Représentation de la sonde Exomars en train de larguer son module d'atterrissage Schiaparelli sur la planète Mars |
Un module d'atterrissage a quitté son vaisseau dimanche après-midi et s'est dirigé vers la surface de Mars pour y préparer la première mission russo-européenne en quête de traces de vies sur la planète rouge, a annoncé l'Agence spatiale européenne (ESA).
Un module d'atterrissage a quitté son vaisseau dimanche après-midi et s'est dirigé vers la surface de Mars |
À l’issue d'un voyage de sept mois dans le cadre du programme russo-européen ExoMars, la séparation de l'atterrisseur Schiaparelli de la sonde Trace Gas Orbiter (TGO) s'est produite à 14h42 GMT, comme attendue. Sa descente vers Mars devrait prendre trois jours.
C'est la deuxième tentative européenne après l'échec en 2003 de l'atterrisseur britannique Beagle 2. L'européen Schiaparelli a pour but de rôder les techniques d'atterrissage sur Mars en vue d'y envoyer un robot explorateur (rover).
« Nous devons encore recevoir et analyser les données télémétriques avant de pouvoir dire ce qui s'est passé. Mais du côté de (Schiaparelli), je peux dire que la séparation est un succès », a déclaré Paolo Ferri, qui dirige l'opération à l'ESA, à Darmstadt, en Allemagne.
Trouver de la vie sur Mars
Les Etats-Unis disposent actuellement de deux rovers sur la planète, Curiosity et Opportunity. Le programme ExoMars vise à déceler l'existence de la vie sur Mars. Pour le moment, la mission explore son atmosphère en quête de traces de méthane, un gaz qui pourrait avoir été émis par des micro-organismes il y a des millions d'années, voire par des organismes encore vivants.
Trace Gas Orbiter avait été lancé en mars de Baïkonour au Kazakhstan.
Le deuxième volet du programme, qui prévoit l'exploration de la surface de la planète par un rover, a été reporté de 2018 à 2020.