La population mélanésienne vit dans une région au nord de l'Australie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Et l'analyse de leur ADN a réservé de belles surprises à la communauté scientifique, révélant des traces génétiques d’une espèce d’hominidé non identifiée à ce jour. Des généticiens de l'université du Texas ont récemment annoncé leur découverte de traces singulières dans l'ADN des Mélanésiens actuels. Selon les chercheurs, cette population peuplant une partie des îles du Pacifique Sud, au nord-est de l’Australie, possède dans son génome du matériel relatif à une espèce d’hominidé non identifiée et désormais éteinte. Ces résultats ont fait l’objet d’une présentation lors du Congrès annuel de la Société américaine de génétique humaine. Pour en arriver à de tels résultats, les chercheurs ont analysé scrupuleusement l’ADN de ces habitants de Vanuatu, des Îles Salomon, des Fidji et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Quantifier la proportion d’ADN de Neandertal et Denisova
L’objectif de l’étude était celui de quantifier dans ce matériel génétique la proportion de traces laissées au cours de l’évolution par deux hominidés, Neandertal et Denisova, dont l’extinction remonte à au moins 30.000 ans. Si le premier est bien connu des paléontologues grâce aux nombreux fossiles retrouvés en Europe et Asie, on ne peut en dire de même du second. Son existence n'est connue que par l’intermédiaire d’une phalange et de quelques dents retrouvées en Sibérie. Par chance, les restes recelaient encore un peu d’ADN de Denisova que les scientifiques ont pu récupérer et analyser. Les humains actuels que nous sommes conservent encore au sein de leur propre ADN un certain pourcentage de traces génétiques remontant à ces hominidés. Pour les Européens et les Asiatiques, le taux "néandertalien" s’élève par exemple entre 1,5 et 4%. Chez les Mélanésiens cette proportion est supérieure à 2,74 %.
Les traces d’une troisième espèce inconnue ?
Quant à la quantité de gènes de Denisova, cette population est la seule étudiée à présenter un taux significatif. Des études antérieures ont montré que celui-ci s’élevait entre 1,9 et 3,4%. Toutefois, les nouveaux résultats indiquent une proportion bien en-dessous, estimée à 1,1%. Cet écart pourrait s’expliquer par la présence de traces d’un troisième ancêtre, pour le moment inconnu. Les chercheurs supposent qu’il s’agit là d’un groupe d’hominidés appartenant probablement au même groupe qui rassemble Neandertal et Denisova. "L'histoire de l'humanité est beaucoup plus compliquée que nous ne le pensions", a relevé pour Science News Ryan Bohlender, membre de l’équipe de recherche. La théorie du chercheur et de ses collègue est actuellement en attente d'examen par les pairs. De plus amples études sur les hominidés seront nécessaires pour confirmer cette découverte.
Quantifier la proportion d’ADN de Neandertal et Denisova
L’objectif de l’étude était celui de quantifier dans ce matériel génétique la proportion de traces laissées au cours de l’évolution par deux hominidés, Neandertal et Denisova, dont l’extinction remonte à au moins 30.000 ans. Si le premier est bien connu des paléontologues grâce aux nombreux fossiles retrouvés en Europe et Asie, on ne peut en dire de même du second. Son existence n'est connue que par l’intermédiaire d’une phalange et de quelques dents retrouvées en Sibérie. Par chance, les restes recelaient encore un peu d’ADN de Denisova que les scientifiques ont pu récupérer et analyser. Les humains actuels que nous sommes conservent encore au sein de leur propre ADN un certain pourcentage de traces génétiques remontant à ces hominidés. Pour les Européens et les Asiatiques, le taux "néandertalien" s’élève par exemple entre 1,5 et 4%. Chez les Mélanésiens cette proportion est supérieure à 2,74 %.
Les traces d’une troisième espèce inconnue ?
Quant à la quantité de gènes de Denisova, cette population est la seule étudiée à présenter un taux significatif. Des études antérieures ont montré que celui-ci s’élevait entre 1,9 et 3,4%. Toutefois, les nouveaux résultats indiquent une proportion bien en-dessous, estimée à 1,1%. Cet écart pourrait s’expliquer par la présence de traces d’un troisième ancêtre, pour le moment inconnu. Les chercheurs supposent qu’il s’agit là d’un groupe d’hominidés appartenant probablement au même groupe qui rassemble Neandertal et Denisova. "L'histoire de l'humanité est beaucoup plus compliquée que nous ne le pensions", a relevé pour Science News Ryan Bohlender, membre de l’équipe de recherche. La théorie du chercheur et de ses collègue est actuellement en attente d'examen par les pairs. De plus amples études sur les hominidés seront nécessaires pour confirmer cette découverte.