C’est la première fois qu’il apparaît devant la presse depuis qu’il vit exilé en Côte d’Ivoire. Lundi 10 octobre, Blaise Compaoré a été reçu par Henri Konan Bédié, ancien chef de l’État ivoirien (1993-1999) et président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), à son domicile du quartier abidjanais de Cocody.
Jamais l’ex-président burkinabè, chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire, n’était apparu publiquement de la sorte depuis sa chute. Vêtu d’un costume bleu marine, sourire timide, il a brièvement posé devant les objectifs avec Bédié à son arrivée mais n’a fait aucune déclaration aux médias. Les deux hommes se sont ensuite entretenus une trentaine de minutes en tête-à-tête, tandis que les journalistes ont été priés de quitter les lieux.
Une vie discrète aux bords de la lagune Ébrié
Installé dans une confortable villa du quartier chic de Cocody, Blaise Compaoré se fait très discret depuis qu’il vit à Abidjan. Il reçoit ses visiteurs chez lui et se rend ponctuellement, à l’abri des regards, dans la station balnéaire huppée d’Assinie, où il est logé dans la résidence de son hôte, protecteur, et surtout ami de longue date : le président Alassane Ouattara.
L’ancien homme fort de Ouagadougou a aussi récemment acquis la nationalité ivoirienne de son épouse, Chantal Compaoré. Une mesure qui, selon de nombreux observateurs, vise notamment à le protéger des poursuites engagées à son encontre par la justice burkinabè dans l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara.
Installé dans une confortable villa du quartier chic de Cocody, Blaise Compaoré se fait très discret depuis qu’il vit à Abidjan. Il reçoit ses visiteurs chez lui et se rend ponctuellement, à l’abri des regards, dans la station balnéaire huppée d’Assinie, où il est logé dans la résidence de son hôte, protecteur, et surtout ami de longue date : le président Alassane Ouattara.
L’ancien homme fort de Ouagadougou a aussi récemment acquis la nationalité ivoirienne de son épouse, Chantal Compaoré. Une mesure qui, selon de nombreux observateurs, vise notamment à le protéger des poursuites engagées à son encontre par la justice burkinabè dans l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire