ne retrouve nulle part ailleurs qu’en Inde. Sur des images tournées dans la région de Bombay, certains chiens possèdent un pelage d’une teinte inhabituelle : une teinte bleue cyan surprenante et qui n’a absolument rien de naturel.

    En cause : la pollution de la rivière Kasardi, un cours d’eau qui traverse une zone industrielle et dans laquelle sont déversés chaque jour métaux lourds, polluants et colorants.




    Les Saperas, une caste de charmeurs de serpents en Inde.

    En Inde, les Saperas charment des serpents depuis des siècles. Aujourd’hui, leur mode de vie est menacé.

    En Inde
    les Saperas sont chasseurs et charmeurs de serpents. Membres d’une très ancienne caste indienne, ils vivent à la périphérie des villes, pour la plupart dans l’Etat de l’Uttar Pradesh dans le nord du pays.  

    Ils forment communauté très sollicitée
     Ils forment une communauté très sollicitée car ils savent aussi guérir des morsures de serpents. Ils connaissent tous les secrets des venins et comment fabriquer des antidotes.  
    Il existe en Inde 270 espèces serpents
     Il existe en Inde 270 espèces de serpents, dont une soixantaine sont très dangereux pour l’homme. 8.000 Indiens décèdent chaque année suite à une morsure de serpent venimeux. Les habitants des villages reculés font toujours appel aux Saperas pour chasser les reptiles de leurs maisons et de leurs champs.

    Mais pourtant
     Mais pourtant, aujourd’hui, les Saperas suscitent des réactions mitigées parmi la population. Certains les admirent. Mais les défenseurs des animaux les accusent de maltraiter les reptiles, de coudre leur bouche, d’arracher leurs crochets ou encore de percer leurs glandes à venin. 

    Sous pression associations défense animaux
     Sous la pression des associations de défense des animaux, la Loi de protection de la vie sauvage a déclaré illégale, en 1991, l’activité des Saperas. Mais malgré cet interdit, 800.000 charmeurs de serpents continuent d’exercer leur activité.

    Les Saperas réfutent totalement accusations maltraitance.
     Les Saperas réfutent totalement les accusations de maltraitance. Pour eux, blesser un serpent serait comme maltraiter leurs dieux. La plupart sont hindouistes (une petite minorité s’est convertie à l’islam) et vénèrent Shiva, un dieu représenté avec un cobra royal autour du cou, ainsi que Shakti, la déesse serpent. 

    Ils réclament à l’Etat indien
     Ils réclament à l’Etat indien de supprimer cette loi de 1991 qui menace leur mode de vie ancestrale, transmis de génération en génération. 
    Si loi continue à être appliquée
    Si la loi continue à être appliquée, les Saperas demandent au gouvernement de leur octroyer une compensation financière car ils ne connaissent pas d’autres métiers. Et réclament également à l’Etat le droit de vendre le venin à des fins médicales.   
    Cette loi pose autre problème.
     Cette loi pose un autre problème. Depuis des années, ayant de plus en plus de difficultés à survivre, les Saperas pratiquent la contrebande et le braconnage. Ils mettent ainsi en péril des espèces de reptiles menacées.

    Mais cette activité ce mode vie
     Mais cette activité et ce mode de vie sont peut-être condamnés à disparaitre dans l’Inde moderne. Beaucoup de jeunes veulent suivre des études. Destinés à devenir charmeurs de serpents, certains d’entre eux préfèrent travailler sur les chantiers ou dans les usines. Des métiers qui rapportent plus d’argent pour faire vivre une famille.

