Les Bensouda, Benjelloun, Bennouna, Bennis, Guessous, Benkirane et autres grandes familles marocaines naviguent dans toutes les sphères dirigeantes du pays, Alors qui sont-elles ? Et d’où viennent-elles ? Le magazine Telquel a mené son enquête et voilà ce qui en ressort :
Pour savoir d’où viennent les grandes familles marocaines, il faut remonter à l’ascendance et à leurs histoires, en effet, il existe trois ensembles qui caractérisent l’élite marocaine : les Oulémas, les chorfas et les commerçants, chacune de ces catégories a des avantages qui lui permettent de se distinguer des autres classes sociales, par exemple, les Chorfas sont les descendants du prophète Mohammed , et représentent la noblesse musulmane, ils possèdent également la « Baraka », domaine de la foi pure.
Les oulémas représentent les pouvoirs de la science religieuse et de la science profane, quant-aux commerçants, ils représentent l’aristocratie marchande du Maroc et le pouvoir de l’argent.
En 1873, les Bennis ont suscité le soulèvement des tanneurs contre la taxe imposée au marché des peaux, les Benslimane, les Benchekroun et les Bennani étaient chargées de l’exploitation des domaines fonciers et de la gestion du Trésor public.
Les Benkirane, Les Berrada, Chraibi et Guessous occupaient des postes importants dans la finance, la diplomatie, l’administration fiscale et le négoce.
Les Bensouda et les Guennoun se sont fait un nom grâce à leur ancêtre Mohamed El Madani Guennoun, un homme très influent qui avait rénové l’enseignement islamique en 1883.
Pour ce qui est des Chorfas, qui sont les Alaouites (rattachés à la dynastie régnante), les Idrissides, les SKalli, les Irakis et autres, ils bénéficiaient de concessions foncières et étaient exonérés d’impôts.
Les trois classes (marchands, oulémas, et chorfas) possédaient près de 40 000 hectares de terres, et après l’indépendance ils ont confirmées leur prédominance, en prenant 50 000 hectares de terres de colonisation.
Ces classes veillent à leur système de reproduction sociale, il est très rare qu’un membre de la famille se marie avec une personne issue de la classe populaire, et ce, afin de préserver la pureté du sang.
La seule chance pour qu’un fils du peuple gravit les échelons de la société est de naître la même année qu’un prince héritier, afin d’intégrer le lieu de formation des futures élites, le fameux collège royal.
En effet, cette institution a permis à plusieurs personnalités issues de la classe populaire de prendre les commandes des entités publiques, à l’exemple de Ali El Himma, Yassine Mansouri et autres…
Cartographie des liens de parenté :
Pour savoir d’où viennent les grandes familles marocaines, il faut remonter à l’ascendance et à leurs histoires, en effet, il existe trois ensembles qui caractérisent l’élite marocaine : les Oulémas, les chorfas et les commerçants, chacune de ces catégories a des avantages qui lui permettent de se distinguer des autres classes sociales, par exemple, les Chorfas sont les descendants du prophète Mohammed , et représentent la noblesse musulmane, ils possèdent également la « Baraka », domaine de la foi pure.
Les oulémas représentent les pouvoirs de la science religieuse et de la science profane, quant-aux commerçants, ils représentent l’aristocratie marchande du Maroc et le pouvoir de l’argent.
Ces élites marocaines existent depuis des lustres, bien avant le début du protectorat, en 1873, le sultan Moulay Hassan avait fait appel à leurs services pour améliorer la gestion du pays, et depuis ce temps là, les grandes dynasties se sont enracinées et ont pris la mainmise sur les institutions étatiques.
Des noms que tous les Marocains connaissent comme les Fassis, les Bensouda, les Benjelloun, les Bennouna ont tous une histoire à raconter.En 1873, les Bennis ont suscité le soulèvement des tanneurs contre la taxe imposée au marché des peaux, les Benslimane, les Benchekroun et les Bennani étaient chargées de l’exploitation des domaines fonciers et de la gestion du Trésor public.
Les Benkirane, Les Berrada, Chraibi et Guessous occupaient des postes importants dans la finance, la diplomatie, l’administration fiscale et le négoce.
Les Bensouda et les Guennoun se sont fait un nom grâce à leur ancêtre Mohamed El Madani Guennoun, un homme très influent qui avait rénové l’enseignement islamique en 1883.
Pour ce qui est des Chorfas, qui sont les Alaouites (rattachés à la dynastie régnante), les Idrissides, les SKalli, les Irakis et autres, ils bénéficiaient de concessions foncières et étaient exonérés d’impôts.
Les trois classes (marchands, oulémas, et chorfas) possédaient près de 40 000 hectares de terres, et après l’indépendance ils ont confirmées leur prédominance, en prenant 50 000 hectares de terres de colonisation.
Ces classes veillent à leur système de reproduction sociale, il est très rare qu’un membre de la famille se marie avec une personne issue de la classe populaire, et ce, afin de préserver la pureté du sang.
La seule chance pour qu’un fils du peuple gravit les échelons de la société est de naître la même année qu’un prince héritier, afin d’intégrer le lieu de formation des futures élites, le fameux collège royal.
En effet, cette institution a permis à plusieurs personnalités issues de la classe populaire de prendre les commandes des entités publiques, à l’exemple de Ali El Himma, Yassine Mansouri et autres…
Cartographie des liens de parenté :
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