Photo prise au Centre d'étude et de conservation du sperme
humain à Rennes d'un écran de contrôle représentant
la micro-injection par pipette d'un spermatozoïde
dans un ovocyte -
Un éminent médecin canadien qui dirigeait une clinique spécialisée dans la fertilité aurait inséminé plusieurs de ses patientes avec son propre sperme.
Il serait le père de onze enfants de ses patientes. Norman Barwin, un médecin réputé à la tête d'une clinique spécialisée dans la fertilité au Canada, est poursuivi pour avoir utilisé son propre sperme afin de concevoir plusieurs enfants avec ses patientes, rapporte CNN.
Il serait le père de onze enfants de ses patientes. Norman Barwin, un médecin réputé à la tête d'une clinique spécialisée dans la fertilité au Canada, est poursuivi pour avoir utilisé son propre sperme afin de concevoir plusieurs enfants avec ses patientes, rapporte CNN.
Entre les années 1970 et le début des années 2000
Les faits se sont déroulés durant plus de trente ans, les cas les plus anciens remontant aux années 1970 et les plus récents au début des années 2000. Le médecin est également accusé d'avoir eu recours à des dons d'hommes anonymes au lieu d'utiliser la semence de ses patients pour procéder aux fécondations in vitro. Seize autres enfants ne seraient ainsi pas ceux de leur père officiel.
De plus, 35 autres enfants n'auraient pas été conçus avec le donneur choisi par la mère. Les victimes ont ainsi décidé de mener une action de groupe contre Norman Barwinn. Le médecin a été suspendu par le Conseil de l'ordre et a cessé de pratiquer la médecine en 2014, précise The Guardian. Quelque 51 autres personnes se sont jointes à la procédure, inquiètes de ne pas avoir le même ADN que leur père biologique.
De plus, 35 autres enfants n'auraient pas été conçus avec le donneur choisi par la mère. Les victimes ont ainsi décidé de mener une action de groupe contre Norman Barwinn. Le médecin a été suspendu par le Conseil de l'ordre et a cessé de pratiquer la médecine en 2014, précise The Guardian. Quelque 51 autres personnes se sont jointes à la procédure, inquiètes de ne pas avoir le même ADN que leur père biologique.
"Je me souviens simplement de l'onde de choc"
Rebecca Dixon est l'une des victimes. En 2016, ses parents demandent à leur médecin traitant pourquoi leur fille, aux yeux marron, n'a pas elle aussi les yeux bleus comme eux deux. Une analyse ADN révèle qu'elle n'est pas la fille de son père.
La jeune femme s'adresse alors à la clinique qui a permis sa conception en 1989. "Ils n'ont pas pu l'aider mais ils ont remarqué que Rebecca avait une extraordinaire ressemblance physique avec Norman Barwin", selon le texte de sa plainte.
Elles découvrent qu'ils ont le même pèreRebecca Dixon est l'une des victimes. En 2016, ses parents demandent à leur médecin traitant pourquoi leur fille, aux yeux marron, n'a pas elle aussi les yeux bleus comme eux deux. Une analyse ADN révèle qu'elle n'est pas la fille de son père.
La jeune femme s'adresse alors à la clinique qui a permis sa conception en 1989. "Ils n'ont pas pu l'aider mais ils ont remarqué que Rebecca avait une extraordinaire ressemblance physique avec Norman Barwin", selon le texte de sa plainte.
Après quelques recherches sur Internet, Rebecca Dixon rencontre une jeune femme qui a elle aussi été conçue au sein de la même clinique et dont les parents ont été suivis par le même médecin. Elles découvrent qu'elles ont un patrimoine génétique très proche, tellement proche qu'elles ont le même père.
Norman Barwin a déjà confirmé par courrier électronique à cette seconde être son père biologique. Rebecca Dixon a longtemps hésité avant de se lancer dans une longue procédure judiciaire.
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