Le roi Mohammed VI a annoncé, dans son discours de la Marche verte, que le Maroc est « une puissance politique influente » en Afrique. Le souverain a appelé les Etats qui s’opposent à son adhésion à l’Union africaine à agir avec « sagesse ».
C’est depuis Dakar que le roi a prononcé un discours à l’occasion de la commémoration du 41e anniversaire de la Marche verte. D’emblée le décor, une carte de l’Afrique sans les frontières politiques héritées de la colonisation entourée de deux drapeaux marocains, était révélateur de la teneur du message de Mohammed VI.
Le souverain est revenu sur la demande marocaine d’adhérer à l’Union africaine, affirmant que le royaume est dans son « droit légitime » et qu’il n’attend pas la « permission » de tierce pour reprendre sa place au sein de sa famille institutionnelle.
« La réintégration par le Maroc de l’Union africaine n’est pas une décision tactique, pas plus qu’elle n’a obéi à des calculs conjoncturels. Elle est plutôt l’aboutissement logique d’une réflexion approfondie », a-t-il expliqué. Pour mémoire, c’est depuis Casablanca, en janvier 1961, que les bases juridiques de l’Organisation de l’unité africaine (l’ancêtre de l’UA) ont été lancées.
« Une majorité écrasante » appuie la demande marocaine.
Rabat aborde l’échéance de l’examen de sa demande d’adhésion à l’UA avec sérénité et optimisme. Mohammed VI a rappelé que la « majorité écrasante » des 54 pays de l’organisation panafricaine appuie la requête marocaine. Fort de ce soutien, le monarque a invité les Etats qui ne se privent pas de déclarer ouvertement leurs désapprobations au retour du Maroc, la Namibie par exemple, à sa « famille naturelle » à réagir « avec toute la sagesse requise et en toute responsabilité à cette décision, de manière à faire prévaloir l’unité de l’Afrique et l’intérêt de ses peuples ».
Mohammed VI a promis, par ailleurs, de mettre l’expertise du Maroc au service du continent en vue de « contribuer à la consolidation de la sécurité et de la stabilité dans les différentes régions qui vivent des situations de tension et de guerre, et d’œuvrer au règlement des différends par les moyens pacifiques ». Et d’ajouter que « ce retour sera, également, l’occasion pour le Maroc de renforcer son implication dans les efforts continentaux de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, qui hypothèquent l’avenir de l’Afrique ».
Le roi a conclu la partie consacrée à l’Afrique en réaffirmant que le Maroc « constitue une puissance politique influente et jouit d’estime et de crédibilité non seulement auprès des dirigeants des pays africains, mais aussi aux yeux de leurs peuples ». Et de préciser que le Maroc compte consolider sa place sur l’ensemble du continent. Son prochain déplacement en Ethiopie annoncera le début d’une nouvelle ère dans la politique africaine du royaume.
C’est depuis Dakar que le roi a prononcé un discours à l’occasion de la commémoration du 41e anniversaire de la Marche verte. D’emblée le décor, une carte de l’Afrique sans les frontières politiques héritées de la colonisation entourée de deux drapeaux marocains, était révélateur de la teneur du message de Mohammed VI.
Le souverain est revenu sur la demande marocaine d’adhérer à l’Union africaine, affirmant que le royaume est dans son « droit légitime » et qu’il n’attend pas la « permission » de tierce pour reprendre sa place au sein de sa famille institutionnelle.
« La réintégration par le Maroc de l’Union africaine n’est pas une décision tactique, pas plus qu’elle n’a obéi à des calculs conjoncturels. Elle est plutôt l’aboutissement logique d’une réflexion approfondie », a-t-il expliqué. Pour mémoire, c’est depuis Casablanca, en janvier 1961, que les bases juridiques de l’Organisation de l’unité africaine (l’ancêtre de l’UA) ont été lancées.
« Une majorité écrasante » appuie la demande marocaine.
Rabat aborde l’échéance de l’examen de sa demande d’adhésion à l’UA avec sérénité et optimisme. Mohammed VI a rappelé que la « majorité écrasante » des 54 pays de l’organisation panafricaine appuie la requête marocaine. Fort de ce soutien, le monarque a invité les Etats qui ne se privent pas de déclarer ouvertement leurs désapprobations au retour du Maroc, la Namibie par exemple, à sa « famille naturelle » à réagir « avec toute la sagesse requise et en toute responsabilité à cette décision, de manière à faire prévaloir l’unité de l’Afrique et l’intérêt de ses peuples ».
Mohammed VI a promis, par ailleurs, de mettre l’expertise du Maroc au service du continent en vue de « contribuer à la consolidation de la sécurité et de la stabilité dans les différentes régions qui vivent des situations de tension et de guerre, et d’œuvrer au règlement des différends par les moyens pacifiques ». Et d’ajouter que « ce retour sera, également, l’occasion pour le Maroc de renforcer son implication dans les efforts continentaux de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, qui hypothèquent l’avenir de l’Afrique ».
Le roi a conclu la partie consacrée à l’Afrique en réaffirmant que le Maroc « constitue une puissance politique influente et jouit d’estime et de crédibilité non seulement auprès des dirigeants des pays africains, mais aussi aux yeux de leurs peuples ». Et de préciser que le Maroc compte consolider sa place sur l’ensemble du continent. Son prochain déplacement en Ethiopie annoncera le début d’une nouvelle ère dans la politique africaine du royaume.