Malgré leur apparence visqueuse et collante, les sangsues ont des vertus thérapeutiques reconnues depuis l’Antiquité.
Les sangsues sont utilisées depuis l’Antiquité pour leur fonction de succion. Le recours à cette méthode connaît un certain regain depuis quelques années, surtout en chirurgie plastique. A chaque extrémité de son corps, la sangsue possède de petits muscles qui lui permettent de s’étendre et de se rétrécir. Ses ventouses lui servent à se fixer. Elle est capable de rester à jeun pendant deux ans, si elle a ingurgité une quantité suffisante de nourriture.
A chaque bout de son corps elle a des ventouses pour l'aider dans ses mouvements. Certaines sangsues savent nager.
Elle emmagasine une grande quantité de sang dans son intestin. Le sang qui est sa nourriture principale est nécessaire à son régime alimentaire. D'autres mangent des vers et des insectes.
La sangsue s'agrippe et tout en suçant le sang, elle injecte sa salive dans le sang de sa proie. La sangsue est une aide précieuse en médecine. Autrefois on s'en servait pour faire des saignées. Mais on s'est rendu compte avec les années que sa salive contenait des anticoagulants et des anti-inflammatoires. Sa salive est donc utilisée en médecine dans différents domaines, surtout celui des greffes pour combattre l'infection.
La sangsue s'accroche à sa proie, fait une petite morsure et sa salive qui empêche la coagulation lui permet de boire le sang plus longtemps et de se gaver. Elle est souvent bien accrochée à sa proie et difficile à enlever. Pour enlever une sangsue qui s'est attachée à votre jambe, vous l'aspergez d'eau salée pour lui faire lâcher prise. Elle devrait être remise à l'eau car elles sont en voie d'extinction.
Malgré son utilité médicinale, la sangsue est en voie de disparition alors qu'elle rend de grands services à l'humanité.
Depuis quelques années, les chercheurs ont découvert qu’une espèce de sangsue, Hirudo medicinalis, pouvait offrir certains bienfaits à travers sa salive. Cette dernière est depuis employée dans certains composés médicinaux.
En effet, cette salive renferme de l’hirudine et de la caline, ces deux éléments disposent de la capacité de fluidifier le sang et d’empêcher le groupement des plaquettes. On retrouve également de la destabilase, cette dernière dissout la fibrine qui compose les caillots de sang. Cette matière se montre excellente pour lutter contre la thrombose (formation d’un caillot de sang au sein d’une veine, entravant la circulation sanguine) mais elle peut aussi dissoudre un caillot déjà formé.
L’hirudothérapie est le nom donné au traitement par les sangsues. Elle est utilisée dans plusieurs pays pour lutter contre les varices, les tendinites, les arthroses, les furoncles et même les attaques cérébrales.
Nombreux chercheurs ont mis à jour l’efficacité des sangsues pour soulager certaines douleurs chroniques dues à l’arthrose. Des tests ont été effectués sur et ont permis de prouver que la douleur due à l’arthrose disparait au bout de trois jours. Après l’arrêt du traitement, l’effet perdure pendant environ quatre semaines.
Cela est possible grâce aux composants analgésiques et anesthésiques de la salive de l’animal. Ils agissent plus rapidement que les médicaments. Cette salive est utilisée dans la médecine française depuis longtemps pour traiter les hémorroïdes, la phlébite, l’hypertension et la goutte.
Par ailleurs, les sangsues ont un rôle anti-inflammatoire et aident à la régénération des tissus. Elles sont également utiles en chirurgie plastique en cas de mauvais retour de sang. Vivant dans les eaux claires, elles sont victimes de la pollution, et par conséquent, en voie de disparition. En Europe occidentale, elles sont presque une espèce protégée.
Comme toute action thérapeutique, il existe des contre-indications. Les cas suivants ne peuvent être traités en hirudothérapie :
-Déficience de la coagulation
-Forte anémie
-Allergie à la salive de la sangsue
-Dialyse
-Oedème si d’origine rénale
Elle découvre une sangsue dans son nez après des vacances en Asie du Sud-Est.
Revenue d'un voyage en Asie du Sud-Est, une jeune Ecossaise a ramené un drôle de souvenir. Daniela Liverani a découvert qu'une sangsue, grosse comme un pouce et longue de près de 8 cm, vivait dans sa narine depuis un mois.
L'étudiante saignait du nez pendant la fin de son voyage, ce qu'elle avait attribué à une chute à moto. Elle pensait donc que la forme noire qui dépassait de sa narine à son retour n'était que du sang coagulé, même si elle remontait dans son nez quand la jeune femme essayait de l'attraper.
"Je la sentais s'agripper à l'intérieur de ma narine"
"Quand j'étais dans ma douche, il descendait jusqu'à ma lèvre inférieure", témoigne-t-elle dans le quotidien britannique Daily Mail (en anglais). Observant de plus près cette forme étrange dans son miroir, elle remarque des nervures. "C'est à ce moment que j'ai réalisé que c'était un animal."
La sangsue a pu entrer dans l'organisme de la jeune femme alors qu'elle buvait de l'eau ou à l'occasion d'une baignade, avant de grossir en se nourrissant de son sang. Les urgences ont fini par réussir à extraire le parasite du nez de l'étudiante, qui raconte cette dernière intervention traumatisante : "A chaque fois que le docteur l'attrapait, je sentais la sangsue s'agripper à l'intérieur de ma narine."
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