Une vue d'artiste de la future base polaire mobile de la Russie
Moscou construit une plateforme flottante destinée à l'étude de l'Arctique. Sa mise en service est prévue pour 2020. Alors que certains cherchent à orbiter autour de l'Antarctique, la Russie réaffirme son intérêt pour les régions arctiques. Le service hydrométéorologique russe (Roshydromet) vient de commander une plateforme de recherche sur le pôle Nord. Sa construction doit commencer en 2019 pour s'achever en 2020.
Deux ans d'autonomie
Flottante et autopropulsée, la plateforme de recherche aura une autonomie de deux ans sans revenir à sa base. Avec un équipage de quatorze personnes, elle pourra affronter des glaces jusqu'à 2 m en hiver et 3 m en été (certification Arc8) et accueillir quarante-huit scientifiques.
« Nous entrons dans une nouvelle phase de la bataille pour la connaissance de l'environnement arctique en période de recul glaciaire, a souligné le directeur de Roshydromet. Et nous sommes fiers que la Russie soit en pointe. »
Conçue pour naviguer toute l'année dans les hautes latitudes et y mener des expérimentations complexes, la plateforme est à l'étude depuis près de deux ans au chantier de l'Amirauté à Saint-Pétersbourg. Elle aura une longueur de 68 m pour une largeur de 22, 5 m.
Jusque-là, et depuis 1937, la Russie utilisait des stations fixes installées sur la banquise. Mais il est devenu de plus en plus difficile de trouver des glaces suffisamment solides et durables. La dernière station glaciaire russe, North Pole-40, avait été installée en octobre 2012 et elle a dû être évacuée en mai 2013 en raison de la rupture de la glace.
Deux ans d'autonomie
Flottante et autopropulsée, la plateforme de recherche aura une autonomie de deux ans sans revenir à sa base. Avec un équipage de quatorze personnes, elle pourra affronter des glaces jusqu'à 2 m en hiver et 3 m en été (certification Arc8) et accueillir quarante-huit scientifiques.
« Nous entrons dans une nouvelle phase de la bataille pour la connaissance de l'environnement arctique en période de recul glaciaire, a souligné le directeur de Roshydromet. Et nous sommes fiers que la Russie soit en pointe. »
Conçue pour naviguer toute l'année dans les hautes latitudes et y mener des expérimentations complexes, la plateforme est à l'étude depuis près de deux ans au chantier de l'Amirauté à Saint-Pétersbourg. Elle aura une longueur de 68 m pour une largeur de 22, 5 m.
Jusque-là, et depuis 1937, la Russie utilisait des stations fixes installées sur la banquise. Mais il est devenu de plus en plus difficile de trouver des glaces suffisamment solides et durables. La dernière station glaciaire russe, North Pole-40, avait été installée en octobre 2012 et elle a dû être évacuée en mai 2013 en raison de la rupture de la glace.
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