On a déjà entendu parler du burn-out, qui est une forme de dépression liée au monde du travail, qui arrive à cause d’une activité trop intense ou trop stressante, du « bore-out », liée à l’ennui, et désormais on devra compter avec le brown-out. Il s’agirait du mal du siècle. Alors qu’est ce que c’est ?
Quand le travail perd tout son sens
Brown-out signifie en français « baisse de courant ». Un employé qui souffre de brown-out (puisqu’il s’agit bien d’une dépression liée au monde du travail) ressent un manque de motivation très fort puisqu’il ne comprend pas, ou plus son travail. Il peut s’agir d’une prise de conscience quant à l’inutilité de ses tâches, l’absurdité de son poste, la complexité de son travail qui le dépasse. Il peut s’agir d’un poste à responsabilité qui va à l’encontre des valeurs de la personne. Mettre la pression aux échelons inférieurs et toucher une prime, produire sans se préoccuper des réalités écologiques, « faire du chiffre » sans voir un réel aboutissement… Les personnes souffrant de brown-out voient leur motivation baisser graduellement jusqu’à un point de non retour.
Quelles conséquences ?
Il s’agirait donc du mal du siècle, tout comme le burn-out et le bore-out, le monde du travail cherche à essorer les individus dans une quête de chiffre et de résultats pas toujours perceptibles, pour n’en faire que l’ombre d’eux même. Le travail crée donc bien de nouvelles pathologies qui viendront alimenter les industries pharmaceutiques et remplir les cabinets de psys… Il existe tout de même quelques bonnes actions, comme le cabinet Switch, créé par une ancienne victime du brown-out, qui vient en aide aux employés… en quête de repères.