On appelle « bruxisme », le grincement ou le serrement intempestif des dents, c’est à dire celui qui s’observe en dehors des périodes de mastication ou de déglutition, durant lesquelles les dents se touchent naturellement.
Les points forts
Ce trouble atteint autant les enfants que les adultes.
Ses formes sont multiples : diurne ou nocturne, grincement avec bruit ou serrement de dents plus ou moins silencieux.
Au cours de la journée, le bruxisme ne pose pas de réels problèmes, car il est soumis à notre volonté qui permet la décrispation des mâchoires, limitant ainsi la pression des dents entre elles.
La nuit, en revanche, l’absence de contrôle augmente très nettement cette tension, entraînant de violents chocs et/ou des frottements dentaires.
En une nuit, un « bruxomane » peut frotter ses dents pendant 6 à 8 minutes, ce qui, à la longue, provoque des conséquences plus ou moins graves :
- usure de l’émail,
- usure de la dentine (couche d’ivoire sous jacente),
- sensibilisation de la dent aux changements de température et aux aliments acides,
- atteinte du nerf,
- fracture de la dent.
On distingue deux grandes étiologies du bruxisme : celle liée à une altération de l’occlusion et celle résultant d’une manifestation psychosomatique.
Altération de l’occlusion et bruxisme
Les dents maxillaires et mandibulaires doivent théoriquement entrer en contact de manière précise et ceci sans aucune difficulté.
Ce trouble atteint autant les enfants que les adultes.
Ses formes sont multiples : diurne ou nocturne, grincement avec bruit ou serrement de dents plus ou moins silencieux.
Au cours de la journée, le bruxisme ne pose pas de réels problèmes, car il est soumis à notre volonté qui permet la décrispation des mâchoires, limitant ainsi la pression des dents entre elles.
La nuit, en revanche, l’absence de contrôle augmente très nettement cette tension, entraînant de violents chocs et/ou des frottements dentaires.
En une nuit, un « bruxomane » peut frotter ses dents pendant 6 à 8 minutes, ce qui, à la longue, provoque des conséquences plus ou moins graves :
- usure de l’émail,
- usure de la dentine (couche d’ivoire sous jacente),
- sensibilisation de la dent aux changements de température et aux aliments acides,
- atteinte du nerf,
- fracture de la dent.
On distingue deux grandes étiologies du bruxisme : celle liée à une altération de l’occlusion et celle résultant d’une manifestation psychosomatique.
Altération de l’occlusion et bruxisme
Les dents maxillaires et mandibulaires doivent théoriquement entrer en contact de manière précise et ceci sans aucune difficulté.
Cependant, dans certaines circonstances, ces contacts peuvent ne pas s’établir facilement et, sous certaines conditions le plus souvent psychologiques, le patient sent que ses dents le « gênent ».
Le patient est conduit par réflexe à serrer, à grincer, à frotter ses dents pour user les dents qui perturbent cette occlusion.
L’origine de ces mauvais contacts est multiple mais surtout l’importance des mauvais contacts n’est pas reliée à l’intensité du bruxisme.
Les traitements appropriés doivent être effectués avec beaucoup de prudence. Les traitements réversibles, tels que les gouttières, doivent être privilégiés.
Les traitement irréversibles (meulages, prothèse, orthodontie) ne doivent être appliqués qu’après une analyse fine de l’occlusion en première intention.
Le bruxisme résultant d’une manifestation psychosomatique
Le bruxisme nocturne (80% des cas) est d’origine centrale. Il est le résultat d’une manifestation psychosomatique liée au stress et échappe donc à la volonté du patient, ce qui explique la difficulté de traitement du phénomène.
Il n’existe pour l’heure aucun remède agissant sur la cause de ce bruxisme, il s’agira seulement pour le praticien d’en pallier les effets par :
- la pose d’une gouttière (rôle protecteur) ;
- la technique du Biofeedback (capteurs posés sur le visage du patient et reliés à un réveil : technique efficace mais dont les effets disparaissent à l’arrêt du traitement) ;
- la relaxation ;
- des traitements psychologiques.
A noter que les médicaments régulateurs du sommeil ne donnent pas de bons résultats.
En bref
Les demandes de consultation pour le bruxisme vont en s’accroissant.
A côté des « grincements dentaires », relevant d’une étiologie précise et d’un traitement spécifique, les bruxismes liés au stress sont de loin les plus fréquents. S’ils doivent être pleinement être pris en considération, les traitements proposés par les chirurgiens-dentistes dentistes visent avant tout à en supprimer les conséquences.
Ces traitements sont entrepris en relation avec les autres membres de l’équipe soignante pour la prise en charge de l’origine psychosomatique de cette pathologie.
Le patient est conduit par réflexe à serrer, à grincer, à frotter ses dents pour user les dents qui perturbent cette occlusion.
L’origine de ces mauvais contacts est multiple mais surtout l’importance des mauvais contacts n’est pas reliée à l’intensité du bruxisme.
Les traitements appropriés doivent être effectués avec beaucoup de prudence. Les traitements réversibles, tels que les gouttières, doivent être privilégiés.
Les traitement irréversibles (meulages, prothèse, orthodontie) ne doivent être appliqués qu’après une analyse fine de l’occlusion en première intention.
Le bruxisme résultant d’une manifestation psychosomatique
Le bruxisme nocturne (80% des cas) est d’origine centrale. Il est le résultat d’une manifestation psychosomatique liée au stress et échappe donc à la volonté du patient, ce qui explique la difficulté de traitement du phénomène.
Il n’existe pour l’heure aucun remède agissant sur la cause de ce bruxisme, il s’agira seulement pour le praticien d’en pallier les effets par :
- la pose d’une gouttière (rôle protecteur) ;
- la technique du Biofeedback (capteurs posés sur le visage du patient et reliés à un réveil : technique efficace mais dont les effets disparaissent à l’arrêt du traitement) ;
- la relaxation ;
- des traitements psychologiques.
A noter que les médicaments régulateurs du sommeil ne donnent pas de bons résultats.
En bref
Les demandes de consultation pour le bruxisme vont en s’accroissant.
A côté des « grincements dentaires », relevant d’une étiologie précise et d’un traitement spécifique, les bruxismes liés au stress sont de loin les plus fréquents. S’ils doivent être pleinement être pris en considération, les traitements proposés par les chirurgiens-dentistes dentistes visent avant tout à en supprimer les conséquences.
Ces traitements sont entrepris en relation avec les autres membres de l’équipe soignante pour la prise en charge de l’origine psychosomatique de cette pathologie.