Le couple avait planté sa tente dans une forêt non loin de Nogaro.
C’est un conte de Noël qu’a vécu Sébastien pour lequel les années de galère semblent bien terminées. Au début de l’hiver, cet homme âgé de 38 ans vivait dans une grande précarité, avec sa compagne Daisy, 37 ans. Le couple avait planté la tente dans une forêt sur la commune de Nogaro : abri dérisoire dans lequel le froid et l’humidité venaient les assaillir chaque nuit. L’hiver s’annonçait long.
Une bienfaitrice, une Gersoise, émue par leur histoire, n'a jamais rencontré Sébastien. Elle souhaite rester dans l’anonymat pour éviter des lauriers dont elle n’a pas besoin. Son seul objectif : pouvoir donner une chance à quelqu’un afin qu’il puisse s’en sortir.
Cette main tendue, Sébastien l’a saisie. Sa bienfaitrice lui a trouvé un emploi, dans une jardinerie bio de Cahuzac-sur-Adour, près de Riscle et s’est mise en quête d’un logement pour lui.
Pour Sébastien, 2018 marque donc le départ d’une nouvelle vie. Il a commencé à travailler le 3 janvier. Sa bienfaitrice lui a trouvé un appartement, au village de Cahuzac, qu’il occupera dès que tous les documents seront réunis pour finaliser son dossier. Pour le moment, l’ancien SDF loge seul dans un local à Riscle, dans lequel il «se sent bien». La mairie l’autorise à y rester, le temps d’aménager à Cahuzac.
Il cherche un vélo ou une mobylette
Mais, comme d’autres salariés, Sébastien est confronté à la question du mode de locomotion. Il prend le bus le matin pour se rendre à la jardinerie, par contre, faute de véhicule personnel, il doit attendre le bus près de 2 heures le soir pour rentrer chez lui. Il est donc obligé de faire 6 km à pied sur une route assez dangereuse. «Si je pouvais trouver un vélo ou une mobylette, ça me simplifierait les choses», reconnaît-il.
Mais, ce détail mis à part, sa nouvelle situation lui procure beaucoup de satisfaction. «Je dors mieux et je suis heureux de me lever le matin pour aller travailler », confie-t-il. Chez son employeur, il trouve une bonne ambiance et ses nouveaux collègues l’ont bien accueilli. Certains d’entre eux étaient d’ailleurs dans la même situation que lui mais, dit-il, «ils ont repris désormais goût à la vie».
Pour Sébastien, faire la manche devant les supermarchés de Nogaro, c’est bien fini. Quant à Daisy, elle a quitté elle aussi la forêt de Nogaro pour revenir dans sa famille, loin du Gers.
Cette main tendue, Sébastien l’a saisie. Sa bienfaitrice lui a trouvé un emploi, dans une jardinerie bio de Cahuzac-sur-Adour, près de Riscle et s’est mise en quête d’un logement pour lui.
Pour Sébastien, 2018 marque donc le départ d’une nouvelle vie. Il a commencé à travailler le 3 janvier. Sa bienfaitrice lui a trouvé un appartement, au village de Cahuzac, qu’il occupera dès que tous les documents seront réunis pour finaliser son dossier. Pour le moment, l’ancien SDF loge seul dans un local à Riscle, dans lequel il «se sent bien». La mairie l’autorise à y rester, le temps d’aménager à Cahuzac.
Il cherche un vélo ou une mobylette
Mais, comme d’autres salariés, Sébastien est confronté à la question du mode de locomotion. Il prend le bus le matin pour se rendre à la jardinerie, par contre, faute de véhicule personnel, il doit attendre le bus près de 2 heures le soir pour rentrer chez lui. Il est donc obligé de faire 6 km à pied sur une route assez dangereuse. «Si je pouvais trouver un vélo ou une mobylette, ça me simplifierait les choses», reconnaît-il.Mais, ce détail mis à part, sa nouvelle situation lui procure beaucoup de satisfaction. «Je dors mieux et je suis heureux de me lever le matin pour aller travailler », confie-t-il. Chez son employeur, il trouve une bonne ambiance et ses nouveaux collègues l’ont bien accueilli. Certains d’entre eux étaient d’ailleurs dans la même situation que lui mais, dit-il, «ils ont repris désormais goût à la vie».
Pour Sébastien, faire la manche devant les supermarchés de Nogaro, c’est bien fini. Quant à Daisy, elle a quitté elle aussi la forêt de Nogaro pour revenir dans sa famille, loin du Gers.
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