Avec 6000 à 7000 migrants désormais installés, la "Jungle" de Calais constitue aujourd'hui le plus grand bidonville d'Europe.
Il s'agit d'une véritable petite ville, qui possède ses commerces, ses restaurants, ses écoles et ses lieux de culte.
La "Jungle" de Calais a aujourd'hui une population égale, voire supérieure à celles de communes comme Guînes ou Wimereux. En quelques mois seulement, lenombre de migrants a triplé dans ce bidonville, désormais le plus important d'Europe. Ils étaient 2 000 au printemps dernier, ils seraient maintenant entre 6 000 et 7 000.
Dans l'artère principale, on trouve des magasins (épiceries, boulangerie, articles de sport, des restaurants et des lieux de culte, notamment une église. Le tout installé sous des tentes ou des cabanes. Il y a aussi une école qui dispense des cours de français, un coiffeur et des artisans. La vie s'organise tant bien que mal dans "la Jungle", même si les migrants qui s'entassent dans la lande rêvent pour la plupart de la quitter au plus tôt pour traverser la Manche et rejoindre l'Angleterre qu'ils considèrent comme l'"eldorado".
Il s'agit d'une véritable petite ville, qui possède ses commerces, ses restaurants, ses écoles et ses lieux de culte.
La "Jungle" de Calais a aujourd'hui une population égale, voire supérieure à celles de communes comme Guînes ou Wimereux. En quelques mois seulement, lenombre de migrants a triplé dans ce bidonville, désormais le plus important d'Europe. Ils étaient 2 000 au printemps dernier, ils seraient maintenant entre 6 000 et 7 000.
Dans l'artère principale, on trouve des magasins (épiceries, boulangerie, articles de sport, des restaurants et des lieux de culte, notamment une église. Le tout installé sous des tentes ou des cabanes. Il y a aussi une école qui dispense des cours de français, un coiffeur et des artisans. La vie s'organise tant bien que mal dans "la Jungle", même si les migrants qui s'entassent dans la lande rêvent pour la plupart de la quitter au plus tôt pour traverser la Manche et rejoindre l'Angleterre qu'ils considèrent comme l'"eldorado".
En attendant de tenter leur chance à la nuit tombée, les migrants vivent regroupés par nationalité ou par groupe linguistique. Il y a le quartier des Afghans, celui des Soudanais... la "Jungle" a cependant un "chef" surnommé "Alpha". Ce Mauritanien, arrivé à Calais il y a un an, sert surtout de coordonateur. Il connaît tout le monde et fait le lien avec les associations. C'est lui qui attribue notamment les matelas aux plus démunis. Après 10 ans d'une vie d'errance, "Alpha" dit avoir renoncé à passer en Angleterre. "J'ai demandé l'asile en France", explique-t-il à France 2. "J'ai fait 10 ans de route, je suis fatigué".