Okinoshima, une île située au Japon et qui a la particularité d'être interdite aux femmes, vient d'être inscrite au patrimoine mondial de l'humanité, par l'Unesco.
La petite île fait désormais partie de la liste des 1073 sites inscrits au patrimoine de l'humanité. L'île d'Okinoshima,
l'un des lieux les plus sacrés du Japon, vient de faire son entrée au
sein de la fameuse liste établie par l'Unesco, qui considère que ce
lieu représente une "valeur universelle exceptionnelle" pour l'humanité,
même si elle est interdite aux femmes.
Réuni à Cracovie, en Pologne, le Comité du patrimoine mondial de l'agence onusienne, l'a ainsi inscrite sur sa liste des sites culturels les plus précieux de la planète.
Certains intervenants dans le débat à l'Unesco se sont interrogés sur l'interdiction d'Okinoshima aux femmes, qui pourrait constituer une discrimination, mais la directrice du Centre du patrimoine mondial Mechtild Rössler a répondu qu'un précédent existe, celui du mont Athos en Grèce, également interdit aux femmes.
Le gouvernement japonais s'est immédiatement félicité de la décision de l'Unesco. Le ministre des Affaires étrangères Fumio Kishida a souligné dans un communiqué que l'île, "unique et précieuse", avait été depuis les temps anciens un lieu d'échanges avec l'étranger et qu'elle abrite de nombreux objets qui en témoignent. Okinoshima devient le 17e site japonais figurant sur la liste de l'Unesco.
Réuni à Cracovie, en Pologne, le Comité du patrimoine mondial de l'agence onusienne, l'a ainsi inscrite sur sa liste des sites culturels les plus précieux de la planète.
Des visiteurs un jour par an
Située au nord de l'île d'Honshu, la toute petite île d'Okinoshima ne reçoit des visiteurs extérieurs qu'un jour par an, le 27 mai. Leur nombre est limité à 200 hommes qui doivent auparavant accomplir des ablutions dans la mer, complètement nus. Le reste du temps, un seul prêtre shintoïste y réside. Les femmes, elles, n'ont pas le droit de s'y rendre, et la raison de cette interdiction n'a jamais été formellement été énoncée.Certains intervenants dans le débat à l'Unesco se sont interrogés sur l'interdiction d'Okinoshima aux femmes, qui pourrait constituer une discrimination, mais la directrice du Centre du patrimoine mondial Mechtild Rössler a répondu qu'un précédent existe, celui du mont Athos en Grèce, également interdit aux femmes.
Le gouvernement japonais s'est immédiatement félicité de la décision de l'Unesco. Le ministre des Affaires étrangères Fumio Kishida a souligné dans un communiqué que l'île, "unique et précieuse", avait été depuis les temps anciens un lieu d'échanges avec l'étranger et qu'elle abrite de nombreux objets qui en témoignent. Okinoshima devient le 17e site japonais figurant sur la liste de l'Unesco.
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