    Inde: un pigeon soupçonné d'être un espion pakistanais placé en détention



    Accusé d'être un espion pakistanais, un pigeon a été placé en détention par la police indienne. L'animal a été trouvé transportant une lettre de menaces envers l'Inde, près de la frontière hautement militarisée avec le Pakistan.      Le volatile, portant un message en ourdou accroché à la patte, a été découvert par la police des frontières dans la ville de Pathankot, au Pendjab indien. C'est à ce même endroit que l'attaque d'une base militaire indienne, par des insurgés basés au Pakistan, avait fait sept morts en janvier dernier. La lettre était signée du groupe djihadiste Lashkar-e-Taiba, auteur des attentats de Bombay de 2009.  
    Un climat tendu entre l'Inde et le Pakistan  
    "Modi, (le Premier ministre indien, ndlr), nous ne sommes plus les mêmes personnes qu'en 1971. Maintenant chaque enfant est prêt à combattre l'Inde", pouvait-on lire sur le message, rapporte Rakesh Kumar. 1971 est la date de la dernière guerre ouverte entre l'Inde et le Pakistan, autour de la sécession du Pakistan oriental, devenu depuis lors le Bangladesh. L'oiseau restera en détention jusqu'à la fin de l'enquête. Par le passé, plusieurs de ses congénères se sont déjà retrouvés accusés d'espionnage pour le compte du Pakistan. Cet incident survient dans un contexte d'aggravation des tensions entre l'Inde et le Pakistan, tous deux en possession de l'arme nucléaire, autour de la région himalayenne disputée du Cachemire.

    Des médecins retirent 40 couteaux de l’estomac d’un homme


    Un homme a passé deux mois à avaler pas moins de 40 couteaux, avant qu’une équipe de médecins ne les retire de son estomac, en Inde. Même les médecins expérimentés, c’était terrifiant.
    Une opération délicate 
    La moindre erreur pouvait coûter la vie au patient. Les médecins qui ont procédé à l’opération se sont concertés pendant deux jours pour établir un diagnostic et s’accorder sur la technique à utiliser lors de l’intervention. 
    L’opération, qui a duré cinq heures, a été réalisée à Amritsar ces derniers jours, dans le nord du pays. Des couteaux pliables, pour certains ouverts et/ou en partie rouillé, ont été retirés de l’estomac du patient. 
    Accro au goût du métal ? 
    « Je ne sais pas pourquoi j’ai commencé à avaler des couteaux », a admis l’homme âgé de 42 ans « J’appréciais simplement le goût du métal et j’étais accro, comme les gens peuvent être accros à l’alcool ou à d’autres choses », a-t-il expliqué. 
    Le docteur Malhotra, quant à lui, a avancé l’hypothèse selon laquelle le patient souffre d’une maladie mentale rare. Le patient, à présent hors de danger, pourra rentrer chez lui après avoir vu des psychiatres. S’il souffrait à l’avenir d’un manque de fer, les médecins ont conseillé au patient de plutôt se tourner… vers les épinards.

    Inde : Les hommes chevaux de Calcutta

    Pour les rickshawalas de Calcutta, encore appelés les hommes chevaux, la mousson est une bénédiction. C’est un peu grâce à elle que le métier n’a pas disparu malgré plusieurs tentatives du gouvernement régional de mettre fin a une pratique jugée cruelle et d’un autre âge. Une mauvaise image pour l’Inde, surtout. La vie des rickshawalas n’est certes pas facile, mais pour beaucoup d’entre eux, c’est le seul moyen de subsister. Et les habitants y trouvent leur compte car pendant la saison des pluies il est parfois impossible de se déplacer en véhicule motorisé dans les rues de la capitale du Bengale Occidental. Ils avancent pieds nus , l’eau jusqu’au mollet, précédés du son de leur clochette qu’ils agitent pour se frayer un passage.  






























    L’Inde a voulu participer à la coupe du monde de football de 1950 sans chaussures.

    1950 FIFA World Cup Brazil, Brazil - Spain 6:1
    Lors de la célèbre coupe du monde disputée au brésil en 1950 et remportée par l’Uruguay, l’Inde fut invitée par la FIFA pour participer à cette quatrième coupe du monde. A l’époque, les footballeurs indiens jouaient sans chaussures, les pieds nus ! La FIFA a refusé que les joueurs participent sans chaussures, ces derniers faisant partie du jeu… L’inde finit par se retirer et ne participa finalement pas à cette coupe.

    Top 10 des plus vieilles villes du monde encore habitées.

    Les villes sont présentes depuis plus longtemps que l’on ne pense. Elles passent des décennies, des siècles et même des millénaires, alors que le climat change, les populations varient. Relativement peu de villes antiques ont réussi à survivre à l’épreuve du temps.

