Dans un discours prononcé ce mardi sur le thème de la Défense, Nicolas Sarkozy, chef du parti Les Républicains, déplore une déstabilisation "quasi-complète" de tout le sud de la Méditerranée, mis à part le Maroc «où nous pouvons nous appuyer sur un grand roi».
La France doit s’appuyer sur le Maroc, et seulement sur le Maroc, «où nous avons un grand roi». Le propos est, ici, de Nicolas Sarkozy, chef du parti les Républicains, principale formation d’opposition en France. Dans un discours prononcé ce mardi 10 mai sur le thème de la Défense, l’ex-président de la république de France s'inquiète d'«une déstabilisation quasi-complète de tout le sud de la Méditerranée».
Vous avez bien lu: «une déstabilisation quasi-complète». En effet, le Maroc fait figure d'exception et reste le seul îlot de paix et de stabilité à l’échelle de tout le Maghreb et tout le Machrek. «Aux portes de l’Europe, nous avons une déstabilisation quasi-complète de tout le sud de la Méditerranée, mis à part le Maroc où nous devons nous appuyer sur un grand Roi- et souhaitons-lui longue vie», a dit le chef du parti les Républicains (ex-UMP, droite).
Evoquant l’Algérie, Nicolas Sarkozy n’a pas fait dans la dentelle. «J’opposerai un démenti formel à tous ceux qui viendraient me dire qu’il n’y a pas de question qui se pose (en Algérie), surtout avec l’effondrement des prix des matières premières et la dépendance de ce grand pays aux énergies fossiles», a-t-il martelé, en enfonçant le clou : «Je ne dirai rien de nos amis algériens parce que je sais que le sujet est sensible, mais c’est un sujet».
La Tunisie, elle, ne sort pas du lot. «Cette Tunisie qui est si proche de nous (780 km de distance entre Tunis et Nice) est dans une situation qui devrait nécessiter un effort sans précédent de notre part. Parce que la sécurité de la Tunisie, c’est la sécurité en France», a estimé Nicolas Sarkozy.
Pour précision, ce n'est pas la première fois que Nicolas Sarkozy encense le royaume et le souverain Mohammed VI, a contrario d'Alger qu'il a souvent -et à juste titre- épinglée pour son système de sécurité et de gouvernance défaillant. La sortie du numéro 1 du parti les Républicains ne manquera d'ailleurs pas de faire beaucoup jaser chez le voisin de l'est.
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