Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
Un immense iceberg est coincé devant un petit village canadien
Le
somptueux ballet de blocs de glace géants dérivant depuis le Groënland
semble s’être figé dans la petite ville de Ferryland, au Canada. Depuis
une semaine, un iceberg de 46 mètres de haut est coincé à quelques
kilomètres des côtes de Terre-Neuve-et-Labrador.
En avril 1912, c’est dans cette zone, que le Titanic
a coulé. Plus de 105 ans après, sur la côte Est de
Terre-Neuve-et-Labrador, le spectacle des icebergs qui dérivent,
détachés des glaces du Groënland, est toujours aussi impressionnant. Et
il attire des curieux. Surtout à Ferryland, une ville d’un peu plus de
500 habitants devant laquelle un énorme bloc de glace semble bloqué
depuis une semaine.
Le gros glaçon mesure 46 mètres de haut, soit
la hauteur de la statue de la Liberté sans sa base. Personne n'a jamais vu d’aussi gros dans la région. L’iceberg,
coincé en eaux peu profondes, pourrait rester immobile pendant
plusieurs jours, prévient l’édile. En attendant, il fait le bonheur des
habitants du coin qui ont pris des photos sous tous les angles.
Des
centaines de curieux affluent à Ferryland pour photographier l’énorme
iceberg coincé depuis une semaine.
Le
maire de la ville a précisé que l’iceberg resterait sans doute coincé
plusieurs jours dans ces eaux peu profondes.
Plus
de 450 icebergs ont été observés dans la région, beaucoup plus
qu’habituellement.
Le phénomène est connu dans la région,
appelée « Iceberg Alley » (le couloir des icebergs, en français). Plus
de 450 d’entre eux ont été observés autour de la province. Le réchauffement climatique, associé à de très
forts vents depuis la fin du mois de mars, pousse ces énormes masses de
glace de l’Atlantique Nord vers le sud.
Un phénomène inhabituel si tôt dans l'année.
Le
spécimen coincé devant Ferryland et les centaines d’autres tout autour
sont inhabituels aussi tôt dans l’année. Habituellement, on ne compte
que 80 icebergs dérivant dans la zone à cette période. La saison
commence au printemps et court jusqu’au début de l’été. La meilleure
période pour les observer se situe entre la fin mai et début juin.
Si les photographes sont ravis, les pêcheurs le sont beaucoup moins.
Les
icebergs dérivent sur des routes maritimes fréquentées par les cargos
et les navires de pêche. L’arrivée précoce des blocs de glace force les
bateaux à faire de longs et coûteux détours, parfois jusqu’à 650 km
supplémentaires. Cela rend tout plus cher. Nous consommons plus de
carburant, prenons plus de temps et cela a un impact sur les
équipements. C’est vraiment inhabituel. Les garde-côtes
canadiens sont donc à l’affût. La Patrouille internationale des glaces
de la garde côtière américaine surveille les icebergs de l’Atlantique
Nord. Créée après le naufrage du Titanic, elle mène des vols de reconnaissance et produit des cartes de navigation. Jusqu’à
maintenant, elle a toujours évité les heurts entre les icebergs et un
navire suivant ses préconisations. Mais le nombre de blocs de glace à la
dérive inquiète.