- Soja : il peut booster la tumeur.
Le soja contient des phytoestrogènes. Mais, pour les patients qui souffrent d’un cancer hormono-dépendant, cette composition pourrait s’avérer dangereuse. Les patients avec un cancer de la prostate, du sein ou des ovaires doivent éviter de consommer du soja. La composition de ces plantes peut booster la tumeur alors mieux vaut s’abstenir.
- Ginkgo biloba : des risques d'hémorragie pendant le traitement.
En phytothérapie, cette plante n’est pas à conseiller à tout le monde. Si elle est réputée pour sa protection du système nerveux, elle est à éviter pendant un traitement contre le cancer. Dans certains cas, le ginkgo biloba peut induire un problème hémorragique. De plus, cette plante peut augmenter la toxicité de certains traitements.
- Pas de thé vert lors d'un cancer.
De nombreuses personnes raffolent du thé vert. Pourtant, cette boisson est déconseillée chez les personnes atteintes d’un cancer et suivant un traitement. De part sa propriété anti-oxydante, le thé vert interfère avec la chimiothérapie. Cette boisson est également déconseillée en même temps qu’une radiothérapie. Le thé vert pourrait également augmenter la toxicité de certains traitements.
- Pamplemousse : il peut interagir avec les traitements.
Si le pamplemousse s’impose comme un aliment santé aux multiples bienfaits, il faut faire attention si vous suivez un traitement médical. En effet, une substance présente dans cet agrume cause certains effets secondaires et bloque le fonctionnement d’une enzyme qui permet l’assimilation de certains médicaments. Dans tous les cas, vérifiez que votre traitement n’entre pas en concurrence avec le pamplemousse. Pour le savoir, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant ou à interroger votre pharmacien.
- Sauge : non en cas de cancer du sein.
Pour la sauge, on parle d'une activité «œstrogènes like». Comme le soja, elle est également à éviter pour ceux qui souffrent d’un cancer hormono-dépendant (cancer du sein par exemple). Pour les mêmes raisons que le soja, la composition de la sauge pour avoir un effet «boosteur» sur la tumeur.
- Vigne rouge : à risque pour la circulation sanguine.
La vigne rouge est une plante de la famille des vitacées. Tout comme le ginkgo biloba, elle n’est pas recommandée pendant le traitement d’un cancer car elle peut causer certains soucis hémorragiques.
- Millepertuis : à éviter pendant la chimiothérapie.
Cette plante est principalement connue pour ses effets antidépresseurs. Mais pendant un traitement contre le cancer, mieux vaut l’exclure. Le millepertuis peut entrer en compétition avec la chimiothérapie et donc altérer l’efficacité du traitement. Autant de bonnes raisons d’oublier cette «herbe de la Saint-Jean» pendant toute la durée de son traitement.
- Mélilot : des pouvoirs anticoagulants dangereux
Le mélilot est une plante réputée pour son effet tonique, un super allié pour lutter contre les jambes lourdes. «En extrait sec, le mélilot est déconseillé en même temps qu’une chimiothérapie. La faute à son pouvoir anticoagulant.
- Oublier le petit houx pendant un cancer.
Le petit houx aide à dégonfler les jambes et à tonifier les veines : deux atouts parfois utiles pour lutter contre les jambes lourdes. Cette plante contient des flavonoïdes qui aide à soulager les symptômes de l’insuffisance veineuse et des hémorroïdes. Mais, comme le mélilot, son usage n’est pas recommandé pour les personnes qui souffrent d’un cancer et qui suivent un traitement.