    ·         Damas, Syrie.
    La capitale actuelle de la Syrie a une longue histoire qui remonte à près de 12 000 ans. Damas a été la cible privilégiée de nombreux rois et conquérant. Cette ville a connu de nombreuses civilisations. Les Assyriens, Perses, Grecs, Séleucides, Romains et Arabes ont peuplé Damas, qui compte aujourd’hui 4 millions d’habitants dans son agglomération. Depuis 1979, la ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
     

    ·         Jéricho, Cisjordanie.
    On a retrouvé des pierres datant de près de 9 000 ans. Des fouilles archéologiques ont mis en évidence des traces d’habitations qui sont encore plus ancienne : 11 000 ans. Situé en Cisjordanie, actuellement, Jéricho est aussi la ville la plus basse du monde. Son altitude avoisine les – 240. Aujourd’hui, la commune compte environ 27 000 habitants.
     

    ·         Suse, Iran.
    Suse date de 8000 avant-J-C. La cité s’est fait connaître grâce aux civilisations élamites, persanes, ou encore grecques. C’est dans cette commune que le Code d’Hammourabi (une stèle babylonienne de 2,25 mètres de haut, datant d’environ 1750 av. J.-C.) a été découvert. Aujourd’hui, c’est la petite ville iranienne de Shush qui a pris le relais. Elle compte 60 000 habitants.
     
     
    ·         Plovdiv, Bulgarie.
    Plovdiv a eu beaucoup de noms. D’abord appelée Eumolpias, elle devinent Philippoupolis quand elle est conquise par Philippe II de Macédoine, en 342 avant J-C. Les siècles passent et Philippoupolis devient Trimontium, puis Philippoupolis, à nouveau. Après, elle se nommera Paldin, Filibe et enfin Plovdiv. Actuellement, la ville compte environ 580 000 habitants. La deuxième plus grande ville Bulgarie est habitée depuis près de 9 000 ans.
     
     
    ·         Jerusalem, Israël.
    « Au cours de son histoire, Jérusalem aurait été détruite deux fois, assiégée 23 fois, 52 fois attaqué et capturé et repris 44 fois. » C’est ce que disent les manuels d’histoire. Mais ces chiffres ne sont pas vérifiables. Dans cette ville qui compte aujourd’hui 747 600 habitants, des fragments de céramiques ont été retrouvés de la période Chalcolithique, soit en 3 500 av. J.C.
     

    ·         Tyr, Liban.
    Tyr était une véritable merveille dans le monde antique. La ville a réussi à déjouer tous les sièges jusqu’à Alexandre Le Grand. Dans la quatrième plus grande agglomération du Liban, on peut retrouver des signes d’habitations qui remontent à près de 6000 ans.
     
     
    ·         Athènes, Grèce.
    La capitale de la Grèce a été habitée depuis environ 3 400 ans. La ville à connu des hauts et des bas et n’a pas toujours eu l’importance qu’elle à retrouvé aujourd’hui. En effet, après son âge d’or et durant de nombreux siècles, elle perdu de son aura au point de devenir une ville parmi tant d’autres. Ce n’est qu’à partir du XIXème siècle, lorsqu’elle devient la capitale de la Grèce et ensuite grâce aux J-O, qu’elle retrouvera sa place au sommet de l’Olympe.
     

    ·         Lisbonne, Portugal.
    Depuis toujours, Lisbonne est un endroit militaire et commercial idéal grâce à son port. Les archéologues ont retrouvé des objets phéniciens datant de 1200 avant J-C. Comme pire année, on pourrait retenir celle de 1755, lorsque l’un des séismes les plus destructeurs, accompagné d’un tsunami massif et des feux de forêt, rasa une bonne partie de Lisbonne et tua des dizaines de milliers d’habitants.
     

    ·         Varanasi, Inde.
    Anciennement connu comme Bénarès, Varanasi est un centre religieux et culturel depuis au moins 3000 ans. Plus d’un million de pèlerins hindous des quatre coins du monde se rendent à Varanasi chaque année pour participer à des cérémonies et nager dans le fleuve sacré du Gange.
     
     
    ·         Rome, Italie.
    Les premiers habitants de Rome datent du VIIIe siècle avant J-C. Elle est surtout connue comme le centre de l’Empire romain, qui a dominé l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
               rome