Pour améliorer
l’état de santé de la population, il faut agir sur l’alimentation. « Que l’alimentation soit ta première
médecine », disait Hippocrate.
Les derniers recommandations de
l'alimentation qui datent de 2002 : au moins cinq fruits et légumes par
jour, limiter la consommation de sel.
Ces nouveaux repères visent à
couvrir les besoins nutritionnels, en prévenant les risques de maladies
chroniques liés à certains aliments, tout en limitant l’exposition aux
contaminants chimiques présents dans l’alimentation (pesticides)
Il faut insister sur le rôle des
facteurs nutritionnels (incluant l’activité physique) dans le déterminisme des
maladies chroniques, le diabète, l’obésité, le cancer, les maladies
cardio-vasculaires…
Réduire la consommation de viande et de
charcuterie :
Ce n’est pas une surprise : il est recommandé de
manger moins de viande et de « réduire considérablement » les charcuteries. On
préconise pas plus de 70
grammes par jour pour la viande (hors volaille), soit
500 g/semaine, et 25 g/jour pour la charcuterie.
Le risque de maladie chronique progresse de 10 % à 20 % pour chaque augmentation d’apport quotidien de 100 grammes de viande (hors volaille) et même de 50 % pour une augmentation de 50 g/jour de viandes transformées, dont la charcuterie.Par ailleurs, concernant les poissons, l’agence conseille d’en manger deux fois par semaine dont un gras.
Le risque de maladie chronique progresse de 10 % à 20 % pour chaque augmentation d’apport quotidien de 100 grammes de viande (hors volaille) et même de 50 % pour une augmentation de 50 g/jour de viandes transformées, dont la charcuterie.Par ailleurs, concernant les poissons, l’agence conseille d’en manger deux fois par semaine dont un gras.
Pas plus d’un verre par jour de boisson sucrée :
Si l’on sait qu’une forte consommation de sucre a
des effets néfastes sur la santé, « la maîtrise de la consommation des aliments
vecteurs de sucres ajoutés, s’agissant en particulier des boissons, apparaît
cruciale. D'où la la nécessité de réduire la consommation de sucres simples et
cachés, dans le ketchup, les plats préparés… et les boissons. Rien de tel que
l’eau. Les faits sont là : Chaque verre de boisson sucrée (soda, jus de fruits,
nectar…) supplémentaire par jour est associé à une prise de poids de 200 grammes par an.
La consommation d’un verre par jour est associée à une augmentation du risque de diabète de type 2 et de maladie cardio-vasculaire de 20 % par rapport à une consommation nulle, ou exceptionnelle (environ une fois par mois). Auparavant classés dans la catégorie des fruits, les jus de fruits industriels entrent désormais dans les boissons sucrées. C’est maximum un verre par jour. Ce peut être moins.
La consommation d’un verre par jour est associée à une augmentation du risque de diabète de type 2 et de maladie cardio-vasculaire de 20 % par rapport à une consommation nulle, ou exceptionnelle (environ une fois par mois). Auparavant classés dans la catégorie des fruits, les jus de fruits industriels entrent désormais dans les boissons sucrées. C’est maximum un verre par jour. Ce peut être moins.
Plus de fibres :
On ne consomme pas suffisamment de fruits et
surtout pas assez de légumes. On est loin des fameux cinq fruits et légumes par
jour , un message pourtant connu du grand public. Les effets positifs sur la
santé sont prouvés : ils apportent fibres, vitamines et minéraux. En manger
diminue le risque de maladie cardio-vasculaire avec un niveau de preuve
convaincant . C’est crucial. On préconise de consommer une plus grande variété
de légumes et – nouveauté – des légumineuses (lentilles ou pois chiches…)
plusieurs fois par semaine. Cela permet d’apporter des fibres, des protéines,
et des vitamines et minéraux d’intérêt. Elles sont trop peu présentes dans nos
assiettes.
La consommation de fibres est nettement en deçà des recommandations, la moitié des 25 à 30 grammes nécessaires par jour.C’est un véritable enjeu de santé publique. On encourage aussi de consommer les produits céréaliers les moins raffinés possible (farine, pain, riz, pâtes… semi-complets ou complets), en raison là encore de l’apport en fibres,
connues pour réduire le risque de certaines maladies.
La consommation de fibres est nettement en deçà des recommandations, la moitié des 25 à 30 grammes nécessaires par jour.C’est un véritable enjeu de santé publique. On encourage aussi de consommer les produits céréaliers les moins raffinés possible (farine, pain, riz, pâtes… semi-complets ou complets), en raison là encore de l’apport en fibres,
connues pour réduire le risque de certaines maladies.
Matières grasses et sel
Quant aux matières grasses, pour couvrir les
besoins en acides gras oméga 3 alpha-linolénique, il faut privilégier les
huiles de colza et de noix, peu connues. En revanche, aucune préconisation
claire n’émerge sur les produits laitiers. Le message actuel de trois produits
par jour pourrait ne pas changer. Il est en effet difficile à étudier au regard
de la diversité des aliments. Il est évidemment préférable de limiter les plus
riches en sel.