Le régime algérien semble encore une fois préférer la fuite en avant en tentant, comme à l’accoutumée, de braquer les projecteurs sur le Maroc, histoire de détourner l’attention de l’opinion publique de la crise multidimensionnelle qui pousse l'Algérie vers l’implosion. Cette tendance, à vouloir ternir à tout prix l’image du Maroc dans le dessein et l’espoir irréaliste de perturber sa marche déterminée vers davantage de progrès économique et social et sur la voie de la concrétisation d'une véritable démocratie, est devenue un trait intrinsèque de ce régime en perte de crédibilité et d’idées pour aider l’Algérie à se réconcilier avec elle-même et avec son voisinage régional et continental.
Pour comprendre et appréhender cet acharnement sur le Maroc, nul besoin de chercher loin. Les dirigeants d’Alger, dont les politiques ont conduit le pays à la situation actuelle faite d’impasses politique, économique et sociale, voient d’un mauvais œil la projection et la percée panafricaines d’un Maroc à l’aise dans ses choix, confortés par le socle solide qu’il a construit grâce à une politique de développement tous azimuts sage et clairvoyante.
Cette vision de développement solidaire suscite désormais l’adhésion des frères africains, de plus en plus désireux d’entrer en partenariat avec ce Maroc, force de changement positif.
Dans l'ensemble des contrées africaines, les yeux se focalisent sur le royaume comme source d’inspiration pour libérer l’Afrique de ses anciens démons et permettre à ses filles et ses fils d’améliorer leur vécu loin des manipulations et des calculs étriqués ayant pris le continent en otage pendant de longues décennies.
La récente tournée royale en Afrique de l’Est a illustré dans toute sa splendeur cette approche marocaine pour un développement solidaire au niveau du continent.
A kigali, Le roi Mohammed VI reçu par le président Paul Kagamé à Kigali |
En visite en Tanzanie, Mohammed VI a été reçu
par le président John Pombe Magufuli
Au Rwanda comme en Tanzanie, le déplacement royal a été accueilli avec chaleur, enthousiasme et fraternité car se voulant porteur d’espoir pour une Afrique qui veut en finir, une fois pour toutes, avec la rhétorique révolue et caduque des divisions pour libérer les énergies positives de ses enfants qui ont droit inéluctablement à un lendemain fait de prospérité et de paix.
Les nombreux accords de coopération conclus durant les multiples périples royaux en Afrique témoignent de cette volonté inébranlable du Maroc de bâtir un partenariat gagnant-gagnant avec ses frères africains. Ces accords illustrent, de l’avis des experts, une grande intelligence, car touchant à des secteurs d’une grande valeur-ajoutée pour un continent en pleine croissance.
Le Maroc ne part pas en Afrique pour semer la discorde ou la division, mais pour faire bénéficier ses partenaires du continent de son grand savoir-faire dans des domaines de pointe hautement sollicités.
Les déplacements du roi Mohammed VI en Afrique sont l’exemple édifiant de ce que doit être une véritable coopération Sud-Sud qui se démarque par son caractère concret et substantiel. Les efforts que déploie le Maroc, sous la conduite d’un fort leader africain de la stature du souverain, sont à même d’encourager d’autres Etats à s’inscrire dans cet esprit et cet élan de coopération conduit par le Maroc.
Il s’agit-là de marques de confiance dans un Maroc sincère dans son engagement envers ses frères africains, un Maroc qui se déploie pour le bien de son entourage et son continent, contrairement à un voisin de l’Est qui s’enfonce dans un discours belliqueux, otage d’une vision en déphasage et aux antipodes des défis de notre ère.
L’embarras que suscite chez le voisin algérien cette image de force de bien, dont jouit le Maroc dans le continent, est clairement perceptible dans les analyses des médias algériens à la solde de la junte au pouvoir.
Au lieu de consacrer leurs efforts au développement et à l’amélioration de la vie quotidienne de son peuple, le régime d’Alger et ses médias trouvent un réel et délectable plaisir à gaspiller leurs énergies dans la recherche désespérée de moyens de "rattraper le Maroc dans la conquête de marchés africains", comme l’a indiqué l'un des "analystes" algériens.
L’heure n’est plus à ce genre de calculs et d’attaques viles qui ne servent qu’à montrer le vrai visage des autorités algériennes, en désarroi face aux multiples victoires incontestables du Maroc en Afrique et ses succès reconnus mondialement dans les domaines de la démocratie, des libertés aussi bien individuelles que collectives et du développement économique et social.
En tentant vainement et à tout prix de porter préjudice au Maroc, les autorités algériennes semblent oublier que leur propre pays réunit tous les ingrédients d’une explosion. Le mal-vivre des Algériens, résultat d’une profonde crise économique, sociale et politique, est aujourd’hui palpable, de l’avis des cabinets internationaux de recherche, qui font état de la méfiance de plus en plus palpable, voire concrète, du peuple algérien vis-à-vis des patrons du Palais Al-Mouradiya.
Touché par une corruption rampante au mécontentement et au grand dam d’une jeunesse sans perspective, en passant par des manifestations violemment réprimées, le quotidien algérien est celui d’un pays naviguant sur un volcan et qui menace à tout moment d’une éruption imminente.
A ce tableau peu reluisant, s’ajoute une guerre sans merci pour le pouvoir, indiquent les analystes, soulignant que le régime d’Alger semble avoir développé l’habitude de raviver ces campagnes d’hostilité contre le Maroc pour détourner les regards sur ses problèmes internes. Une potion qui semble, hélas, réussir pour neutraliser les opposants.
Il s’agit, en définitive, d’une approche qui trahit l’insoutenable fragilité d’un régime, dont la fébrilité et l’isolement sont accentués par l’activisme et les succès d’un voisin immédiat de l’Ouest, serein dans ses choix et ses démarches vertueuses de développement sur les plans et national et continental.