1. Qu’est-ce que la couche d’ozone ?
L’ozone est un gaz (O3, formé de trois atomes d’oxygène). Il est à 90 % concentré dans la stratosphère, entre 20 et 40 kilomètres d’altitude. Cette « couche » d’ozone absorbe une grande partie des rayons ultraviolets du soleil, et surtout les rayons UV-B, qui sont les plus dangereux.
Il joue donc un rôle de filtre à UV, protégeant les organismes vivants de ces rayonnements qui altèrent l’ADN des cellules, accroissent chez l’homme les risques de cancer de la peau, l’occurrence des cataractes, affaiblissent son système immunitaire, et chez les végétaux, réduisent la photosynthèse et la croissance des plantes.
La formation de la couche d’ozone, liée à la création d’oxygène par les premiers organismes vivants, a aussi facilité le développement de la vie. Car, en protégeant la Terre des rayons ultraviolets nocifs, elle a permis à ces organismes de migrer des profondeurs de l’océan vers les continents.
2. Pourquoi y a-t-il un trou dans la couche d’ozone ?
De multiples substances libérées dans l’atmosphère favorisent la dissociation de l’ozone (O3) en dioxygène (02). Parmi elles figurent les chlorofluorocarbones, ou CFC, et les halons, présents dans les systèmes de climatisation, de réfrigération, les aérosols et dans certains processus industriels.
L’ozone est détruit par le chlore et le brome dérivés de leur décomposition, à condition qu’il y ait des températures très basses et de la lumière. C’est pourquoi le trou dans la couche d’ozone a lieu après l’hiver polaire (il y fait alors, dans la stratosphère au-dessus de l’Antarctique, environ - 80°C !), au moment où la lumière réapparaît à ces latitudes :
au-dessus de l’Antarctique, pendant le printemps austral (de septembre à décembre) ;
au-dessus du pôle Nord, de mars à juin, mais dans une bien moindre mesure.
3. Depuis quand se résorbe le trou de la couche d’ozone ?
Le trou de la couche d’ozone a diminué depuis 2000 de plus de 4 millions de kilomètres carrés, soit environ la moitié de la superficie des Etats-Unis. Les mesures ont été prises chaque année en septembre, moment de l’année où le trou varie le moins.
Globalement, le trou d’ozone paraît être sur la voie de la guérison. Une guérison complète de la couche d’ozone est prévue avant 2050.
4. Pourquoi se résorbe-t-il ?
Le trou dans la couche d’ozone a été découvert en 1985. Deux ans plus tard, en 1987, 196 pays signent le protocole de Montréal, le premier traité environnemental international, et celui qui a été le plus courroné de succès. Il prévoit l’interdiction progressive des gaz chlorés (CFC) et bromés (halons), toxiques pour l’ozone, dès 1996 dans les pays développés.
5. Y a-t-il un lien avec le changement climatique ?
Paradoxalement, le changement climatique en cours… contribue, dans une moindre mesure, à la réduction du trou de la couche d’ozone. Si les gaz à effet de serre réchauffent la basse atmosphère, ils refroidissent la stratosphère à très haute altitude, ce qui peut avoir un léger effet positif en ralentissant les réactions chimiques qui détruisent l’ozone. Autre effet, léger lui-aussi : en augmentant les mouvements de circulation atmosphérique, le changement climatique peut accélérer l’amélioration globale de la couche d’ozone, surtout aux moyennes latitude et au pôle nord.
Par ailleurs, un effet collatéral de l’interdiction des CFC, au pouvoir d’« effet de serre » très important, par le protocole de Montréal, aura été de contribuer significativement à la lutte contre le changement climatique. Toutefois, les CFC ont été remplacés par des produits de substitution, les HFC (hydrofluorocarbures), qui, s’ils sont bien moins nocifs pour la couche d’ozone, sont aussi de puissants gaz à effet de serre. De nouveaux substituts, moins nocifs pour le climat, sont actuellement à l’étude dans l’industrie chimique.
L’ozone est un gaz (O3, formé de trois atomes d’oxygène). Il est à 90 % concentré dans la stratosphère, entre 20 et 40 kilomètres d’altitude. Cette « couche » d’ozone absorbe une grande partie des rayons ultraviolets du soleil, et surtout les rayons UV-B, qui sont les plus dangereux.
La formation de la couche d’ozone, liée à la création d’oxygène par les premiers organismes vivants, a aussi facilité le développement de la vie. Car, en protégeant la Terre des rayons ultraviolets nocifs, elle a permis à ces organismes de migrer des profondeurs de l’océan vers les continents.
2. Pourquoi y a-t-il un trou dans la couche d’ozone ?
De multiples substances libérées dans l’atmosphère favorisent la dissociation de l’ozone (O3) en dioxygène (02). Parmi elles figurent les chlorofluorocarbones, ou CFC, et les halons, présents dans les systèmes de climatisation, de réfrigération, les aérosols et dans certains processus industriels.
au-dessus de l’Antarctique, pendant le printemps austral (de septembre à décembre) ;
au-dessus du pôle Nord, de mars à juin, mais dans une bien moindre mesure.
3. Depuis quand se résorbe le trou de la couche d’ozone ?
Le trou de la couche d’ozone a diminué depuis 2000 de plus de 4 millions de kilomètres carrés, soit environ la moitié de la superficie des Etats-Unis. Les mesures ont été prises chaque année en septembre, moment de l’année où le trou varie le moins.
Globalement, le trou d’ozone paraît être sur la voie de la guérison. Une guérison complète de la couche d’ozone est prévue avant 2050.
4. Pourquoi se résorbe-t-il ?
Le trou dans la couche d’ozone a été découvert en 1985. Deux ans plus tard, en 1987, 196 pays signent le protocole de Montréal, le premier traité environnemental international, et celui qui a été le plus courroné de succès. Il prévoit l’interdiction progressive des gaz chlorés (CFC) et bromés (halons), toxiques pour l’ozone, dès 1996 dans les pays développés.
5. Y a-t-il un lien avec le changement climatique ?
Paradoxalement, le changement climatique en cours… contribue, dans une moindre mesure, à la réduction du trou de la couche d’ozone. Si les gaz à effet de serre réchauffent la basse atmosphère, ils refroidissent la stratosphère à très haute altitude, ce qui peut avoir un léger effet positif en ralentissant les réactions chimiques qui détruisent l’ozone. Autre effet, léger lui-aussi : en augmentant les mouvements de circulation atmosphérique, le changement climatique peut accélérer l’amélioration globale de la couche d’ozone, surtout aux moyennes latitude et au pôle nord.
Par ailleurs, un effet collatéral de l’interdiction des CFC, au pouvoir d’« effet de serre » très important, par le protocole de Montréal, aura été de contribuer significativement à la lutte contre le changement climatique. Toutefois, les CFC ont été remplacés par des produits de substitution, les HFC (hydrofluorocarbures), qui, s’ils sont bien moins nocifs pour la couche d’ozone, sont aussi de puissants gaz à effet de serre. De nouveaux substituts, moins nocifs pour le climat, sont actuellement à l’étude dans l’industrie chimique.
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