Riyad mise sur l’immense site antique d’Al-Ula pour ouvrir le pays au tourisme haut de gamme. Un enjeu politique majeur pour le prince héritier Mohammed Ben Salman.
Dans le nord-ouest de la péninsule arabique, en plein désert, à mille kilomètres des tours de Riyad, les Saoudiens investissent dans un nouveau filon. Sa valeur ne se mesure pas en barils de pétrole mais en regards éblouis et en silences béats. L’endroit s’appelle Al-Ula, et c’est une mine d’or : un territoire grand comme la Belgique et quasiment vierge, jalonné de tombeaux antiques taillés dans la roche, de graffitis plurimillénaires, de palmeraies verdoyantes et de concrétions aux formes spectaculaires.
Sur le site d’Al-Ula, en Arabie saoudite, on trouve d’impressionnants tombeaux creusés à même la roche. Ils ont été édifiés il y a plus de deux mille ans par les Nabatéens. Cette civilisation préislamique est aussi à l’origine des fameuses ruines de Petra, en Jordanie, qui sont visitées par des touristes du monde entier. La monarchie, dont l’économie est dépendante du pétrole, souhaite développer le tourisme pour diversifier ses activités. L’Arabie saoudite a noué un partenariat avec la France pour valoriser le site. Il a été signé lors de la visite du prince Mohammed Ben Salman, mardi 10 avril 2018. Le projet comprend notamment un musée sur la civilisation Nabatéenne. Ce chantier est estimé entre 50 milliards et 100 milliards d’euros, dont une partie va être récupérée par l’Etat français. Cependant, la rigueur religieuse pourrait freiner le tourisme de masse. Pour préparer le développement du site, l’Arabie saoudite va commencer par émettre pour la première fois des visas touristiques. Le pouvoir vise 30 millions de visiteurs annuels d’ici à 2030.
Dans le nord-ouest de la péninsule arabique, en plein désert, à mille kilomètres des tours de Riyad, les Saoudiens investissent dans un nouveau filon. Sa valeur ne se mesure pas en barils de pétrole mais en regards éblouis et en silences béats. L’endroit s’appelle Al-Ula, et c’est une mine d’or : un territoire grand comme la Belgique et quasiment vierge, jalonné de tombeaux antiques taillés dans la roche, de graffitis plurimillénaires, de palmeraies verdoyantes et de concrétions aux formes spectaculaires.
Sur le site d’Al-Ula, en Arabie saoudite, on trouve d’impressionnants tombeaux creusés à même la roche. Ils ont été édifiés il y a plus de deux mille ans par les Nabatéens. Cette civilisation préislamique est aussi à l’origine des fameuses ruines de Petra, en Jordanie, qui sont visitées par des touristes du monde entier. La monarchie, dont l’économie est dépendante du pétrole, souhaite développer le tourisme pour diversifier ses activités. L’Arabie saoudite a noué un partenariat avec la France pour valoriser le site. Il a été signé lors de la visite du prince Mohammed Ben Salman, mardi 10 avril 2018. Le projet comprend notamment un musée sur la civilisation Nabatéenne. Ce chantier est estimé entre 50 milliards et 100 milliards d’euros, dont une partie va être récupérée par l’Etat français. Cependant, la rigueur religieuse pourrait freiner le tourisme de masse. Pour préparer le développement du site, l’Arabie saoudite va commencer par émettre pour la première fois des visas touristiques. Le pouvoir vise 30 millions de visiteurs annuels d’ici à 2030.
En d'autres termes, ce trésor jailli des sables, jumeau de la célèbre nécropole nabatéenne de Pétra, dans le sud de la Jordanie, devrait bientôt briller sur la carte du tourisme mondial.
Avec l’aide de la France, le royaume a entrepris de le transformer en une destination de voyage haut de gamme, mêlant villégiatures de luxe, découverte de l’Arabie préislamique et expéditions au grand air.
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